COULEUR NUIT

3 minutes de lecture

https://youtu.be/4ThMQLdzhdo

(INSTRU)



Le cœur qui bat pour des gens en galère des gens en trépas

Un univers qui s'ouvre en deux deux êtres qui se cherchent pernicieux

Perdus dans l'univers perdus entre leurs amours dans leur guerre

Dans leur chair qui cherche toujours à bien faire à pas s'perdre

A plus s'en faire de cette misère qui broie qui brule la Terre

Une danse des sens des mains des hanches pour maîtriser l'aisance

Et enfin dans un bal d'innocence ils lâchent et délivrent leurs essences

Dans cette nuit.

Cette nuit.

Dans la nuit noire

La nuit noire qui crame leur désespoirs

Qui les fait vibrer et vrombir dans l'espoir

Dans le lien qui les lie comme un casse-tête qui s'éteint

Comme la douleur qui s'éloigne en demi teinte

Ils sont plus que deux dans cette nuit noire

Les lèvres se mordent les corps se tordent

Enfin ivres et livrés à eux ils s'envolent ouais

Ils s'envolent,

ils dérivent dans ce ciel qui les déchirent qui les attirent

Des contre-sens sans aucune maîtrise et pourtant pourtant

Des étoiles dans les rétines qui les font se croire plus vivants

En effervescence avec leurs tripes qui fondent dans les lueurs de la ville

Plus dansant encore leurs corps collés dans l'ivresse dans l'altesse charnelle qui les croque et qui vibre à toute vitesse

Dans la nuit noire ouais

Dans la nuit d'or

Qui dort dehors ouais le froid de l'hiver qui ronge leur chair

Sous ces pont qui s'engouffre quand la lune s'éveille sur les ruelles

De la ville en péril en harmonie avec les oiseaux qui subliment cette douce nuit.

L'homme cherche à chauffer ses heurts la chaleur dans les veines dans le sang la chaleur

La nuit est noire la nuit et d'or comme un silence qui réveille les tords

Dans les rêves qui inonde d'étoiles comme des trêves

Avec les batailles qui s'enchaînent qui déraillent contre un être en rafale

La nuit d'or pour ce pauvre qui dans les contes se réconforte de la honte

Qu'un lui jette dans les regards ils sont ignobles pourtant comme les braises d'un volcan

Comme les charmes d'une amantes dans cette nuit d'or étincelant

La nuit d'or ouais

La nuit sombre

Celle où dansent et s'emmêlent toutes les ombres

Le malice aux vents qui emportent ce qu'il reste des raisons

La drogue dans les névroses qui flingue la fin des déraisons

Les âmes sous les sol dans les abysses les impacts dans la rétines

Les deux corps se soulagent se démêlent de cette fatigue

Deux plaques qui s'approchent et qui s'éloignent et dérivent

Dérisoires elles ne fonctionnent plus qu'avec la rime

La rime qui les fait battre encore un peu qui les dévient à la fois au passé à l'avenir

La nuit d'étoiles

Qui dépeignent ces saletés d'âmes dans les couleurs pastels des mauvaises toiles

Des esprits des spectres gravés comme sur la peau marque d'un réel dans les entrailles

Une ville qui assomme qui s'illumine sous la nuée d'étoiles

Et les yeux dans les yeux enfin les doigts se rejoignent

Ouverts à tord contre les reines contre les rois contre les perles et les grêles

Contre les astres et des dieux qui s'en mêlent

Ils luttent encore un peu à la porte de l'enfer et enfin ils s'aiment

Ils s'aiment sous ce pont sous cette ville sous ces étoiles ils s'aiment

Dans le froid comme un silence

Dans le glas comme l'évidence

Enfin ils sont liés à l'enivrance.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Naly ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0