Hugo's alternative

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Demain, dès l'aube, à l'heure où s'éveille la ville
Je m'en irai. Vois-le, l'arc du matin se tend.
Les rayons de soleil percent la nuit tranquille :
Cent mille traits dorés bavent des cieux d'argent.


Je marcherai les yeux fixés sur le bitume
Sans craindre le trafic dans les rues désertées ;
Seul, furieux, confus, comme un bateau qui fume
Et traine en son sillon des déchets de pensée.

Je ne regarderai ni les néons qui tremblent,
Ni la foule transie, ombre au sortir des draps.
Lorsque je te verrai, amie qui me ressemble,
Je serai le vieillard suspendu à ton bras.


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