Chapitre 12

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Je reçois de l’eau glaciale en plein visage, ce qui me fait immédiatement reprendre conscience. Je m’assois, les cheveux dégoulinant d’eau, et observe ce qui m’entoure.

Jade est assise près de moi, ses longues mèches blondes humides également. Nous sommes au milieu d’une pièce sombre. Mon cœur se soulève en observant les lieux : deux grandes croix en bois, des chaines, des fouets, des accessoires pointus et menaçants.

« Vous êtes dans la salle de torture. Peu d’apprentis soumis peuvent se vanter de l’avoir visitée aussi rapidement. »

Dans un sursaut, nous nous tournons vers la voix. Il s’agit d’un homme grand et blond. Sa tempe est marquée d’une large blessure qui commence tout juste à cicatriser. Je frémis en reconnaissant le garde que nous avons assommé, Jade et moi, lors de notre pitoyable et vaine tentative de fuite. A son regard, il est clair qu’il veut se venger…Je tente de contenir mes larmes en me rendant compte que Mathieu et les autres apprentis dominants avaient raison. Il est impossible de quitter cet enfer…

« Avant que vous ne soyez jugées par l’école pour votre petite escapade, j’ai reçu l’autorisation de m’amuser avec vous. J’ai toute la journée devant moi ! » Son sourire me fait froid dans le dos. Il reprend :

« Le problème, c’est que je n’ai le temps de m’occuper que de l’une de vous. J’ai donc eu une idée pour vous départager. Une sorte de compétition en trois épreuves. Celle qui obtient le moins de points aura la chance de passer la journée avec moi. »

Un deuxième garde arrive dans la salle, sourire aux lèvres. Ce dernier empoigne Jade par les cheveux et la force à se lever. Le blond procède de même avec moi.

Il m’attire vers l’une des croix et me positionne contre. Il attache mes poignets et mes chevilles à chaque extrémité avec des sangles en cuir solides. Puis il retourne la croix. Je me retrouve la tête en bas, au bord de la nausée.

A côté de moi, Jade subit le même traitement.

Le blond passe un doigt entre mes deux lèvres vaginales puis commence à frotter mon clitoris. Son index malaxe délicatement mon bouton de chair.

« La première de vous deux qui jouit perd cette manche. »

Décidément, c’est un “jeu“ très à la mode par ici… Les dominants trouvent-ils une quelconque forme d’excitation à nous voir nous battre contre le plaisir qu’ils provoquent ?

Le garde effectue de petits cercles autour de mon clitoris. Sa deuxième main descend le long de mon corps et commence à me malaxer le sein droit.

Je sens que je commence à mouiller. L’homme insère son index en moi pour le couvrir de cyprine puis continue ses massages. Son doigt poisseux déclenche un tsunami en moi. Mon corps commence à se cambrer sous le plaisir. Je me mors les lèvres jusqu’au sang pour ne pas gémir et pour résister à l’assaut du plaisir dans mon bas ventre.

Le garde utilise maintenant deux doigts. Tantôt ses caresses sont aussi légères qu’une plume, tantôt il appuie plus fort. Cette alternance me rend folle. Je halète, les yeux fermés dans une vaine tentative pour réfréner le plaisir.

Ses doigts cessent de former des cercles et son index me caresse désormais le clitoris. Il se concentre uniquement sur cette zone. Je sens le désir monter et sans que je parvienne à m’en empêcher, la jouissance me submerge. Mon dos s’arc boute et un long gémissement s’échappe de mes lèvres.

J’entends Jade jouir à côté de moi quelques secondes plus tard.

« Leïla, tu as perdu cette manche. Un point pour Jade. »

Je m’attends à ce que le garde me remette à l’endroit mais il s’éloigne de la croix.

Cela fait un moment déjà que je suis la tête en bas et je commence à sentir mon sang remonter à la tête. La migraine se fait sentir et la nausée me gagne. Pourvu que ce soit bientôt fini.

Le blond revient avec des dizaines de très fines baguettes dans les mains. D’une longueur d’environ 15 centimètres, elles sont en bois sombre.

L’homme en donne la moitié à son collègue puis nous explique :

« Nous allons vous enfoncer un maximum de ces baguettes dans le vagin. Celle qui parvient à en garder le plus gagne cette manche. »

Il revient vers moi :

« Quand ça deviendra trop douloureux pour toi, tu me dis stop. »

Le garde commence à m’enfoncer les baguettes dans le sexe. Les premières ne sont pas douloureuses, d’autant plus que mon sexe est encore humide des caresses de l’homme.

Mais au bout d’un moment, je sens mon vagin s’étirer de façon douloureuse. Je serre les dents et laisse le garde enfoncer d’autres tiges.

La douleur est de plus en plus forte. Mes larmes coulent et se perdent dans mes cheveux. Lorsque je sens que je ne peux pas en supporter d’avantage, je murmure :

« Stop.

- Je n’ai pas bien entendu, tu as dit quoi ? »

L’homme en enfonce une de plus. Mon sexe est désormais en feu. Je hurle :

« Stop ! »

Il m’en enfonce une supplémentaire. Je hurle de douleur puis halète :

« Monsieur, s’il vous plaît stop. »

Il s’arrête enfin et recule de quelques pas, satisfait.

« 24 et toi ?

- 21. » Répond l’autre garde.

Le blond retourne la croix, me remettant à l’endroit.

« Félicitation Leïla, tu gagnes cette manche. »

Il empoigne toutes les baguettes d’un coup et tire dessus. Je suis au bord de l’évanouissement. Si la croix ne me maintenait pas, je serais tombée.

Le garde me détache et m’allonge par terre. Je tente de reprendre mon souffle tandis que les deux hommes préparent la troisième et dernière manche. Je me sens tellement mal, tellement sale. Affalée par terre, je lutte contre la nausée. J’aimerais tellement que ce cauchemar prenne fin, ne plus avoir à subir ni tortures ni humiliations… Comment peut-on faire subir cela à un autre être humain ?

Je vois l’homme revenir vers moi. Il a dans les mains un gode énorme. Mon cœur se soulève à cette vue. Va-t-il vraiment m’enfoncer cette chose dans le vagin ?

Le blond me prend par les cheveux et me relève violemment. Il me colle l’énorme gode dans les mains et me pousse au milieu de la pièce, face à Jade qui est équipée d’un accessoire identique.

« La règle est simple. Celle qui parvient à enfoncer son gode dans la chatte de l’autre gagne. »

Il a un sourire victorieux, il veut nous voir nous battre.

Jade et moi nous observons. Je ne veux pas lui faire de mal, pas plus qu’elle ne veut m’en faire.

« Vous m’avez attaqué et blessé. Celle qui passera la journée avec moi souffrira tellement qu’elle me suppliera de l’achever. L’administration m’a donné quartier libre. L’autre sera simplement enfermée dans une cage en attendant d’être jugée par l’école. »

Cette phrase à raison de l’hésitation de Jade. Elle murmure un vague pardon, les yeux baissés, avant de se précipiter sur moi. J’évite son coup de poing mais pas le coup de genou qu’elle me donne dans la hanche. Je tombe au sol. Mon amie m’immobilise les bras au dessus de la tête et tente de m’écarter les jambes avec ses genoux. Je ramène mes genoux au niveau de ma poitrine et d’une brusque détente, je l’envoie rouler au sol un peu plus loin. Je me relève et me précipite sur elle. Nous roulons alors au sol dans un méli mélo de cris, de coups et d’insultes. Enfin, je ne sais trop comment, je parviens à l’immobiliser sous moi. Assise à califourchon sur sa poitrine, je tente de lui ouvrir les cuisses, le gode serré dans ma main.

Je parviens à présenter l’objet à l’entrée de son sexe malgré ses ruades et ses supplications.

Alors que je m’apprêtais à l’enfoncer brutalement, je relève la tête un instant et croise le regard du garde. J’y lis une immense satisfaction. Et d’un coup, je comprends :

Cette compétition n’a qu’un seul but, faire que Jade et moi nous disputions définitivement. Nous leur faisons peur. Une jeune fille seule et terrifiée ne représente pas un grand danger pour leur école. Mais deux personnes qui allient leur force, si. La preuve, nous sommes parvenues à déjouer la sécurité de l’établissement et à voler une voiture. En nous forçant à nous combattre, ils détruisent définitivement notre amitié et la seule arme que nous ayons contre eux.

Défiant le garde du regard, je serre les dents et m’enfonce moi-même le gode dans le vagin.

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