Chapitre 22

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Lundi 16 octobre

Ceci est mon journal. J’ai décidé d’écrire mon quotidien dans cette école. Cela ne le rendra pas moins difficile à supporter mais peut-être que le fait d’écrire les horreurs que nous subissons me permettra de prendre un peu de recul.

Je suis libre depuis quelques jours et le quotidien de cette école de dingue a repris ses droits : cours, khôlles, attouchements.

A cause de ma punition, j’ai raté un bon nombre de cours. Je les ai rattrapés et maintenant, je dois rattraper les séances pratiques. En comportement d’un soumis, ma classe a commencé à travailler sur la démarche à quatre pattes. Le prof m’a imposé un cours particulier mercredi, ce qui signifie que je vais passer un bon moment à quatre pattes devant lui. Ça me terrifie d’avance…

Même problème en bondage, je dois rattraper les séances pratiques sur les camisoles de force ce samedi. Je dois rejoindre madame Notat dans son bureau et la laisser m’enfiler une de ces choses dans laquelle je serais impuissante face à elle…

Mercredi 18 octobre

J’ai passé plus de trois heures avec monsieur Guirot. Trois heures durant lesquelles j’ai marché à quatre pattes devant lui en suivant ses conseils pour adopter la bonne posture, pour être plus sexy, plus gracieuse, plus rapide. Difficile en quelques mots de retranscrire l’humiliation ressentie lorsque l’on est obligé de marcher ainsi, presque nue, devant un homme dont l’érection est bien visible… Mais le pire est d’imaginer que certains maîtres obligent leurs esclaves à marcher ainsi en permanence, comme des animaux.

Vendredi 20 octobre

Le retour en littérature a été difficile. Mathieu a pris beaucoup de plaisir à me tourmenter aujourd’hui. Il n’a pas ramené de “jouets“, il s’est contenté pendant quatre heures de me pincer, me mordre, me griffer. Le but était simplement de me faire mal par vengeance : il n’a toujours pas digéré de devoir subir la torture qu’il m’a imposée. Comme si j’étais responsable de sa folie perverse !

Autre chose dont j’aimerais parler. Aujourd’hui, monsieur Pirot a convoqué Quentin dans son bureau. Je crois qu’il lui a reproché de m’avoir apporté à manger pendant que j’étais prisonnière. C’est Léna, la petite copine de Mathieu (d’après Anaïs), qui l’a dénoncé. Il a beau faire partie des apprentis dominants, je ne l’ai jamais trouvé sadique et mauvais comme les autres. J’espère qu’il n’aura pas trop d’ennuis…

Samedi 21 octobre

DS raté. Comment s’en étonner, j’ai pris beaucoup de retard. Mais l’idée de m’empaler une semaine supplémentaire sur la chaise gode ne m’enchante pas des masses. Je déteste cette chose qui me remplit pendant des heures entières. Et pire encore, je déteste devoir m’y assoir devant tout le monde.

L’après-midi, j’ai rejoint madame Notat dans son bureau pour mon cours particulier sur les camisoles de force. Lorsque je suis entrée, elle m’a ordonné de m’agenouiller devant elle.

Pendant un bon moment, accroupie face à moi, elle m’a simplement regardée. Les yeux baissés, j’ai attendu très longtemps, terrorisée à l’idée qu’elle s’énerve. Mais finalement, c’est calmement qu’elle a pris la parole. Je vais tacher de retranscrire au mieux notre conversation :

« Ce fameux soir où tu as envoyé le mail, tu n’avais aucune envie de coucher avec moi, n’est-ce pas ? Tu as simplement profité de mon désir envers toi afin d’avoir accès à mon ordinateur.

-Oui. »

Ma voix n’était qu’un murmure. J’ai tellement craint la punition à ce moment.

« As-tu aimé ce que je t’ai fait ce soir-là ou était-ce encore un mensonge de ta part ? »

De surprise, j’ai relevé la tête pour la regarder dans les yeux. J’ai hésité à mentir puis, honteuse, je lui ai avoué :

« Oui, j’ai aimé. »

Elle a esquissé un sourire froid et satisfait.

« Bien. Parce que nous recommencerons. »

J’ai senti mon cœur s’accélérer de peur. D’accord, ce soir-là j’ai aimé. Pour autant, je ne désirais pas coucher de nouveau avec elle !

« Tu ne sembles pas particulièrement enthousiaste. »

J’ai hoché la tête de gauche à droite, sans oser la regarder dans les yeux.

« Pourquoi ? »

Là aussi, j’ai hésité avant de finalement lui dire la vérité :

« Vous me faites peur. Vraiment peur…

- J’espère bien. Je veux te terrifier. Je veux qu’à chaque fois que je t’attache, tu te sentes prise au piège, impuissante et que tu aies peur. Je veux que jamais, ô grand jamais, tu n’aies confiance en moi et qu’à chaque fois que je te prive de liberté, tu te demandes si oui ou non je vais te libérer. Parce que je ne le ferai pas toujours, sache-le. Tu sais à quel point cela m’excite. »

J’ai dégluti, désormais terrorisée.

Elle m’a ordonné de me lever puis m’a fait enfiler une camisole de force. En cuir noir, l’objet laissait mes seins à l’air libre. Les manches se terminaient par des sortes de monogants que la prof m’a attachés dans le dos. Pendant un bon moment, elle m’a simplement refait le cours sur les camisoles de force, m’expliquant à quel point j’étais impuissante.

Puis elle m’a ordonné de me débattre pour le simple plaisir de me voir me tortiller inutilement.

Ensuite, elle m’a allongée sur le dos sur son bureau. Elle m’a attaché les jambes aux pieds du meuble, me forçant à garder le sexe grand ouvert devant elle.

Elle s’est penchée vers moi et, très tendrement, m’a embrassée. Elle m’a mordillé la lèvre inférieure, m’a caressé les joues.

« Je ne ferai rien sans ton consentement. »

Je m’apprêtais à lui dire non mais j’ai croisé son regard. Et ses yeux froids, terrifiants, m’ont paru tellement sexy en cet instant.

Appelez cela comme vous voulez : folie, syndrome de Stockholm, collaboration, peu m’importe, j’ai accepté. Et oui, j’ai apprécié.

Mais, même lorsqu’elle décide de me faire l’amour, elle reste madame Notat, la prof perverse et sadique qui aime voir la peur chez les gens entravés. Elle a ajouté deux petit cadenas à la camisole de force et m’a obligée à repartir ainsi. Elle m’a précisé qu’elle la retirerait peut-être le lendemain soir. Je l’ai suppliée de longues minutes de ne pas me laisser ainsi. Elle m’a écoutée, sourire aux lèvres, et je sais qu’elle était terriblement excitée par la peur qu’elle entendait dans ma voix. Mais elle n’a pas cédé.

Dimanche 22 octobre

J’ai gardé cette fichue camisole de force toute la journée. J’ai dû plonger la tête dans mon assiette pour manger et j’ai dû demander de l’aide pour boire.

Nous sommes tous dans la même galère et je sais que mes amis ne me jugent pas et ne sont pas dégoutés de devoir m’aider. Mais ça ne diminue en rien l’humiliation ressentie.

Lorsque j’ai rejoint madame Notat le soir, elle m’a clairement signifié son désir.

J’ai commencé par refuser. Après la journée qu’elle m’avait obligé à passer, c’était hors de question. Elle est passée dans mon dos et a commencé à me caresser les seins tout en m’embrassant dans le cou. J’ai essayé de résister mais sous ses mains si douces, j’ai senti ma détermination m’abandonner.

« Enlevez-moi la camisole d’abord.

- Non. Tu vas passer la nuit dans ce bureau, agenouillée, entravée et bâillonnée. Je ne te libérerai que demain matin avant les cours. Et ce, que tu m’acceptes ou non ce soir. »

Elle a commencé à rouler mes tétons sensuellement, et j’ai gémi de plaisir.

« Tu sais ce qui t’attend. Rien de ce que tu diras ou feras ne changera cela. A toi de voir si tu veux quand même de moi.

- Pourquoi accepterais-je en sachant ce que vous allez me faire ? »

Elle a accentué ses caresses et j’ai gémi de nouveau.

« Parce que tu me désires également. Et quoi que je te fasse, ça ne change rien. Tout comme tu as profité de mon désir pour envoyer ce mail, je profite du tien pour te torturer. »

Elle m’a mordillé le cou et j’ai cédé. J’ai terriblement honte de l’avouer mais oui, je désire cette femme. Et même en sachant qu’elle allait me laisser des heures entières entravée, je lui ai cédé.

Une fois de plus, nous avons couché ensemble. Et une fois de plus, j’ai aimé ce qu’elle m’a fait.

Et, fidèle à sa promesse, elle m’a enfermée dans son bureau, agenouillée au sol, toujours prisonnière de la camisole de force et bâillonnée par un bâillon-bite. Elle sait à quel point je me sens humiliée avec. Elle m’a placé un collier en cuir autour du cou et y a attaché deux chaînes : l’une reliée au plafond et l’autre au sol, m’obligeant à garder la position agenouillée.

« Tu vas passer une mauvaise nuit. » Ce sont ces dernières paroles avant de m’enfermer. Et elle avait raison, j’ai passé une très mauvaise nuit.

Mardi 24 octobre

En comportement d’un soumis, nous continuons d’étudier la démarche à quatre pattes. Monsieur Guirot estime que nous devons tous nous exercer. Nous avons donc pour ordre de nous déplacer ainsi toute la semaine. Les dominants apprécient beaucoup cette idée.

Le prof de sport a décidé d’en profiter également. Puisque la gymnastique nous obligerait à rester debout, il nous fait faire des courses, à quatre pattes, nus. A chaque course, la perdante, ou le perdant, se voit attaché sur le dos à un cheval d’arçon et le reste de la classe doit lui lécher les parties intimes. Mes genoux étant encore abimés par la faute du ciment, j’ai perdu les six courses. Voir la classe entière faire la queue devant mon sexe a été vraiment atroce. Mes amis ont essayé d’être le plus rapide possible, juste un coup de langue. Mais Emma et Romane ont pris tout leur temps à chaque fois. Elles m’ont léchée très lentement et très longuement. Deux fois, elles s’y sont même mise ensemble.

Mercredi 25 octobre

Lorsque monsieur Slut nous a vu arriver à son cours à quatre pattes, j’ai cru que les yeux allaient lui sortir des orbites. Il a fait mettre toutes les tables au fond de la classe pour nous obliger à prendre le cours dans la même position. Puis il a profité que nos culs lui soient ainsi offert. A chaque interrogation orale, il enfonçait un plug anal dans les fesses de sa victime avant de lui poser une question. Quelle terreur de le voir passer entre les élèves en priant pour qu’il ne s’arrête pas derrière moi.

Il en a bien profité, nous avons eu deux heures d’interrogation orale ! Et pire que tout, ça recommence demain… Le prof a laissé entendre qu’il prendrait un plug plus gros.

Jeudi 26 octobre

Le plug était énorme !! Et il bougeait !! Un axe rotatif près de la base lui permettait d’effectuer des cercles plus ou moins larges et plus ou moins rapidement. La moitié des élèves de la classe ont fondu en larmes rien qu’en le voyant.

Le prof a déambulé longtemps dans la classe, s’arrêtant parfois derrière un élève, lui caressant les fesses avec le plug pour le simple plaisir de le voir terrifié. Quand il s’est arrêté derrière moi, j’ai prié pour qu’il reparte, prié pour qu’il n’utilise pas cette chose sur moi. Mais il l’a lubrifiée et, un sourire immense sur son gros visage, m’a posé la première question. J’ai senti la chose s’introduire en moi, j’ai crié de douleur quand elle a écarté mes muqueuses, mais je n’ai pas cherché à m’éloigner. Zoé a essayé hier et elle s’est retrouvée à plat ventre, ligotée des pieds à la tête et totalement soumise au plug qu’elle avait tenté de fuir.

Le prof a appuyé sur un bouton et le plug a commencé à bouger dans mon anus. A chaque mauvaise réponse, la vitesse augmentait, tout comme la largeur des cercles effectués par le gode. A la fin, cette chose me fouillait littéralement les entrailles. Quand le prof en a eu fini avec moi, je me suis effondrée sur le sol.

Il est revenu deux fois vers moi pendant le cours.

Et en sport, c’est à peine mieux. Aujourd’hui, j’ai perdu six des sept courses. Et encore, je soupçonne Jade d’avoir fait exprès de perdre la dernière afin de m’éviter une septième humiliation. Parce que oui, la punition était la même qu’hier. Quoique je préfère presque me faire lécher les parties intimes que de voir Jade attachée et soumise au même sort… J’ai détesté voir son regard terrifié en prenant conscience des onze élèves faisant la queue devant son sexe.

Vendredi 27 octobre

Quatre des sept courses perdues. Je m’améliore…

Mardi 31 octobre

La semaine spéciale démarche à quatre pattes est enfin terminée ! Mais la honte d’avoir dû se déplacer ainsi nous a tous marqués.

Mercredi 1 novembre

Ce soir, pendant le repas, Alice est venue manger avec nous pour la première fois. La pauvre se sent très seule et comme je suis sa camarade de khôlle… Je m’en veux de ne pas m’être aperçue plus tôt qu’elle était seule. Dans un endroit comme celui-ci, la solitude rend les choses cent fois pire.

Vendredi 4 novembre

Je crois que le projet PCL des garçons avance bien. Mais nous n’avons toujours pas le droit d’en entendre parler. Jade et moi sommes donc restées une fois de plus dans une cage. Bien sûr, Mathieu s’arrange toujours pour que la cage soit la plus inconfortable possible. Et, comme il le dit lui-même, “il nous laisse de quoi nous amuser“. En d’autres termes, à chaque cours de PCL, l’apprenti dominant nous laisse avec des godes, plugs ou vibro tous plus atroces les uns que les autres. Jade et moi avons appris à redouter le vendredi après-midi plus que n’importe quel autre jours…

Aujourd’hui, Mathieu s’est surpassé. Il a choisi une cage assez large, m’a attachée à l’un des côtés à l’aide de bandes de cuir et a attaché Jade de la même façon de l’autre côté. Puis il nous a enfoncé un plug dans l’anus à toute les deux. J’ignore comment il s’y ait pris exactement mais il s’est arrangé pour relier le plug de Jade à mes liens et mon plug à ses liens à elle. A chaque mouvement, dès que nos liens se tendaient, le plug de l’autre s’enfonçait un peu plus profondément. Il nous a équipées toute les deux d’un vibro puissant et nous a laissées dans cette position. A chaque vague de plaisir, nous devions rester les plus immobiles possible sous peine de faire mal à l’autre. Et rester immobile lorsque l’on est soumis à un vibro, c’est presque impossible ! A un moment, j’ai eu un orgasme et mon corps tout entier s’est cambré. Jade a hurlé de douleur lorsque son plug s’est enfoncé d’un coup sec profondément en elle.

Samedi 5 novembre

Cet après-midi, j’ai voulu aller travailler à la bibliothèque mais je suis tombée sur madame Notat. Enfin, je pense plutôt qu’elle me cherchait.

Je l’ai suivi dans son bureau et, une fois de plus, je l’ai laissé me déshabiller, m’attacher, m’embrasser et me faire l’amour. Une fois de plus, j’ai été consentante pour tout cela.

J’ai accepté qu’elle m’attache en étoile sur son bureau, qu’elle me caresse le corps, qu’elle me donne du plaisir. Et lorsque, nue, elle s’est approchée de mon visage, je ne me suis pas fait prier pour lui en donner en retours.

Cette pseudo relation commence à me faire peur. Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à dire non à cette femme ? Je sais pourtant à quel point elle est dangereuse et sadique. Ne l’a-t-elle pas prouvé une fois de plus le week-end dernier ? Combien de fois faudra-t-il qu’elle m’humilie pour que je cesse de lui céder ? J’ai toujours considéré cela comme une attirance uniquement sexuelle (elle est vraiment superbe !) mais pourtant, je ne parviens pas à la haïr comme je hais les autres profs de cette école. Et ça me fait peur. Je ne veux surtout, mais surtout pas, me mettre à éprouver quelque chose pour elle ! Quant à elle, j’ignore ce qu’elle éprouve pour moi. Elle affirme que ce n’est que sexuel mais depuis le début de cet enfer, elle s’est parfois montrée plus sympa qu’elle ne l’aurait été avec d’autres. Encore aujourd’hui, elle m’a laissée travailler dans son bureau avec un chocolat chaud après m’avoir fait l’amour. Si ce n’était que sexuel, n’aurait-elle pas dû me mettre à la porte sitôt fini ?

Mais le plus difficile à gérer, ce n’est pas le chaos de mes sentiments, c’est de cacher tout cela aux autres. Ils me détesteraient sans aucun doute s’ils savaient la “relation“ que j’entretiens avec cette femme que tous les autres redoutent et détestent…

Dimanche 5 novembre

Jade, Anaïs, Fabien, Alice et moi avons révisé ensemble. Je m’en veux d’avoir immédiatement jugé Alice servile lors de notre première khôlle et de l’avoir méprisée par la suite. La jeune fille (16 ans mais on lui en donnerait à peine 14) est juste terriblement timide. Elle préfère se montrer docile pour éviter les ennuis. Une méthode comme une autre dans cet enfer. Mais en réalité, elle est adorable !! Je me surprends parfois à avoir une attitude de grande sœur protectrice vis-à-vis d’elle.

Et autre nouvelle, il semblerait qu’il y ait un rapprochement entre Jade et Fabien. Je devrais m’en réjouir mais je crois que je jalouse un peu Fabien de s’accaparer ma meilleure amie…

Lundi 6 novembre

En bondage, nous avons commencé une grosse partie du programme : les godemichets, plugs et vibro en tout genre. Oh bien sûr, personne n’a attendu que nous les ayons étudiés pour les utiliser sur nous. Mais savoir que nous allons travailler dessus pendant les semaines qui viennent a de quoi faire pleurer. Surtout que la prof a été très claire à ce sujet, nous les utiliserons tous…

Mercredi 8 novembre

C’était la dernière séance de marche à quatre pattes. D’après le prof, il est important que nous nous exercions durant le reste de l’année. Il a donc décrété qu’un jeudi sur deux, nous nous déplacerions ainsi. Celui qui est surpris à ne pas faire l’exercice se verra contraint de marcher ainsi jusqu’à la fin de l’année scolaire. Nous commençons demain.

Jeudi 9 novembre

Le prof d’anglais nous a affirmé, avec un grand sourire sadique, que la décision de son collègue de comportement d’un soumis ne le gênait pas le moins du monde. Il est ravi de nous avoir un jeudi sur deux dans cette position.

Quant au prof de sport, il a décrété que chaque fois que nous arriverions à quatre pattes, nous finirions la séance de gymnastique par une course. Il a tenu promesse. J’ai perdu. Cette fois ci, il m’a attachée en étoile à même le sol et a ordonné aux autres de venir lécher l’intégralité de mon corps. Romane a pris plaisir à s’occuper de mes parties intimes et Emma de mes seins. Ceux qui ont essayé de passer inaperçus et de ne pas le faire, comme mes amis, ont été fouettés. Pendant près d’un quart d’heure, j’ai senti onze langues explorer la moindre parcelle de mon corps. Mes seins et mes parties intimes, oui, mais aussi le visage, le cou, les bras et les jambes, le ventre et même les pieds. J’ai pris sur moi pour ne pas fondre en larmes mais être enduite de salive par mes amis et camarades de classe est l’une des choses les plus humiliantes que j’ai subies. Le prof a promis que ce serait la punition à chaque course.

C’est assez amusant quand on y pense. Chaque fois, je pense avoir subi le truc le plus humiliant possible et chaque fois, cette école de malheur trouve une nouvelle humiliation pire encore que la précédente.

Samedi 11 novembre

Je suis restée toute la journée dans ma chambre pour fuir madame Notat. Mais à dix heures et demie, alors que j’étais déjà prisonnière de ma cage, c’est elle qui est venue me voir. Elle a joué longtemps avec moi à travers les barreaux de ma cage, me sachant incapable du moindre geste. La cage étant faite sur mesure, mon corps est collé aux barreaux. Elle n’a donc eu aucun mal à faire de moi ce qu’elle voulait et je l’ai laissée faire.

Pour finir, elle m’a laissé avec un vibro le restant de la nuit. Là, j’ai paniqué. Je déteste ça au plus haut point. La cage m’empêche totalement de bouger, je ne peux alors que gémir de plaisir. Je ne peux même pas m’étirer ou me débattre pour tenter d’évacuer mon plaisir. C’est comme d’imploser. Je l’ai suppliée de ne pas me faire ça et lui ai même expliqué pourquoi je trouvais cela atroce.

Elle m’a demandé :

« C’est à ce point horrible ?

- Oui !

- Tant mieux. »

Elle s’est assise sur une chaise et m’a regardée un bon moment. Elle s’est même masturbée.

« Je croyais que vous ne feriez rien sans mon consentement !

- M’as-tu empêché de jouer avec ton corps tout à l’heure ?

- Non mais…

- Pas de mais. Si tu acceptes de me laisser jouer avec toi, c’est totalement, pas uniquement quand ça t’arrange. »

Elle m’a souri :

« Ne t’avais-je pas dit que je profiterais de ton désir pour te torturer ? »

Impuissante dans la cage en train de jouir encore et encore, j’aurais dû la haïr. Mais ça n’a pas été le cas…

Dimanche 12 novembre

J’ai voulu passer une partie de la journée dehors, pour profiter un peu de l’air frais de la saison. Grave erreur… Mathieu n’a pas mis longtemps à me trouver. Il m’a entrainée vers l’un des coins les plus isolés de la cour et m’a enchainée à un arbre. Oui, enchainée, avec des chaînes en fer, et des cadenas. C’était la première fois. J’ai déjà été prisonnière de cages, de cordes, de vacuums et même de ciment mais ça, c’est l’une des expériences les plus déplaisantes que j’ai eu à faire. Les chaînes ne s’assouplissent pas avec le temps comme les cordes. Serrées comme elles l’étaient, elles me sciaient la peau sans que je puisse rien y faire.

Mathieu a profité de mon corps offert pendant un bon moment, me caressant, me léchant, me pénétrant. Il a commencé par malmener mes tétons. Sourire torve sur le visage, l’apprenti dominant me les a pincés un long moment. Puis, rapprochant son visage, il a pris mon mamelon droit en bouche, l’a suçoté longtemps avant de le mordre.

Seulement après, il a approché son engin de mon sexe. Il m’a baisée sauvagement. Il m’avait déjà violée lorsque j’étais prisonnière du ciment mais c’était la première fois que je pouvais le regarder en face pendant sa besogne. J’ai été effrayée par son air satisfait. Il aime me violer et recommencera encore et encore jusqu’à la fin de l’année scolaire, à chaque occasion.

Léna et Antonin se sont joints à lui. Quant à moi, je n’ai rien dit. Depuis un bon moment déjà j’ai compris que c’était inutile. Je suis à leur merci, point barre. Antonin a sagement attendu son tour pour me violer après Mathieu. Pendant ce temps, Léna m’a malmené les seins le plus sauvagement possible.

Les apprentis dominants ont décidé de me laisser passer la nuit ici. Pendant quelques heures, en voyant la nuit tombée, j’ai craint le froid. Mais c’était inutile, les deux gardes qui surveillent le parc m’ont tenu chaud…

Lundi 13 novembre

Ma “relation“ avec madame Notat à deux conséquences en cours. La première, c’est que je suis toujours l’élève dont elle se sert comme exemple lorsqu’elle nous présente les godes et plugs et la façon dont on s’en sert. Je n’aime pas qu’elle utilise ces objets sur moi devant tout le monde, soumis et dominants, et elle le sait. C’est probablement la raison pour laquelle elle le fait. Elle ne peut pas me faire l’amour devant tout le monde alors elle trouve un autre moyen de me dominer.

La deuxième conséquence c’est que désormais, elle impose les binômes soumis/dominants et s’arrange pour que je ne sois pas avec Mathieu. En effet, elle “n’aime pas qu’un autre qu’elle me terrifie“. Etre débarrassée de Mathieu est une vraie bénédiction. Antonin n’est pas beaucoup plus doux mais au moins ne passe-t-il pas son temps à inventer de nouvelles tortures perverses spécialement pour moi.

Je lui en suis vraiment reconnaissante. Mais hors de question de lui dire bien sûr, elle pourrait prendre cela pour un aveu de confiance.

Mardi 14 novembre

En cours de comportement, nous avons commencé à étudier la masturbation : comment se masturber soi-même ainsi que les autres. C’était franchement glauque de voir le prof, reproductions d’appareils sexuels en main, nous montrer les bons gestes.

Mercredi 15 novembre

Nous avons continué le cours sur la masturbation. Mercredi prochain, nous sommes interrogés dessus. Le prof nous a recommandé de bien nous entrainer, ceux qui auront en dessous de la moyenne auront une punition exemplaire.

Vendredi 17 novembre

Mathieu m’a fait travailler pour l’interrogation de mercredi prochain. Il m’a ordonné de le masturber pendant toute la durée du cours de littérature. Je devais le garder au bord de la jouissance. Mais s’il jouissait, j’étais punie. Idem s’il n’était plus excité. J’ai réussi à tenir un peu plus de deux heures seulement sur les quatre. Sa punition a été atroce ! En PCL, il nous a enfermées, Jade et moi, dans une cage très étroite et toute en longueur. Il nous a placées dans la position du 69, l’une sur l’autre, moi au-dessus de Jade, et m’a ordonné de lécher le sexe de Jade pendant toute la durée du cours. Pire que tout, il m’a placé un vibro sur le sexe et un bâillon anneau dans la bouche de Jade. J’ai inondé de cyprine le visage et surtout la bouche grande ouverte de mon amie…

La cage était tellement étroite que l’une comme l’autre, nous avions les bras le long du corps. Et elle n’est prévue que pour une personne, nous étions donc beaucoup trop serrées à l’intérieur.

Les garçons ont adoré… Ils parlent de recommencer la semaine prochaine…

Samedi 18 novembre

Madame Notat aussi m’a fait travailler l’interrogation de mercredi. Elle m’a ordonné de me masturber devant elle. Elle a corrigé mes défauts, m’a expliqué comment mieux m’y prendre mais surtout, le fait d’être obligée de faire cela devant elle a été un bon entrainement pour mercredi. En effet, lors de l’interrogation, nous serons devant toute la classe.

Puis je l’ai masturbée. Là aussi, elle m’a donné beaucoup de conseils. Ça me tue de l’admettre mais cet après-midi avec elle m’a été bénéfique dans le sens où je redoute beaucoup moins mercredi.

J’ai essayé de transmettre ces conseils à mes amis. Quand ils m’ont demandé d’où ça venait, j’ai évasivement répondu que je l’avais lu dans un livre. Ils n’ont pas paru très convaincu.

Mercredi 22 novembre

J’ai eu la meilleure note… Nous devions passer à tour de rôle devant la classe, nous masturber puis masturber un élève choisi au hasard pendant que le prof notait.

Jade, Fabien et Alice ont eu la moyenne également. Pas Anaïs. Elle, Mathias et Juliette ont échoué et sont punis. Jusqu’à la fin du mois, avant de retourner dans leur chambre le soir, ils ont l’obligation de s’arrêter dans le couloir des dominants et d’en masturber deux.

Lorsque mes amis m’ont demandé comment j’ai fait aujourd’hui, je leur ai simplement répondu qu’entre l’acharnement de Mathieu et le nombre assez incroyable de punitions que j’ai déjà eues, j’ai plus d’entrainement qu’eux. Cette explication a semblé les satisfaire. J’ai vraiment peur qu’ils n’apprennent la vérité un jour…

Jeudi 23 novembre

Cette fois ci, ce n’est pas moi qui ai perdu la course en sport, c’est Juliette. Mais devoir lécher son corps est presque aussi désagréable que d’être soi-même léchée. Pendant les quinze minutes que dure cette torture, je l’ai sentie trembler. C’était d’autant plus horrible que je savais quelle humiliation elle ressentait en cet instant.

Vendredi 24 novembre

Les garçons ont recommencé. Ils nous ont replacées, Jade et moi, dans cette cage minuscule pendant toute la durée du cours de PCL. Mais cette fois ci, ils ont inversé les rôles. C’est Jade qui m’a donné du plaisir pendant que, la bouche maintenue grande ouverte par un bâillon anneau, j’étais impuissante sous son sexe soumis à un vibro. J’ai eu l’impression d’avaler des litres de cyprine et de jouir une bonne dizaine de fois sous les coups de langue de mon amie…

Samedi 25 novembre

Aujourd’hui madame Notat avait trop de travail pour venir me chercher et passer l’après-midi avec moi. J’en suis à la fois soulagée et un peu frustrée. Ces émotions contradictoires vis-à-vis d’elle commencent vraiment à me faire peur.

Dimanche 25 novembre

Maxence, un autre apprentis soumis, est venu nous trouver, Jade, Anaïs, Fabien, Alice et moi, alors que nous étions à la bibliothèque. Il ne trouvait plus Zoé, son amie (et accessoirement petite amie, d’après Anaïs la grande fan des ragots même en enfer).

Deux autres camarades proches d’eux, Juliette et Cloé, l’accompagnaient. Ils avaient commencé les recherches mais à cause des dominants, ils n’osaient pas se séparer et avançaient trop lentement.

Nous avons formé quatre équipes de deux. Je suis partie avec Maxence, Jade et Fabien ont formé une équipe, Alice et Anaïs une autre et Juliette et Cloé la dernière.

C’est Maxence et moi qui avons retrouvé la pauvre Zoé dans la salle des cages, la “salle d’attente“ de la salle de torture, après plus de deux heures de recherches.

La pauvre s’est retrouvée face à Léna et était prisonnière d’une cage minuscule, un plug enfoncé dans le cul, un autre lui servant de bâillon.

Il a fallu près de vingt minutes à Maxence pour réussir à la calmer.

Lundi 26 novembre

Madame Possat, notre professeur d’histoire de la domination et de la soumission, nous a réservé une petite surprise ce matin. Tous les soumis, en dehors d’Emma qui a majoré le dernier DS, se sont vu attribuer une chaise avec un gode. Ce sera le cas dans toute les matières cette semaine…

La grosseur du gode dépend de la note obtenue. Et les quatre derniers de la classe (dont moi) se sont vu attribuer non seulement un gode excessivement gros mais en plus assorti d’un vibro. Et pour être sûr que nous ne tentions pas d’échapper à la torture, nous avons été attachés à la chaise.

La prof a tiré au sort les dominants chargés de gérer la vitesse de nos vibro. Comme par hasard, c’est Mathieu qui s’est retrouvé avec la télécommande du mien. Je soupçonne la plupart des autres profs d’aimer voir l’apprenti dominant me tourmenter.

Ce type est vraiment cinglé… Il s’est assis à côté de moi et m’a ordonné de lui murmurer un scénario très salace toutes les vingt minutes. Si ce que je disais ne l’excitait pas suffisamment, il augmentait la vitesse du vibro.

Mais le pire est arrivé à la fin. J’ai susurré mon dernier scénario salace juste au moment de la sonnerie : “Je veux que tu m’enchaines à cette table et je veux que tu utilises tellement de chaînes et de cadenas que je ne pourrais plus faire le moindre mouvement. Et quand je serais immobilisée, totalement à ta merci, prends-moi sauvagement et jouis en moi. Après, plutôt que de me libérer, fourre mes orifices de godes énormes, enchaine-les à mon corps pour que personne ne puisse les retirer et laisse-moi des heures entières ainsi. “ Immonde je sais mais c’était le but. C’est ce genre de choses qui le fait bander. Si j’avais su… Ça ne l’a pas excité plus que ça mais il était trop tard pour me punir. Il m’a donc promis de me faire subir ce scénario le soir même, dans cette salle.

J’ai été terrorisée toute la journée. C’est moi qui avait inventé ma propre torture. J’ai bien élaboré quelques scénarios pour y échapper mais en vain… Toute la classe dominante en a entendu parler, il m’a donc été impossible de leur échapper. Quand j’ai vu toutes les chaînes qu’ils avaient ramenées, j’ai fondu en larmes.

Ils ont tout utilisé. Seules mes parties intimes étaient encore à peu près visibles à la fin. Même mon visage était recouvert de métal. Ils ont commencé par m’enchainer avant de me positionner sur la table et de me ré-enchainer. A la fin, il m’était impossible de bouger ou même de respirer correctement. C’était près d’une vingtaine d’entraves, plus ou moins longues, qui me sciaient la peau. Je n’ai jamais ressenti pareil impuissance : des dizaines de cadenas ont été apposés un peu partout. J’avais l’impression d’être collée à cette table.

Fidèle à mon scénario, Mathieu m’a baisée. Et pas seulement lui, ils sont plusieurs à être passés. Et toujours fidèle à mon scénario, ils ont fourré mes orifices, bouche comprise, de godes énormes et ont utilisé leurs deux dernières chaînes pour les bloquer dans mon corps. La douleur était pire que ce que j’avais pu imaginer dans la journée. C’était comme si mes parties intimes étaient en feu. Et je pouvais rien faire, ni les repositionner, ni changer de position pour tenter d’apaiser la souffrance.

Les dominants sont partis, me laissant seule, prisonnière d’une torture que j’avais moi-même inventée.

Mes amis m’ont retrouvée peu après mais ils n’ont rien pu faire. J’ai entendu leur hoquets horrifiés en me découvrant et senti des mains tenter de retirer les chaînes. Et j’ai entendu leurs excuses pendant qu’ils partaient, conscients d’être aussi impuissant que moi face à cette situation.

Romane aussi est passée. Mais même elle ne pouvait empirer la situation, elle s’est donc contentée d’en rire.

Je suis restée dans cette position toute la nuit. Le lendemain, il a fallu près de vingt minutes pour me libérer de toutes les chaînes.

Mardi 27 novembre

Grâce au ciel, madame Possat est la seule à avoir confié la télécommande des vibros aux apprentis dominants. Les autres profs la garde pour eux. Non que ce soit beaucoup mieux, ils prennent plaisir à les utiliser également…

En cours de comportement, nous étudions désormais la fellation. Chacun d’entre nous s’est vu attribuer un appareil qui reproduit fidèlement le sexe masculin. Et pendant deux heures, nous l’avons léché et sucé. Lorsque nous réussissions l’exercice, l’appareil libérait une giclé d’une gelée absolument infâme, cent fois pire que le sperme, que le prof nous obligeait à avaler.

Mercredi 28 novembre

Rebelote en cours de comportement. Mais cette fois ci avec le facteur temps. La machine nous impose un temps aléatoire, qui va de cinq minutes au minimum à je ne sais pas combien au maximum. Lorsque le temps est long, il faut maintenir un mouvement suffisant autrement la machine imite le sexe masculin et ce dernier ramollît. Il faut alors recommencer. Et nous n’avons le droit qu’à une minute d’écart par rapport au temps indiqué.

Le prof nous a confié les machines avec l’ordre d’en faire cinquante pour mardi prochain. Et la machine compte. Si le sexe ramollit ou si le temps n’est pas bon, l’essai n’est pas comptabilisé.

Le soir même j’ai commencé. Le premier temps sur lequel je suis tombée : 45 min. J’ai dû m’y reprendre à trois fois. Lors du troisième essai, le garde est entré pour me coucher. Il m’a laissé finir puis m’a ordonné de mettre mes connaissances en pratique sur lui. Le pire, c’est quand j’ai compris que je m’étais réellement améliorée.

Jeudi 29 novembre

Aujourd’hui, c’est Alice qui a disparu. Il nous a fallu un petit moment avant de la retrouver, attachée dans une salle de cours. Les apprentis dominants deviennent plus confiants, il est de plus en plus dangereux de se déplacer seul.

Samedi 1 décembre

Madame Notat m’avait donné rendez-vous dans son bureau. Mais en m’y rendant, j’ai croisé Julie et Lukas, de la classe des dominants. C’est ceux-là forment une paire dangereuse. Lukas est passé maître dans l’art de piéger les soumis des heures durant dans un coin. Quant à Julie, elle aime par-dessus tout provoquer la frustration chez ses victimes. Et elle est devenue très douée pour ça. Ils m’ont entrainée sous un arbuste épais dans le parc. Lukas m’a allongée au sol et m’a attachée au tronc. Julie a entrepris de me poser et de régler un vibro sur mon clitoris. Elle l’a réglé de sorte qu’il me soit impossible de jouir. Aucuns d’eux ne m’a violée, ils étaient simplement là pour me prendre au piège. Une sorte de jeu.

C’est madame Notat qui m’a trouvée. Lorsque je l’ai vue, j’ai immédiatement été soulagée. Grossière erreur.

L’enseignante m’a giflée et m’a rappelé qu’elle était là pour nous faire peur, nous terrifier. A aucun moment, quel que soit la situation, nous ne devions être contents de la voir. Elle a profité de moi puis a resserré mes liens et repositionné le vibro. Elle m’a laissée dans cette horrible position sans remords.

Mes amis ont mis plusieurs heures à me retrouver. A ce moment, je n’étais plus qu’une loque pantelante demandant, suppliant pour jouir. Cette école a fait de moi une soumise avide de sexe !

Dimanche 2 décembre

N’ayant pas pu travailler hier, j’ai passé la journée d’aujourd’hui à sucer cette machine pour le prof de comportement. J’ai des crampes terribles à la mâchoire. Mais j’ai fini mes cinquante pipes.

Mardi 4 décembre

C’est officiel, Jade et Fabien sortent ensemble ! Je suis heureuse pour eux, bien entendu, mais en même temps, je continue de jalouser Fabien qui passe de plus en plus de temps avec ma meilleure amie.

Mercredi 5 décembre

Aujourd’hui, c’est Mathias qui s’est retrouvé face aux dominants. Mais comme il a rejeté toute forme d’amitié, personne ne s’est aperçu qu’il avait disparu. Le pauvre a passé des heures entières, sexuellement torturé, dans un coin reculé du lycée. Ce sont les gardes qui se sont lancés à se recherche le soir en ne le trouvant pas dans sa chambre.

Jeudi 6 décembre

J’ai encore perdu la course en sport. Le prof a remarqué que jusque à présent, j’ai perdu la plupart des courses. Il en a déduit, immense sourire aux lèvres, que j’aimais les punitions qu’il impose. Il a donc adapté la mienne. Plutôt qu’être léchée par les onze autres élèves en même temps, chacun est passé à tour. Sentir une unique langue explorer mon corps et remonter lentement vers mon visage est absolument affreux. La punition a été très longue. Chaque passage prend une dizaine de minutes. Pendant deux heures, après la fin des cours, j’ai été léchée encore et encore. Une fois de plus, Romane y a pris beaucoup de plaisir. Elle s’est attardée sur toutes mes zones sensibles et m’a forcée à jouir. Pour les autres, en particulier pour Jade, Anaïs, Fabien et Alice, ça a été beaucoup plus humiliant. Ils voulaient faire vite mais de grands coup de langue pressés, ce n’est pas beaucoup plus agréable que quelqu’un qui prend son temps… Personnellement, je trouve que le pire, ce n’est pas au niveau des parties intimes (je commence à avoir l’habitude), c’est à l’intérieur des cuisses. C’est un endroit assez sensible et de sentir une langue explorer cette zone… Je n’aime pas beaucoup non plus le visage. Chaque fois, le prof s’assure que l’élève passe bien sur la bouche, au niveau des yeux et même dans les oreilles.

Vendredi 7 décembre

Cette fois ci, Mathieu et Antonin nous ont laissées tranquille. Ils se sont contentés de nous laisser dans une cage pendant le cours de PCL. Je soupçonne les profs d’avoir interféré en notre faveur. Le spectacle que nous offrions perturbait trop les autres élèves et les déconcentrait de leur projet.

Samedi 8 décembre

J’ai refusé de rejoindre madame Notat dans son bureau. Après ce qu’elle m’a fait la semaine dernière, je n’en avais pas envie. C’est elle qui est venue dans ma chambre. J’ai voulu lui ordonner de partir, je sais qu’elle l’aurait fait, mais je n’ai pas réussi. Bien que terrifiante, folle, perverse et sadique, cette femme m’attire. Depuis quelque temps, je ne me contente plus de la laisser m’embrasser, je lui rends ses baisers.

Elle m’a assise sur l’une des chaises du bureau et m’a entravée avec les menottes de pieds et de mains qui y sont intégrées. Je l’ai laissé jouer avec mes tétons, avec mon intimité, je l’ai laissé me donner du plaisir. Et quand elle a basculé ma chaise et s’est presque assise sur mon visage, c’est moi qui lui en ai donné.

Fidèle à son habitude, elle est partie en me laissant entravée. Le garde qui m’a trouvée à dix heures a également profité de moi avant de me détacher et de m’allonger dans ma cage.

Mardi 11 décembre

La partie sur les fellations est finie, nous étudions désormais les cunnilingus. Même système : une machine reproduit fidèlement le sexe féminin, nous donne un temps, et comptabilise nos essais. Et comme la dernière fois, demain, le prof nous fait repartir avec la machine pour que nous nous exercions.

Jeudi 13 décembre

Nous arrivons à la fin du trimestre. Les godes et plugs que nous voyons désormais en bondage sont les pires : les plus gros et les plus douloureux. C’est toujours moi qui sert de cobaye à la prof et parfois, quand je vois ce qu’elle s’apprête à m’enfoncer dans le corps, j’ai envie de pleurer. Comme aujourd’hui. Le gode qu’elle m’a enfoncé était garni de pointes en métal. Pas suffisamment coupante pour me blesser sérieusement mais terriblement douloureuse. Marcher avec ça était une véritable torture.

Léna, qui était ma partenaire en bondage aujourd’hui, m’a forcée à marcher, courir et faire de la gymnastique avec ce truc en moi. Et à leur sourire, il est clair que madame Notat et Mathieu ont tous deux aimé le spectacle de mon visage se tordant de douleur à chaque mouvement.

Des heures plus tard, mon intimité continue de me brûler.

Vendredi 14 décembre

Comme souvent, les profs sont passés voir l’avancement du projet PCL de Mathieu et Antonin. Mais cette fois ci, Jade et moi étions suffisamment proches pour entendre ce qu’ils disaient. Ils ont l’air vraiment enthousiastes. J’ose à peine imaginer ce qui nous attend…

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