Dans le 1er tome...

8 minutes de lecture

Hello !

Oui, c'est bien moi, et non, je n'ai pas disparu malgré ma loongue absence xD

J'ai fait une fiche récapitulative de tous les personnages / créatures rencontrés dans le 1er tome, à destination des lecteurs. Elle résume aussi certains termes spécifiques, ainsi que les évènements du tome 1 (parce qu'en tant que lectrice je déteste oublier le début de l'histoire quand j'entame la suite !).

Il y a pas mal à d'humour à certains moments afin de rendre ça plus digeste (j'ai notamment comparé Aaron à un cornichon qui pique xD)

Si cet aide-mémoire vous est utile, tant mieux !

→ Si vous le lisez, n'hésitez pas à annoter des choses si besoin, car il aura pour vocation d'être présent dans le livre publié ! Sauf que certaines choses sont certainement brouillonnes ou mal amenées x)

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- Petit lexique -

Strate / Mégastructure / Vingt-Cinquième heure : la dimension parallèle d’où proviennent Aegeus et toute sa bande. L’auberge permet d’y entrer ou d’en sortir. Il s’agit d’un monde urbain, où se trouvent des copies de toutes les grandes villes du monde. Personne ne sait qui l’a créée, ni quand, mais il s’agissait à l’origine de la dernière minute des vingt-quatre heures. C’est un refuge pour les immortels et créatures chimériques, mais d’après Aegeus, elle prend l’eau, souffre de la pollution et se « dérègle » de plus en plus. Elle suit un fonctionnement étrange : la ligne Est-Ouest est une ligne temporelle, qui influence le corps des êtres vivants. Ainsi, se rapprocher de l’Est fait vieillir, alors qu’aller à l’Ouest fait rajeunir. S’y déplacer du Nord au Sud vous maintient éternellement dans votre corps actuel.

Les vingt-quatre heures : désigne notre monde, en opposition avec la Vingt-Cinquième heure.

Nivée : créature fantastique dont l’existence n’est pas prouvée dans notre monde, mais qui vit bel et bien. (Équivalent de « cryptide »)

Boyards : dans la Strate, désigne les vassaux d’un immortel ou d’un chef de secteur. Attention, un boyard n’est pas un esclave. Un boyard est considéré comme un être intelligent et libre, il est payé ou protégé par son suzerain, là où un esclave appartient à son maître et est dressé tel un animal. Les monstres de combat, par exemple, sont pour la plupart des esclaves.

- Ce qu'il faut savoir sur les personnages -

Cornélia : l'aînée des deux sœurs, grande et maigre (elle culmine à un mètre quatre-vingts). Aegeus, avec son tact coutumier, la compare à un « raisin sec planté sur un cure-dent ». Elle fait preuve d’assez de méfiance pour deux (heureusement, car Blanche en est dépourvue.) Même si elle trouve souvent sa petite sœur insupportable, elle est capable d’à peu près tout pour la protéger. À la fin du tome 1, Iroël lui fabrique un masque de tzitzimitl, un démon aztèque, qui lui permet de se transformer.

Blanche : la cadette âgée de dix-huit ans, haute d'un mètre cinquante-six (le moindre centimètre est important). Elle a hérité de tout le capital familial de témérité et d’inconscience. Fascinée par la Strate et ses habitants, une bonne partie des mésaventures du tome 1 lui sont dues. C’est notamment elle qui invite toute la bande d’Aegeus à venir occuper leur appartement, en laissant sa fenêtre ouverte. (La légende mentionne un post-it portant les mots « Aegeus et Iroël, vous êtes les bienvenus, par contre l’autre malpoli reste dehors ».) C’est elle aussi qui les espionne joyeusement à l’auberge et découvre leur but : mener un convoi de créatures fantastiques dans le monde réel. Grâce au masque fabriqué par Iroël, elle peut se transformer en raijū, une sorte de belette noire et or.

Greg : le chat des deux sœurs (peut-on appeler cela un chat ?). Cet énorme matou galeux adore voler de la nourriture, uriner sur les portes qui lui résistent et suivre les sœurs partout où elles vont. Parfois, il fait même preuve d’un curieux instinct de protection envers elles. Il s’entend relativement bien avec Pouet, le bébé tarasque.

Iroël : le jeune sans-abri mystérieux qui, au début de l’histoire, disparaît corps et biens en abandonnant des créatures devant leur porte. Il a l’habitude de voler des bébés monstres aux immortels qui les maltraitent. Aussi généreux et courageux que dépourvu de sens logique, il récidive plusieurs fois et leur confie Pouet, un bébé tarasque, puis Oupyre, un lièvre carnivore, ainsi qu’un dragon orchidée et un basilic aveugle. Il maîtrise la « magie d’artisan » et fabrique des masques avec des matériaux de récupération, qui ont le pouvoir de métamorphoser leurs porteurs. Blanche a le béguin pour ce garçon à la peau cuivrée, aux yeux noirs et aux cheveux ébouriffés. Après une altercation avec des archanges, elle a découvert sa véritable nature : Iroël est le fils d’un archange et d’une humaine, et a été amputé de ses ailes dans son enfance.

Aegeus : deux mètres de haut, des dreadlocks blonds, des yeux clairs comme de l’eau et de minuscules écailles sur la peau, il dégage une aura séduisante à laquelle Cornélia a bien du mal à rester insensible. Il vient de la Strate et apprend aux sœurs que ce monde subit le contrecoup du réchauffement climatique. C'est l'organisateur du convoi : il veut mener des créatures de la Strate à l’abri dans le monde réel, en Amazonie.

Il confie à Cornélia qu’il a « deux corps, un humain et un autre ». C’est une créature inconnue qui ne peut retrouver sa vraie forme qu’avec son orbe. Les sœurs ne savent pas à quoi ressemble cet orbe, qui a été volé par Iroël. Le garçon utilise son larcin pour faire pression sur Aegeus et lui extorquer des places gratuites dans le convoi, pour lui et ses bébés monstres. En conséquence, Aegeus le hait profondément. Il attend d’être loin des immortels qui protègent Iroël pour pouvoir le torturer et récupérer son bien.

Aaron : le second d’Aegeus, qui le suit comme son ombre. Petit par la taille, mais redoutable de caractère (un peu comme un cornichon, dont il partage d’ailleurs l’aigreur), c’est un adolescent de dix-sept ans. Lorsqu’une meute d’anges attaque les deux sœurs, dans la rue, il vient à leur rescousse et Cornélia découvre qu’il peut se transformer en une bête aussi grosse qu’un ours, à l’énorme gueule pleine de dents : un crocotta. Malgré leurs tentatives pour lui tirer les vers du nez, les sœurs parviennent juste à savoir qu’il est un changelin, et qu’il a été créé par les fées. La métamorphose est pour lui un supplice, bien pire que ce qu’elles vivent avec leurs masques.

Enzo : un jeune homme blond qui faisait partie des boyards d’Aegeus. On le voit dans le prologue du tome 1 : il se fait éventrer par une harpie lorsqu’une razzia est lancée sur le territoire d’Aegeus. (Tous seront tués, le secteur sera dévasté puis annexé par l’immortel Actéon.) Enzo était l’ami d’Aaron.

- Les nivées rencontrées dans le tome 1 -

Pouet : le bébé tarasque qui est confié aux sœurs au début de l’histoire. Iroël l’aurait sauvé d’un immortel, dans la Strate. D’un noir d’encre, il compte six pattes griffues et une carapace hérissée de pointes, ainsi qu’une gueule pleine de dents. Bref, pas franchement l’idéal pour un câlin, et pourtant cette petite bête est une vraie boule d’amour.

Oupyre : un jeune wolpertinger femelle, également confié aux sœurs par Iroël (du point de vue de Cornélia, il aurait largement pu s’en passer.) Cette créature redoutable ressemble à un lièvre argenté, mais elle possède des bois de cerf et des ailes. (Étrangement, les sœurs ne l’ont jamais vue voler.) C’est surtout une créature carnivore, qui mange les êtres humains. On se souviendra de son arrivée chaotique chez les sœurs, et de l’oreille de Blanche qu’elle a mangé aux trois-quarts. Au final, avec de multiples précautions, les sœurs parviennent à cohabiter avec elle, jusqu’à un point où on pourrait presque – presque – la qualifier d’apprivoisée. Elle terrifie Greg, qui a bien failli finir dans son estomac, mais s’entend plutôt bien avec Pouet.

Le dragon orchidée : une petite créature adorable, qui a également fini chez les sœurs. C’est surtout Blanche qui s’en occupe, ce qui ne demande pas trop d’efforts, étant donné qu’il vit dans un pot de fleur et ne se nourrit pas l’hiver.

Le basilic : sauvée par Iroël, cette pauvre bête a été énucléée. Elle ressemble à un mélange de coq et de dragon, ce qui donne quelque chose d’équivalent au vélociraptor, mais avec des ailes de chauve-souris. Craintif et pas très futé (c’est le moins qu’on puisse dire), le basilic est le seul qui n’arrive pas à s’adapter à l’appartement, et qui n’accepte pas les sœurs. Dans la débâcle de la fin du tome 1, quand les archanges mettent le feu à l’immeuble, il finit piégé dans l’incendie malgré les efforts de Cornélia pour le sauver. Aegeus parvient à le sortir des flammes, mais l’animal a entièrement brûlé et bien que Cornélia veuille croire le contraire, Aegeus lui assure qu’il ne survivra pas.

Algarade, La Mouche : deux des monstres de combat qui appartiennent à Aegeus. Algarade est un qilin, créature à mi-chemin entre le cheval et le dragon, et la Mouche est un éale, une énorme bête qui tient de l’hippopotame et du sanglier. Tous deux sont redoutables à leur manière. Dans le tome 1, Aegeus les cache d’abord à l’auberge, puis ils passent quelques jours dans l’immeuble des sœurs (dont Aegeus a tué certains habitants). Parmi les autres monstres d’Aegeus se trouvent une coulobre, un dragon zonure, un arkan sonney, des oiseaux multicolores, plusieurs darts ainsi qu’un matagot enfermé dans un coffre noir, que les sœurs n’ont jamais vu. (Se référer au bestiaire du tome 1 pour plus de détails)

Asmar : le monstre d’Enzo et Aaron, qui se fait abattre par les harpies dans le prologue du tome 1. De la même espèce que Pouet, c’était une tarasque adulte.

- Les immortels rencontrés dans le tome 1 -

Actéon : chasseur prodigieux issu de la mythologie grecque, c’est surtout un immortel connu et redouté dans la Strate. Les sœurs le connaissent essentiellement pour son innombrable meute de molosses, et sa faculté de changer de visage et de genre (il aurait mille identités différentes). Après avoir annexé le territoire d’Aegeus dans le prologue du tome 1, il cherche à empêcher la création du convoi. Iroël est également l’une de ses cibles, car il lui aurait dérobé des monstres de valeur. Un soir, l’appartement des sœurs est repéré par l’un de ses chiens, mais Aegeus le capture avant qu’il n’ait pu ramener la meute jusqu'à eux. Aegeus utilise son otage pour faire pression sur l’immortel, qui tient à ses chiens comme à la prunelle de ses yeux… et ça marche : Actéon les laisse tranquille jusqu'à la fin du tome 1.

Argos : un autre immortel dont les sœurs auraient préféré se passer. Ce géant cannibale, au visage presque humain, possède un somptueux plumage de paon. Il porte cents yeux sur ses plumes et est connu pour engraisser des humains d’élevage, dont il se nourrit. Il rend visite aux sœurs dans leur appartement, une nuit, et interdit à Aegeus de faire passer le convoi chez lui. Il craint que ses boyards, créatures et autres sujets n'en profitent pour fuir la Strate.

Morta : petite femme revêche et rabougrie par l’âge, c’est la tenancière de l’auberge de la Vingt-Cinquième heure. Il s’agit d’une des trois Parques (ou Moires) mythologiques. Elle « entend » le futur et peut prévoir les évènements à venir. Son auberge labyrinthique n’a pas de fin connue. Elle dispose apparemment de plusieurs entrées et sorties dispersées sur le territoire français.

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