HIVER D'ANTAN 5

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CHAPITRE 5


Le gel qui emprisonnait la moindre flaque d'eau, nos glissades, sur des couvercles de comportes improvisés en luges.

Nos souffles fumaient dans l'air du matin, quand nous allions à l'école par « Le Petit Chemin » serpentant entre les arrières des jardins et des prés pour les chevaux.

Et les dimanches, nous allions à la messe obligatoire, par le même sentier. Nous faisions une halte chez le boulanger et nous partagions en deux l'argent destiné à la quête, pour acheter des poire en chocolat à la liqueur, emballées de papier doré... Charité bien ordonnée commence par soi même.

Je me souviens encore de la chaleur douce et de l'odeur du magasin, avec sa buée sur la vitrine ...

à suivre ...

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