DEUX ÂMES DEUX FLAMMES (INTRO)

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Les deux cœurs battent.

Parfois au même rythme souvent écarlates.

Les deux corps se battent.

Parfois au même rythme souvent acariâtres. Deux visages luttent ; ombre d'un doute ombre d'un rire mais jamais dupes. Deux têtes pensent. Deux têtes chassent. Deux têtes dansent. Deux têtes clamsent. Concert loufoque. Chœur désinvolte. Elles sont sans les mêmes manies ; mais putain qu'elles sont en harmonie. Une magie un destin une folie un dessein. Elles se cachent un tel dessin. Elles se voilent volage dans leurs bassins. Nuées nocturnes qui rappellent qu'elles sont deux dans la danse. En guise de fond ; un opéra qui flanche. Les mauvaises notes se succèdent ; et les mauvaises filles elles cèdent. Elles cèdent à la fièvre de ces pas maudits qu'elles opèrent. Elles cèdent à l'algèbre d'une chimie qui s'empare d'elles.

Elles sont deux ; deux cœurs deux corps deux visages deux têtes.

Deux. Ouais elles sont deux.

Une guerre mal engagée qui peine sans relâche. Une mode envisagée qui veine entache. Elle se tâche elle se fâche. Elle lasse. Et pourtant elle intrigue ; et pourtant c'est futile. Choses qui déplaisent à ces humeurs avariées. Flingue qui dégaine à ces émois trop variés. Si elles dansaient sur un piano de noir de blanc. Si elles étaient sur ces tableaux de peintres d'argents. Portraits faux qui mentiraient qu'elles ne seraient sur la même touche.

Une note noire.

Une note blanche.

Qui fondent pourtant ce beau mélange. Si dégoûtante et si envoûtantes. Elles charment des larmes qui désarment si déroutantes. Faux semblant. Amour prenant. Amour poignant. Amour cinglant. Théorème sans réponse sans x sans y pour y répondre.

Et pourtant.

Elles sont deux. Ouais bordel elles sont deux. Deux bêtes sans domestique. Que faire sans l'origami. Magie qui les plie qui les déplie à l'infini. Jusqu'à former ce doux signe. Pure de beauté. Preux de bonté. Pourtant si brut. Peint dans une seule teinte. Peint dans une hâte.

C'est ce qu'elles ont. C'est ce qu'elle sont. Peu de couleurs sur la palette. Peu de bagages sinon des miettes. Ce qu'elles picorent ce qui obsède tant leurs mirettes.

Éphémères maintenant et pourtant elles sont éternelles. Diamants désintègres ; anges aux ailes ternes. Elles sont éternelles elles gravent le temps. Elles gravent ces vents. Tempêtes sur ces perles d'iode sur ces merveille des aubes. Aubes éternelles ; heures intemporelles. Heurts invaincus qui ont vaincus ces hommes abattus.

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