Chapitre 2

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Florent la regarda incrédule, elle la Mort, c’est impossible. Elle ne peut pas être la Mort.

— Vous rigolez, j’espère ?!

— Tu ne me crois pas ? Je peux te le prouver.

Elle fit apparaître une gigantesque faux et s’apprêtait à faucher un passant quand le jeune Wes attrapa l’arme à mains nues.

— Tu veux mourir ? Aimes-tu ta sœur ?

— J’aime Cassandra de tout mon cœur. Elle a toujours été là pour moi.

— Hé bien, si tu m’aides à trouver son meurtrier, je te la fais revivre.

— Très bien mais comment allez-vous faire revivre ma sœur ?

— Tu n’as pas compris que je suis la Mort, celle qui fauche les vies. J’ai donc le pouvoir de ressusciter et de tuer. Et il faudra soigner ta main, non mais quelle idée de prendre ma faux à mains nues, dit-elle en attrapant sa main.

Malgré lui, le jeune Wes rougit de la tête aux pieds, cette jeune fille le regarda avec un visage dénué d’expression.

— Je peux me soigner tout seul ! Si tu veux que je t’aide, il va falloir te trouver un nouveau nom. Je ne peux t’appeler Death devant tout le monde. Que dirais-tu de Léa ?

— Pourquoi pas.

Il retirait sa main de la main de la fille aux cheveux ébènes. Elle fit apparaître une trousse de premier secours, et commença à désinfecter puis lui banda la main.

— Que fais-tu ici ? interrogea Florent.

— J’ai été bannie des Enfers.

— Si ce n’est pas trop discret, je voudrais savoir pourquoi.

— Je… C’est une longue histoire, je vais t’ennuyer avec cela.

— Tu sais, j’ai tout mon temps.

— Bien. C’était en 800 avant votre ère, je… c’est gênant de te le raconter. C’est pourquoi, rapproche ta tête, que je vais te le montrer.

Elle attrapa la tête de Florent et déposa un baiser, l’adolescent fut surpris et commença à voir des formes s'approchant. Il tourna sur lui-même pour regarder le lieu et il se demanda où ils étaient parce qu’il ne reconnaissait pas Paris. Il se plaça devant Death et il l’a questionna :

— Où sommes-nous ?

— Nous nous trouvons à Athènes, en Grèce.

Une jeune femme entra dans l’Agora pour se rendre sur l’Acropole. Elle portait un chiton blanc qui lui cachait un peu les jambes , elle avait des cheveux bruns foncés qui longeaient le long de son dos et elle avait aussi des yeux verts. Un jeune homme sortit du Parthénon, le temple de la déesse Athéna, et appela cette femme :

— Despina !

Elle lui sourit et s’approcha du garçon.

— Nikos, tu m’as manqué, dit-elle en déposant un baiser sur sa bouche.

— Tu sais, ma reine. C’est très compliqué de ne pas penser à cette magnifique femmeque tu es. Cela fait 2 jours que je ne t'ai pas vu à Athènes, c’est à cause de ton travail ?

— Je suis désolée, Nikos. Tu sais très bien que je dois le faire. Viens, rentrons à la maison.

Devant eux, il y avait un très grand domus et ils y entrèrent. Au moment où les deux amoureux déposèrent leurs pieds, une grande bourrasque les aveugla. De ce vent apparut un homme d’une très grande carrure, il était encapuchonné et il avait une faux dans la main.

—Despina, as-tu laissé ta faux à la maison ? demanda Nikos

Cette dernière tremblait de tout son corps ce qui surprit le jeune grec.

— Tu te fais surnommer Despina, ce qui signifie "maîtresse" et "reine" ; Death, ma fille.

— Que fais-tu ici ? grinça Death.

— Je suis ici pour faire mon travail de dieu.

— Que fais-tu dans cette maison ?

— Je te l’ai dit, je fais mon travail. Tu peux dire adieu à ce petit mortel.

Despina fit apparaître sa faux et le menaça :

— Tu ne touches pas à Nikos.

— Despina, que se passe-t-il ? demanda le jeune grec.

— Thanatos, mon père, veut te tuer mais il faudra me passer sur le corps.

— Attends, tu es en train de dire que cet homme est Thanatos ?!

— Nikos, je t’aime. Je n’ai pas envie de nous séparer, tu as toujours été là pour moi.

— Moi aussi, je t’aime ma reine.

Il s’approcha de la Mort et lui attrapa ses joues pour l’embrasser, elle amplifia le baiser. Le dieu profita de cet instant de lever son arme et faucha le jeune homme. Le corps du grec tomba dans les bras de sa bien-aimée. Cette dernière pleurait à grosses larmes, elle attrapa le corps qui commençait à disparaître en petits morceaux. Nikos murmura tout en lui touchant la joue :

— Je... t’... aime, ma Despina.

Son corps et son âme venaient de disparaître. Elle leva son regard brûlant comme de la braise vers l’homme qui était son père et refit apparaître son arme tout en murmurant :

— Je vais te venger, Nikos.

Florent et la faucheuse se retrouvèrent à Paris, ce jeune franco-espagnol la regarda et ouvrit la bouche mais fut coupé par la grecque :

— Si je t’ai montré ce souvenir car après sa mort, je voulais tuer mon père. Mais Hadès m’a bannie de ma résidence et pour pouvoir y retourner, je dois t’aider.

— Attends, tu as dit Hadès ?

— Oui, il est mon parrain.

— C’est juste étrange. Donc tu dois m’aider à trouver le meurtrier de ma sœur.

— C’est cela mais avant tout tu dois aller à l’école. Je te signale que tu es en troisième et que tu dois passer ton brevet. Même si ta sœur est morte, tu dois travailler. Que vont dire tes parents ?

Florent détourna son regard pour regarder les passants qui traversaient la rue bondée de Paris.

— C'est que mes parents sont occupés. Ils ne s’occupent pas de moi, c’était que ma sœur qui était là pour s’occuper du gamin que j’étais. De plus, j’avais besoin d’amour et à mes yeux ma sœur représente ma mère, ma sœur et mon pilier. La personne qui l’a tué, je le torturai pour qu’il souffre comme je l’ai souffert, je veux qu’il ressente la même chose, cette douleur qui te brûle les entrailles jusqu’à que tu souhaites en finir. Tout ce que je souhaite, c’est sa MORT !!

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