LE COEUR HURLE LA COLERE
(écriture brève dans un temps de doute. un temps de fou. un temps de flou.
la tempête.)
Le cœur hurle la colère.
Le deuil en fièvre amère.
En tiède averse.
C’est l’histoire d’une douleur qui ne s’éteint jamais,
D’un feu pérenne aux cauchemars indolores.
D’un appel à l’aide dans les abysses secouées
Couvert par le sanglot des sirènes incolores.
Le temps se termine.
Le corps à l’atrophie.
Pourtant tout défile.
Trop vite.
Trop sale.
La Terre comme sarcophage,
L'entaille aux entrailles.
C’est l’histoire d’une âme en berne,
Une âme qui pleure,
Une âme qui saigne.
C’est l’histoire d’une peur,
La peur de perdre.
L’angoisse aux lèvres.
En houle dans les ténèbres.
Le récif griffe.
Le récif happe.
La mort se relève.
Elle se relèvera toujours.
Parce que c’est facile de perdre.
Et quand les repères s’éteignent,
L’essence s’immole et s'affaisse,
En l’ombre seule de soi-même.
Et c'est dans la rivière de la détresse,
Que le cœur hurle la colère.
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