Silence
Ce silence sombre et assourdissant envahissait son être. Son corps pleurait à chaudes larmes alors que ses yeux ne voulaient entendre que le bonheur.
Depuis bien longtemps déjà, l’avide envie de vie n’était plus qu’un songe. Dehors, Les quelques vagues reproductions de faune ou flore que l’on pouvait trouver ne donnaient qu’un aperçu flou de ce qui avait été. Personne ne les regardait vraiment. Les bruits mécaniques qui s’échappaient de leurs démarches lentes ne cessaient de vous rappeler les fautes commises, la corruption des êtres, l’avarice personnelle dont nous avions fait preuve, les appels d’un monde que nous avions ignorés jusqu’à ce qu’il s’assèche dans un vacarme incroyable.
Aujourd’hui, il ne reste que ce silence. Ce silence sombre et assourdissant qui envahissait son être, son corps qui pleurait à chaudes larmes alors que ses yeux ne voulaient entendre que le bonheur.
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