La Paysanne

13 minutes de lecture

1. Est-ce que rien ne se passe durant les cinquante premières pages ?

Je ne suis pas J.R.R Tolkien. L’action principale débute dès la première phrase du livre et l’action secondaire commence dans le cours du chapitre 3. À la page cinquante, il y a longtemps que toutes les actions sont lancées.

2. Est-ce que votre personnage principal est un jeune commis de ferme aux origines mystérieuses ?

Je ne suis pas David Eddings. Déjà c’est une fille. Ensuite elle connaît parfaitement ses origines. Elle n’est pas commis dans la ferme, elle est fille du propriétaire. Et sa tante n’a rien à voir avec Polgara.

3. Est-ce que votre personnage principal est l’héritier du trône mais ne le sait pas ?

Je ne suis toujours pas David Eddings. Absolument pas. Par contre ses descendants s’empareront du trône par la force. Mais ce n’est pas pour tout de suite. Elle ne le verra pas de son vivant. Même ses arrière-arrière-petits-enfants ne le verront pas. Et sa mère n’est pas la sœur de Polgara.

4. Est-ce que votre histoire porte sur une jeune personne qui devient adulte, gagne un grand pouvoir et vainc le grand méchant pas beau ?

Mon héros n’a rien à voir avec Belgarion. C’est une jeune personne qui devient adulte, gagne en maturité et engage des personnes pour vaincre le grand méchant à sa place. Je doute qu’on puisse comparer la maturité à une arme (quoique).

5. Est-ce que votre histoire narre une quête pour un objet magique qui va sauver le monde ?

Non. Pas d’orbe d’Aldur dans ce monde.

6. Ou alors une histoire à propos d’un objet qui va détruire le monde ?

Non. Pas de grimoire dans ce monde.

7. Est-ce que votre histoire se déroule autour d’une prophétie parlant de « l’Élu » qui sauvera le monde, tous les gentils clampins et les gentilles forces du Bien ?

Non. Nul ne peut prédire l’avenir.

8. Est-ce que votre roman contient un personnage dont le seul rôle est d’apparaître au hasard et de donner des informations ?

Non. Il n’y a pas de hasard dans mon histoire.

9. Est-ce que votre roman contient un personnage qui est en réalité un Dieu déguisé ?

Non. Parce contre dans le passé de ce monde, des individus se sont fait passer pour des dieux. Ils ont mal fini.

10. Est-ce que le grand méchant pas beau est en réalité le père du personnage principal ?

Je ne suis pas Georges Lucas. Tiens, on change d’auteur de fantasy. Mon méchant est beau, élégant, il la classe et il n’a pas d’enfant. Mon héroïne connaît son père, sa mère, ses frères et ses sœurs, Oh Oh et c’était le bonheur. SI j’avais une épée… Oups je m’emballe.

11. Est-ce que le roi de votre monde est un gentil roi abusé par un méchant magicien ?

J’ai déjà dit que je n’étais pas Tolkien. Dans mon monde, il y a plusieurs pays, plusieurs régimes politiques et certains rois sont eux même magiciens.

12. Est-ce que le terme « magicien distrait » décrit un de vos personnages ?

Non. (là je sèche, un roman que je n’aurai pas lu ?)

13. Pareil pour « un guerrier puissant, au cœur tendre mais un rien limité sur le plan intellectuel » ?

Je ne suis pas Robert Howard. J’ai un guerrier, limité sur le plan intellectuel mais pas tant que ça. Et il a le sens de l’humour. Cœur tendre, aucune idée. En tout cas, il est efficace et sait suivre les ordres (il n’est donc pas américain).

14. Pareil pour « un sage mystique, aux grandes connaissances mais qui refuse de donner des indications sur le déroulement de l’histoire pour des raisons personnelles et mystérieuses » ?

Non.

15. Est-ce que les personnages féminins de votre roman passent beaucoup de temps à se faire du mouron sur leur apparence physique, surtout quand le personnage principal traîne dans le coin ?

Ce questionnaire est orienté, il considère que le héros n’aime que les femmes, même si est lui-même une femme. Pour répondre vraiment à la question, mon héroïne se préoccupe de son apparence, surtout à l’adolescence. Mais c’est normal vu ce que lui a fait le méchant. À l’âge adulte, elle s’est habituée.

16. Est-ce qu’un personnage féminin est uniquement là pour être capturé et secouru ?

Je ne suis pas Walt Disney. J'ai un personnage féminin pour servir d’appât.

17. Est-ce qu’un personnage féminin n’existe que pour incarner les idéaux féministes ?

Je ne suis pas une Femen.

18. Est-ce que les termes « une aide cuisinière plus à l’aise avec une poêle à frire qu’avec une épée » décrit un de vos personnages féminins ?

Non

19. Est-ce que les termes « une guerrière plus à l’aise avec une épée qu’avec une poêle à frire » décrit un de vos personnages féminins ?

Je n’en ai aucune idée. À aucun moment ma guerrière ne passe derrière les casseroles. Je suppose qu’elle doit savoir faire sa tambouille en bivouac. Elle est souvent seule et elle n’a pas le choix. Mais j’ignore à quel point elle est douée.

20. Est-ce qu’un personnage de votre roman est parfaitement décrit avec les termes « un nain renfrogné » ?

Je ne suis pas Tolkien. Non.

21. Même chose pour « un demi-elfe déchiré entre ses héritages humain et elfique » ?

Quel auteur de fantasy a créé des hybrides ? Qu’il se dénonce immédiatement ! J’attends !

22. Avez-vous fait en sorte que les elfes et les nains soient amis, juste pour faire différent ?

Je n’ai pas mis de nain en scène.

23. Est-ce que tous les personnages d’une taille inférieure à 4 pieds sont uniquement là pour le comique ?

Les seuls personnages de moins de 4 pieds sont les bébés. Peut-on parler de personnages. Et puis il ne fait quasiment que téter de toute l’histoire ;

24. Pensez-vous que les deux seules utilisations d’un bateau sont la piraterie et la pêche ?

Je ne suis pas Angus Wells ni Robert Holdstock. Les bateaux servent aussi la guerre, le commerce et le transport. Les bateaux sont l’épine dorsale de mon monde.

25. Savez-vous quand la machine à faire des bottes de paille a été inventée ?

Je sais que les romains en avaient (ils appelaient ça esclaves), mais j’ignore quand ça a été inventé exactement. Depuis à mon avis aussi loin que l’agriculture.

26. Est-ce que vous avez dessiné une carte pour votre roman qui indique des lieux tels que « Les Terres Maudites », « La Forêt de la Peur », « Le Désert de la Désolation », ou n’importe quoi qui contient « de la Ruine » ?

Il y a bien un lieu appelé « désert empoisonné », mais son nom est à prendre au pied de la lettre. Sa traversée est mortelle si on sort de la route. Mais aucune Forêt maudite ou Cité de la peur.

27. Est-ce que votre roman comprend un prologue incompréhensible tant que le lecteur n’a pas lu tout le livre, et encore ?

Je ne suis pas Robert Jordan. Mon prologue ne fait qu’une ligne. Mais au fur et à mesure que l’on progresse dans l’histoire il prend tout son sens.

28. Est-ce le premier tome d’une trilogie ?

Non, je suis déjà en train d’écrire le 4e

29. Voire de 5 ou 10 tomes ?

Oui, mais chaque livre peut être lu indépendamment. C’est plus comme une série que comme un roman divisé en tome. Plusieurs histoires qui mettent en scène le même personnage.

30. Est-ce que votre livre est plus épais que l’annuaire (pages jaunes et pages blanches) de Paris ?

450 pages, c’est raisonnable.

31. Est-ce que rien ne se passe dans le précédent livre que vous avez écrit, mais vous pensez que vous être encore très loin de finir votre “histoire” et que cela nécessite un grand nombre de séquelles ?

C’est le premier. Et il s’en passe des choses.

32. Est-ce que vous écrivez des préquelles à votre série de livres, même si celle-ci n’est pas encore finie ?

Toujours pas David Eddings. Non, mais j’ai d’autres histoires qui se passent dans le même monde. Avant ou après donc, mais sans rapport direct avec celle-là.

33. Est-ce que votre nom est Robert Jordan et que vous avez menti comme un arracheur de dents pour être allé aussi loin ?

Robert Jordan fait des pavés. Il est capable d’écrire deux ou trois paragraphes sur un simple coup d’épée. On pourrait réduire ce qu’il écrit des trois quarts et garder un roman encore intéressant tout en devenant plus lisible. Ce n’est pas mon style. Mais pourquoi Jordan. Les questions font plutôt penser à David Eddings et son épopée la Belgariade ainsi qu’à la Trilogie des périls.

34. Est-ce que votre livre est fondé sur vos parties de jeux de rôle avec vos amis ?

Je ne suis pas non plus Raymond E. Feist.

35. Est-ce que votre roman contient des personnages transportés du monde réel vers un monde fantasy ?

Je ne suis pas Marion Zimmer Bradley.

36. Est-ce que certains de vos personnages principaux ont une apostrophe ou un tiret dans leur nom ?

Les deux existent en français (Valéry Giscard d’Estaing ou Jacques Chaban-Delmas par exemple ou O’Malley et O’Hara en irlandais) et ça n’a rien de choquant mais dans mon roman il n’y en a pas. Ce qui me choque, ce sont les chiffres ou les caractères bizarres (#!?) dans les noms.

37. Est-ce que certains de vos personnages ont un nom de plus de trois syllabes ?

Mon propre nom comporte plus de trois syllabes. En quoi est-ce choquant. Il me semble malgré tout que trois syllabes est le maximum dans mon roman.

38. Est-ce que vous ne voyez rien d’anormal à avoir deux personnages venant du même petit village appelés « Tim Umber » et « Belthusalanthalus al'Grinsok » ?

Tout dépend de leur histoire. À l’intérieur de ma propre famille il y a des noms aussi variés

39. Est-ce que votre roman contient des orcs, des elfes, des nains ou des hobbits ?

Non. Des humains, des bawcks, des edorians, des gems et des drows.

40. Pareil pour des “orkens” et des “Nahins” ?

Non. Orkant n’est pas une race mais une fonction.

41. Est-ce que vous avez une race qui commence par « demi – « ?

Non.

42. À n’importe quel moment de votre histoire, est-ce que les personnages principaux prennent un raccourci à travers d’anciennes mines de nains ?

Il n’y a pas d’ancienne mine de nain dans mon monde. Que des neuves. Et mon personnage n’y va pas. En fait, aucun nain n’apparaît.

43. Est-ce que vous écrivez vos scènes de batailles après les avoir jouées dans votre RPG préféré ?

Depuis la question 34 je n’ai pas davantage joué aux jeux de rôle.

44. Est-ce que vous avez créé les fiches-personnages de tous vos personnages principaux dans votre RPG favori ?

Je ne suis pas Alain Paris (premier français dans ce classement, à la question 44). Les fiches personnage me servent à assurer la cohérence de leurs actions. Elles sont la base de travail de tout romancier et n’ont rien à voir avec le RPG

45. Est-ce que vous faites des piges pour Wizards of the Coast ?

Je ne suis pas Drizz Do Urden. Je ne joue toujours pas aux jeux de rôle.

46. Est-ce que des tavernes existent dans votre livre uniquement pour que vos personnages puissent s’y bagarrer ?

Je ne suis pas John Ford. Une taverne sert à boire, manger, dormir et s’y distraire.

47. Est-ce que vous pensez savoir comment le féodalisme marchait alors qu’en vérité, vous n’y connaissez rien ?

La plupart des régimes politiques que j’ai mis en place sont inventés : pentarchie, démocratie théocratique, etc.

48. Est-ce que vos personnages passent une quantité de temps démesurée à voyager d’un endroit à un autre ?

Je ne suis pas Tolkien, Eddings ou Jordan. Les voyages sont longs quand tu n’as d’avion ou de voiture à ta disposition. Mais rien ne m’oblige à les détailler.

49. Est-ce que l’un de vos personnages principaux pourrait dire aux autres quelque chose qui pourrait vraiment les aider dans leur quête mais ne le fait pas pour ne pas gâcher l’intrigue ?

Non. Mais ils ne se disent pas tout.

50. Est-ce que vos utilisateurs de magie lancent des sorts facilement identifiables en tant que « boule de feu » et “éclair” ?

Ils pourraient. Mais ils préfèrent privilégier l’efficacité au spectaculaire. Les boules de feu sont lancées par des artificiers avec une catapulte standard et sont faites d’une jarre en poterie contenant un liquide inflammable.

51. Avez-vous déjà utilisé le terme “mana” dans votre roman ?

Je ne suis pas Bethesda Softworks.

52. Avez-vous déjà utilisé le terme « armure de plates » dans votre roman ?

Non. Même pas le terme

53. Les Cieux aient pitié de vous, utilisez-vous le terme « points de vie » dans votre ouvrage ?

Non

54. Réalisez-vous combien l’or pèse en vérité ?

Je ne suis pas la Banque de France, mais je sais que c’est 12 kilos le gros lingot. Mais les pièces d’or valent trop cher pour les besoins de mes personnages. Ils se contentent de petite monnaie en os ou en bois.

55. Pensez-vous que les chevaux peuvent galoper toute la journée sans se reposer ?

Je ne suis pas John Ford. Dans les films américains peut-être, dans la vraie vie non.

56. Est-ce que, dans votre roman, un personnage se bat pendant deux heures en armure de plates complète, chevauche pendant 4 heures puis fait délicatement l’amour à une servante consentante dans la même journée ?

J’en ai un qui est peut-être assez badass pour faire ça. Il faudrait que je lui demande. J’ai un doute quand même. En tout cas, il ne se bat pas pendant deux heures en armure de plaque. Ses combats durent beaucoup moins longtemps et il porte une cuirasse. Et après il ne fait pas l’amour à une servante consentante.

57. Est-ce que votre personnage principal a un marteau, une hache, une lance ou toute autre arme magique qui revient automatiquement quand il la lance ?

Je ne suis pas Stan Lee. Les emmerdes ça compte, mon personnage a beau les envoyer loin d’elle, ils reviennent toujours.

58. Est-ce que dans votre roman quelqu’un transperce une personne avec un cimeterre ?

Je ne suis pas Haroun Al Rashid. Non, mais après vérification c’est possible.

59. Est-ce que quelqu’un transperce une personne portant une armure de plates ?

Non. Mais il y a des arbalètes dans mon monde, ces armes en sont capables.

60. Pensez-vous que les épées pèsent 10 livres ou plus ?

De 1 kg à 2,5 kg pour les plus lourdes.

61. Est-ce que le héros tombe amoureux d’une femme inaccessible, qu’il atteindra plus tard ?

Non, elle est hétéro.

62. Est-ce qu’une large partie de l’humour de votre roman consiste en des jeux de mots ?

Non.

63. Est-ce que votre héros est capable de résister à plusieurs coups de l’équivalent fantasy d’un marteau de 10 livres mais est quand même menacé par une frêle donzelle avec une dague ?

Je ne suis pas Schwarzenegger. Aucune arme normale ne peut blesser mon héroïne. Mais il se trouve que la frêle donzelle est chef de l’armée de son pays, magicienne très puissante et ses armes n’ont rien de normales.

64. Pensez-vous qu’il faut, habituellement, plus d’une flèche en pleine poitrine pour tuer un homme ?

Non. Par contre, selon l’endroit ou elle se plante, ça peut prendre du temps.

65. Ne réalisez-vous pas qu’il faut des heures pour faire un bon ragoût, ce qui en fait un mauvais choix pour un repas « sur la route » ?

Je ne suis pas Bocuse. C’est pour ça que le fromage et le saucisson ont été inventés. Ou en l’occurrence la volaille marinée.

66. Avez-vous des barbares nomades, vivant dans la toundra, et consommant barils sur barils d’hydromel ?

J’ai des nomades mais leur mode de vie n’est pas abordé dans le roman. En tout cas, l’hydromel coûte cher, je doute qu’ils en consomment des barils.

67. Pensez-vous qu’hydromel est juste un joli mot pour remplacer bière ?

Ça n’a rien à voir.

68. Est-ce que votre histoire implique un certain nombre de races différentes ayant toutes exactement un roi, un pays et une religion ?

Pas des races (qui sont des variantes d’une même espèce) mais des peuples, chacun disposant de plusieurs États chacun avec leur régime politique et au moins un pays qui accueille six des sept peuples (ou sept des huit, ils ne sont pas d’accord sur le nombre de peuple).

69. Est-ce que la guilde des voleurs est l’organisation la mieux structurée et comptant le plus de membres dans votre monde ?

Si on considère les politiciens comme des voleurs, on peut dire oui. Autrement non. Les voleurs ne sont pas organisés en guilde. Mais il y a des bandes de pillards, dont celles du Poing, qui sévissent loin des villes.

70. Est-ce que le grand vilain pas beau punit les erreurs insignifiantes par la mort ?

Non.

71. Est-ce que votre histoire raconte les aventures d’une équipe de guerriers de top niveau qui prennent en chemin un barde nul en combat mais qui joue du luth ?

D’abord mon barde ne joue pas du luth mais de la guitare. Ensuite il n’est pas trouvé en chemin mais dès le début de l’expédition, ensuite il est lui-même bon guerrier enfin c’est lui qui commande la troupe. Ça compte ? Et pour finir ce n’est pas un barde, mais une barde, guerrière et cheffe.

72. Est-ce que le “Commun” est la langue officielle de votre monde ?

Il y a plusieurs langues, sans compter leur patois. Mais deux d’entre elles servent de lingua franca.

73. Est-ce que la campagne de votre monde regorge de tombes et de cimetières remplis d’anciens objets magiques que personne n’a pensé à voler durant tous ces siècles ?

Ils sortent d’une guerre qui a laissé plus de morts que de survivants. Il doit y avoir beaucoup à ramasser et peu de monde pour le faire. Mais à mon avis les objets magiques intacts doivent être rares. Et de toute façon, s’il y en a, ils ne sont pas recensés. D’ailleurs, je ne connais aucun aventurier qui se soit lancé dans ce genre de quête.

74. Est-ce que votre livre est, de façon basique, une réécriture du Seigneur des Anneaux ?

Pas du tout.

75. Relisez cette question et répondez franchement.

Mon héroïne veut juste sortir une jeune fille de l’enfer de l’esclavage pour la rendre à ses parents. Mes autres personnages ont leurs propres motivations. Aucun ne cherche à sauver le monde. Même le méchant ne veut pas détruire le monde.

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