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Le chant de ces femmes et hommes se mélangeaient aux couleurs multiples des vitraux, une union forte et indélébile, même la poussière dansait dans cette lumière qui descendait vers nous, je sortis tout en m'asseyant sur les marches blanchâtres de l'église, face à moi, un groupe de personnes me regardaient tout en chuchotant, certaines me lançaient des regards haineux lorsque je sentis la main de ma grand-mère me toucher l'épaule tout en me faisant signe de la suivre, arrivée près d'elles, tout en cognant sa canne sur le sol sec, elle prononça : cé ti moun en mwen, pa gadé con sa, mal palan, sinon mwen ka chiré gueules à zot, zot bien tende, et depuis ce jour, plus personne osa me regarder de travers...
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