Ballade en poésie au rythme des Hélas

Virevolte sans fin au grés des espoirs tors

Et du temps assassin faisant les âmes lasses

De ces vies sans magie où attendre la mort. 

Musique au gré du spleen invoque les jadis

Où l'on croyait encore et l'on pouvait voir

Fleurir l'humanité au gré des préjudices

Qu'elle savait combattre en repoussant le noir.

Sonate en clair de lune a l'image des Parques

Penchées sur le destin d'une espèce esseulée

Car dichotomisée sans se donner de marques

Pour la guider enfin vers la maturité. 

Tribale cadencée de la houle du Styx

S'invite dans l'obscur du vivant solitaire

Là où le monde est laid et l'autre un préjudice

A vaincre ou à subir, regardé de travers.

La fugue en poésie de l'âme d'un poète

Alimentée des maux de l'être humain en pleurs

Sans même le savoir, peinture d'un esthète

Jouant un requiem ironisant la peur.