COULEUR NUIT
https://youtu.be/4ThMQLdzhdo
(INSTRU)
Le cœur qui bat pour des gens en galère des gens en trépas
Un univers qui s'ouvre en deux deux êtres qui se cherchent pernicieux
Perdus dans l'univers perdus entre leurs amours dans leur guerre
Dans leur chair qui cherche toujours à bien faire à pas s'perdre
A plus s'en faire de cette misère qui broie qui brule la Terre
Une danse des sens des mains des hanches pour maîtriser l'aisance
Et enfin dans un bal d'innocence ils lâchent et délivrent leurs essences
Dans cette nuit.
Cette nuit.
Dans la nuit noire
La nuit noire qui crame leur désespoirs
Qui les fait vibrer et vrombir dans l'espoir
Dans le lien qui les lie comme un casse-tête qui s'éteint
Comme la douleur qui s'éloigne en demi teinte
Ils sont plus que deux dans cette nuit noire
Les lèvres se mordent les corps se tordent
Enfin ivres et livrés à eux ils s'envolent ouais
Ils s'envolent,
ils dérivent dans ce ciel qui les déchirent qui les attirent
Des contre-sens sans aucune maîtrise et pourtant pourtant
Des étoiles dans les rétines qui les font se croire plus vivants
En effervescence avec leurs tripes qui fondent dans les lueurs de la ville
Plus dansant encore leurs corps collés dans l'ivresse dans l'altesse charnelle qui les croque et qui vibre à toute vitesse
Dans la nuit noire ouais
Dans la nuit d'or
Qui dort dehors ouais le froid de l'hiver qui ronge leur chair
Sous ces pont qui s'engouffre quand la lune s'éveille sur les ruelles
De la ville en péril en harmonie avec les oiseaux qui subliment cette douce nuit.
L'homme cherche à chauffer ses heurts la chaleur dans les veines dans le sang la chaleur
La nuit est noire la nuit et d'or comme un silence qui réveille les tords
Dans les rêves qui inonde d'étoiles comme des trêves
Avec les batailles qui s'enchaînent qui déraillent contre un être en rafale
La nuit d'or pour ce pauvre qui dans les contes se réconforte de la honte
Qu'un lui jette dans les regards ils sont ignobles pourtant comme les braises d'un volcan
Comme les charmes d'une amantes dans cette nuit d'or étincelant
La nuit d'or ouais
La nuit sombre
Celle où dansent et s'emmêlent toutes les ombres
Le malice aux vents qui emportent ce qu'il reste des raisons
La drogue dans les névroses qui flingue la fin des déraisons
Les âmes sous les sol dans les abysses les impacts dans la rétines
Les deux corps se soulagent se démêlent de cette fatigue
Deux plaques qui s'approchent et qui s'éloignent et dérivent
Dérisoires elles ne fonctionnent plus qu'avec la rime
La rime qui les fait battre encore un peu qui les dévient à la fois au passé à l'avenir
La nuit d'étoiles
Qui dépeignent ces saletés d'âmes dans les couleurs pastels des mauvaises toiles
Des esprits des spectres gravés comme sur la peau marque d'un réel dans les entrailles
Une ville qui assomme qui s'illumine sous la nuée d'étoiles
Et les yeux dans les yeux enfin les doigts se rejoignent
Ouverts à tord contre les reines contre les rois contre les perles et les grêles
Contre les astres et des dieux qui s'en mêlent
Ils luttent encore un peu à la porte de l'enfer et enfin ils s'aiment
Ils s'aiment sous ce pont sous cette ville sous ces étoiles ils s'aiment
Dans le froid comme un silence
Dans le glas comme l'évidence
Enfin ils sont liés à l'enivrance.
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