Aladdin

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Image de couverture de Aladdin

Il était une fois dans une ampoule....

ALADDIN


         Dans les rues d'une ville orientale, un jeune orphelin profite d'une minute d'inattention pour chaparder un pain chaud sur l'étal d'un boulanger (Ça commence bien ! Je dois raconter l'histoire d'un voleur). Malheureusement l'artisan aperçoit le voleur et crie tellement fort que les gardes rappliquent. Ils poursuivent le jeune homme à travers les rues. Au fond d'une impasse, le lieutenant sourit et dit :

  •  Aladdin encore toi, cette fois tu ne t'en sortiras pas.  

 (Techniquement il doit s'en sortir puisque c'est le héros de l'histoire.). À l'instant où le garde s'apprête à attraper Aladdin, une main géante s'empare de l'adolescent (Carrément on la joue miracle !). Le jeune homme est déposé quatre ruelles plus loin, il en profite pour manger son pain. Son maigre repas terminé, il retourne dans le grand boulevard, afin de plumer deux ou trois touristes. C. R. S et gendarmes empêchent les braves gens de traverser. Soudain, venant du Soudan, un régiment militaire se dirige vers le palais insultant (Non désolé, je voulais dire du sultan.). Les soldats précèdent une voiture de sport, à son bord un prince du pétrole (Il n'y a pas un anachronisme quelque part ?). Aladdin pense que ce jeune émir a de la chance, il a le droit de draguer la princesse. Le lendemain, le roi du pétrole repart aussi précipitamment qu'il est venu (Étrange comportement !). Comme tous les matins, Aladdin entreprends de voler son pain quotidien, mais cette fois, des agents du F. B. I l'attendent et l'arrêtent.


  •  Au nom de la loi je vous arrête, vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz sera retenu contre vous au tribunal.
  • (Oui c'est bon on a compris)
  • Désolé monsieur le narrateur, mais on doit lui lire ses droits sinon il y aura vice de procédure.
  • (Bon d'accord, mais déjà la présence du F. B. I dans une ville d'orient au moyen âge ce n'est pas logique, enfin bref).

Aladdin est donc conduit au commissariat central, le juge qui est aussi le premier ministre (même à cette époque il y avait cumul des mandats) se présente :

  • Je suis le grand juge et premier ministre Caffar.


Il est tout de noir vêtu, avec une barbe noire, des yeux noirs (Et sa couleur préférée ?)

  • Le rouge.
  • (Ah bon ? D'accord !).


        Il condamne le jeune voleur à la mort par décapitation (Tout ça pour un morceau de pain ?)

    • Oui, c'est écrit dans le code pénal. Regarde bien.
    • art. 125. 2 : en cas de vol de pain, le coupable sera condamné à la décapitation. Pour tout autres vols une peine maximum de deux coups de fouets.
    • (Puisque c'est écrit, désolé Aladdin, tu n'as pas de chance.)
    • La prochaine fois je braquerai une banque.


              Aladdin n'a pas d'autre choix que d'accepter sa condamnation, mais le juge lui propose un marché (personnellement je prendrai la mort, il a l'air louche celui-là !). Le jeune homme accepte la proposition. Caffar et Aladdin avancent dans le désert en pleine nuit. Soudain au Soudan (Non je plaisante, bon je reprends.). Le premier ministre ordonne au jeune homme de s'arrêter, il sort une chaîne en or massif (12 carats à peine) et assemble un cœur à partir du pendentif (Celui de 12 carats). L'objet s'élève dans les airs. Puis s'enfonce dans le sable. Celui-ci se transforme en une caverne géante (Pour l'originalité c'est un zéro pointé.). Le premier ministre ordonne à Aladdin d'entrer et de prendre la lampe qui s'y cache. Le jeune homme pénètre dans l'antre, descend l'escalier en colimaçon, puis glisse maladroitement et détale toutes les marches sur le postérieur (Enfin de l'action !). Se relevant péniblement, il observe les lieux et découvre mille et une merveilles.

      • Oh la caverne d'Ali Baba !
      • (Non, pas vraiment !)
      • Ça doit être la boite de pandore ?
      • (Non plus. Cherche encore, ça rime avec oseille.)
      • Je ne sais pas.
      • (La caverne aux merveilles tout simplement.)

        • Ah oui c'est logique !


            Il s'avance lentement dans le souterrain et essaye de ne pas céder à la tentation. Il trouve la fameuse lampe, il la ramasse et retourne vers la sortie. Il remet l'objet au premier ministre qui pour le remercier l'enferme dans la caverne. (Déjà la fin de l'histoire, le pauvre mourir comme ça ?).  Enfermé dans le noir, Aladdin sort de sa poche une torche, appuis sur le bouton mais rien ne se produit.

        • Je ne comprends pas, j'ai changé les piles hier soir.

        Brusquement, il a un doute.

        • Je crois que j'ai donné ma lampe à Caffar et garder l'autre. Il ne me reste plus qu'à mettre de nouvelles piles.

            Il dévisse le fond de l'objet, subitement sort un homme tout bleu avec un bonnet blanc (Mais c'est un... schtroumpf !).

        • Des millénaires dans la caverne aux merveilles ça vous fout un de ces torticolis. Accroche-toi pe..
        • (Stop, stop, stop, la souris la plus célèbre du monde va nous faire un procès.)

            Le machin bleu apprend à Aladdin qu'il peut lui exaucer trois souhaits (Réfléchis bien et pas de connerie.).

        • Tu parles d'un cadeau, je suis coincé ici.
        • Ouais ben souhaite sortir, je ne vais quand même pas me faire avoir comme un bleu.
        • (Jeux de mot à deux sous et  il connait aussi la version pour enfant.)

            Aladdin souhaite sortir de la caverne et le lutin bleu réalise son souhait. Puis le jeune homme désire draguer la princesse. Le génie (si on peut appeler ce truc un génie) transforme le pouilleux en prince et prépare un défilé digne du plus grand cirque du monde. La troupe entre en fanfare dans la ville d'orient (Quelqu'un devrait nommer cette ville ? Maintenant qu'on arrive à la fin, cela ne sert plus à rien). Ils pénètrent dans le palais du sultan qui les reçoit en les insultant. Seul le prince Aladdin est autorisé à rester.

        • Je me nomme Aladdin Ledébile.
        • (Ledébile, ça lui va bien comme nom !)
        • Je ne te gêne pas ? Ce n'est pas parce que tu es le narrateur que tu peux te permettre de me couper la parole.
        • (Oui c'est bon, ce n'est pas la peine de t'énerver.)
        • Si, j'en ai marre des petits présomptueux qui se prennent pour dieu
        • (Tu le prends comme ça, tu vas le regretter.)
        • Tu vas me faire quoi ?
        • (Tu verras, la vengeance est un plat qui se mange froid.)

            Aladdin et le sultan insultant parlent durant des heures. Le monarque finit par accorder la main de sa fille à Ledébile, mais Caffar apparait et reconnait le pouilleux qui l'a arnaqué.

        • Je n'ai arnaqué personne, je me suis trompé. Cela arrive non ?
        • (Ça reste à prouver !)

        Le premier ministre réclame la mise sous les verrous du jeune homme, mais celui-ci profite d'un moment d'inattention et paye les gardes avec l'argent qu'il vient de dérober au sultan. Les soldats attrapent Caffar et le mettent en prison pour tentative de corruption. (Quelqu'un m'explique ?) Le mariage a lieu avant qu'Aladdin puisse voir la mariée. Avant la nuit de noce, le jeune homme souhaite libérer le lutin bleu. (Merci Aladdin maintenant, je vais pouvoir me venger). Le jeune marié retrouve sa femme et la déshabille, il est tout fier de lui, quand il retire la petite culotte en soie, une chose inattendu apparait (Je n'ose le dire et laisse votre imagination le deviner). Aladdin regrette d'avoir rencontré le génie, mais il est trop tard il a épousé un homme. Aujourd'hui il n'est pas heureux et n'aura jamais d'enfants.


        Moralité:

        Aladdin, la prochaine fois tu ne t'énerveras pas.

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        AladdinChapitre2 messages | 8 ans

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