Chapitre 7.2 - Le musée

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[...]

Un immense squelette de reptile, suspendu au plafond, accueillit le duo dans l'immense hall du musée. Lieu centrale du bâtiment, éclairé par son plafond de verre et soutenu par une multitude de colonnade, où nombre d'escaliers menaient vers les différents étages. La lumière qui descendait se réfléchissait sur les lustres étincelant. Mettant au passage en évidence les larges tableaux et bannières qui décoraient les murs de scènes et symboles du passé.

Un bureau d'accueil se tenait à quelques mètres de l'entrée, occupé par deux secrétaires. Quelques visiteurs patientaient dans une petite file d'attente, matérialisé par des rubans. A la satisfaction de Simbad, elle n'était pas longue.

- Bonjour Messieurs et bienvenue au musée ! Deux entrées adultes, je présume, déclara l'hôtesse en commençant à chercher dans son tiroir.

- Bonjour Madame ! Ce n'est malheureusement pas pour une visite. Nous sommes ici pour rencontrer le conservateur, répondit Simbad en tendant le document scellé.

Ses mots eurent un effet immédiat car elle stoppa nette sa recherche, surprise. C'est à la vue du sceau que son air s'illumina, comme si cette intervention l'avait sortie d'une certaine monotonie.

- Attendez, moi, une minute professeur.

Elle rangea dans une rapidité déconcertante son secrétaire, puis le vérouilla, plaçant au passage un écriteau « absent – Veuillez-vous adressez à l'autre guichet" bien en évidence.

- Très bien suivez-moi ! dit-elle en contournant le bureau. Veuillez m'excuser mais je vais vous demander de laisser votre arme ici.

En effet, l'hôtesse, qui semblait avoir un certain âge, venait de remarquer le long étui que Grundal gardait constamment dans son dos.

- Je possède un permis de port d'arme, répondit calmement le nain en cherchant le document dans son manteau.

La législation demandait en revanche que le porteur garde son arme dans un étui protégé. Ce qui était le cas.

- Je suis navrée messieurs, continua-t-elle. Mais cela ne sera pas nécessaire. Avec le vol de ces derniers jours, nous avons des directives. Quand bien même, vous me présenteriez votre permis, je ne suis pas autorisée à vous laisser entrer dans la zone de recherche, avec une arme.

Simbad et Grundal échangèrent un regard.

- Ne t'inquiète pas, je t'attendrai ici ! Décida le détective. Je vais profiter de ton rendez-vous pour faire un tour des expositions.

Cette décision précipitée surprit et inquiéta Simbad qui réalisa qu'il allait rencontrer le conservateur seul. L'idée d'être pris en train de frauder pour obtenir les recherches de l'Archimage traversait son esprit. En plus des conséquences qu'il aurait à endosser.

Il suivit silencieusement la secrétaire en dehors de la zone publique. Il essaya de contenir son trac en contemplant les couloirs qui menaient à la zone de recherche. Et plus particulièrement, au bureau du conservateurs du musée.

La vieille dame s'arrêta, fit signe d'attendre, puis toqua à la porte avant de l'ouvrir doucement.

- Excusez-moi monsieur InSu, dit-elle en insérant sa tête dans la pièce. Mais l'un des professeurs de l'Académie désirerait vous voir. Il apporte un document scellé par l'Archimage.

Un crissement de chaise retentit de l'autre côté du mur, suivit de quelques pas décidés.

- Eh bien ce serait la première fois qu'Aurelius ne vient pas en personne ! déclara une voix masculine.

A ces mots, l’anxiété de l'enseignant redoubla. Quand la porte s'ouvrit, Simbad fut surpris de voir que le conservateur, un elfe frêle d'âge mur, avait été roué de coup. Son visage était recouvert de pansement et sa démarche laissait deviner la présence d'hématomes sur tout son corps.

Son costume en revanche était irréprochable...

- Merci beaucoup Élisa, vous pouvez disposer, lâcha l'elfe l'air épuisé.

- Par le prophète ! Que vous est-il arrivé ? demanda Simbad en scrutant ses blessures.

- J'ai eu quelques soucis hier lorsque le vol a eu lieu... Je suppose d'ailleurs que c'est à ce sujet que vous êtes venu, Monsieur ?

- Je suis le professeur Simbad Ilonly, déclara-t-il sur un ton cordial.

- Oui ! Je vous connais !!! Aurelius nous a parlé maintes fois de vous et de vos exploits ! Je me présente, Akio In-Su, responsable du pôle recherche historique, répondit l'elfe en lui serrant la main.

Il décacheta le document sans attendre de réponse, puis lut les lignes du corps à mi-voix...

- « ... professeur ici présent... expertiser l'authenticité de certains objets de l'expédition... ». Oui c'est bien ce que je pensais, conclut-il en relevant la tête vers Simbad. Je dois cependant vous avertir que l'une des découvertes de l'Archimage a été volée.

Heureusement le papier avait l'air crédible car le conservateur n'y prêta pas plus d'attention.

- Comment ça ? Quand est-ce que cela s'est passé ? Demanda Simbad.

- Attendez ici deux minutes, je ferme mon bureau.

Il alla chercher en boitant un grand trousseau de clé contenu dans l'un des tiroirs d'un vieux secrétaire puis ressortit de la pièce.

- Que votre Archimage ne se préoccupe pas des modalités administratives, nous les avons déjà réalisées ce matin auprès de la garde républicaine, déclara l'elfe en fermant sa porte à clé.

Il fit signe à Simbad de reprendre le même couloir afin de se rendre au hall de recherche.

- Normalement, un message prioritaire a été envoyé à l'Archimage, dès que nous avons su que cela touchait ses travaux ! Il aurait du le recevoir.

- Quand a eu lieu le vol ?

- Hier dans l'après-midi ! A une heure où le musée est fermé aux visiteurs et que seuls les membres scientifiques sont présents...

- Ne vous étonnez pas alors que le message ne lui soit pas encore parvenu cher monsieur. Notre secrétariat a tendance à faire de la rétention d'informations surtout en fin de journée.

Il s'agissait là d'un problème que Simbad avait bon nombre de fois soulevé lors de réunions. Mais tandis que les autres fois, il blâmait ces problèmes de communication, aujourd'hui, il remerciait le ciel que le vieil archiviste prenne son temps pour faire passer le courrier !

Sa remarque fit beaucoup rire le conservateur qui rapporta des problèmes similaires au sein de leur département. D'un coup, ils franchirent les portes d'une pièce immense baignée de lumière, qui rappela à Simbad, la gare de la ville : Le hall des recherches.

Remplie de cloisons en bois, les lieux étaient découpés en plusieurs petits cagibis verrouillés. Chacun représentait un atelier de recherche. Et pour que la confidentialité soit maximum, ils étaient identifiés uniquement par un numéro inscrit sur les portes. Akio expliqua alors que chaque emplacement était très prisé des chercheurs. Les démarches pour en faire l'acquisition étaient de véritables courses du combattant. Mais cela en valait la peine, d'après ses dires, car les avantages étaient nombreux ! En plus des équipements prêtés, le projet se voyait soutenu par le conseil scientifique du musée. Ce qui représentait un gage de qualité considérable.

Surement que le fait d'avoir été à la tête de la communauté éthérienne avait aidé Aurélius à obtenir un des emplacements. Mais cela n'avait pas du suffire, ses recherches avaient dû intéresser les membres du jury.

Ils s'arrêtèrent devant l'atelier 13. C'est ici que le conservateur répéta machinalement les règles de confidentialité du lieu. N'écoutant que d'une oreille, Simbad inspecta les cloisons de l'atelier. S'il y avait eu un vol, il devrait y avoir des traces d'effraction, mais rien n'était visible.

Si le conservateur ne l'avait pas averti, personne n'aurait pu deviner que quelqu'un s'était introduit ici.

- C'est ici qu'a eu lieu le vol ? demanda Simbad surpris.

- Malheureusement oui... Le voleur s'est emparé de l'artefact 2, si je ne dis pas de bêtises...Vous pourrez trouver toutes les informations dans le cahier de recherche qui se trouve à l'intérieur.

L'atelier d'Aurelius se trouvait vraiment au milieu du hall. Et d'après les dires du conservateur, tous les emplacements étaient occupés. Et devaient surement contenir des objets rarissimes.

"Pourquoi avoir ignoré tous les autres ateliers ?" pensa-t-il.

La seule conclusion qui lui vint, était que le voleur savait exactement ce qui se trouvait ici...

- Qui d'autres avait les clés à part vous ? Demanda Simbad.

- Les membres du Jury, et sinon les personnes qui effectuent les recherches...

- Et vous étiez les seuls à en savoir le contenu ?

- Nous étions au courant du sujet de recherche, mais pas de son contenu exact. Maintenant il est tout à fait envisageable qu’Aurelius et son partenaire aient divulgué des informations à des externes...

Simbad connaissait Aurelius. Jamais il n'aurait parlé de ses découvertes à qui que ce soit. Cependant il ne pouvait rien certifier dans le cas de son associé... Peut-être que la nature de l'objet volé, en dira plus sur l'identité des malfaiteurs.

- Bien, je vais vous laisser travailler, fit le conservateur en ouvrant la porte. On m'a demandé de vérifier les ateliers voisins que rien d'autres n'ait disparu. Je vous rejoindrai tout de suite après !

Simbad acquiesça d'un mouvement de tête, puis pénétra dans le cagibi. Un espace réduit où était entreposé des étagères remplies de documents, ainsi que deux plans de travail dont un était encombré par une masse rectangulaire, couvert d'un drap.

Curieux, il le souleva pour découvrir ce qu'il cachait. Il recula d'un pas, choqué, de voir le visage séché d'une femme.

- Une momie... laissa-t-il échapper en reprenant ses esprits.

Enfermée dans un cercueil de verre par deux cadenas, sa posture recroquevillée, les mains joints et son faciès hurlant, était terrifiant. Sa peau noire comme du charbon interpela Simbad qui prit cette couleur pour de la nécrose. Mais la momie semblait vieille et la peau recouvrait encore l'entièreté du corps.

Après une rapide inspection, il trouva le cahier de recherche posé sur le bureau. Il fut surpris à la lecture du titre des recherches qu'il se laissa tomber sur la chaise derrière lui. Les mots de son ami lui revinrent en mémoire.

« C'est une découverte historique ! Tu n'en reviendras pas, je puis te l'assurer » lui avait-il confié quelques semaines auparavant.

Ces mots résonnaient dans sa tête. Mais à l'époque, il ne se doutait pas de l'ampleur de cette découverte.

Parmi les lieux mythiques et perdus de ce monde, il y en avait un que les étheriens cherchaient sans relâche. Le tombeau de la première Archimage et première primaire recensée, Asuna ! Pour des raisons encore inconnues, elle avait disparu au crépuscule de sa vie laissant l'Académie aux mains de ses disciples. Ne laissant aucune trace de ses derniers actes, ni du lieu où elle avait été enterrée.

Il n'en revenait pas, là en face de lui, se trouvait la dépouille de la fondatrice de l'Académie. Par quels moyens avaient-ils réussi à localiser sa sépulture ? Et comment se faisait-il qu'elle soit en si bonne état depuis tout ce temps ?
Un écriteau était posé sur le cercueil de verre : « Ne pas ouvrir sans l'accord des chefs d'expédition ».

Il feuilleta les pages du cahier de recherche en quête de réponses ! Mais rien, Aucun indice hormis l'incohérence sur les numéros de page. Comme l'agenda d'Aurelius, il en manquait.

Ce détail était surement passé inaperçu aux yeux du conservateur.

"Mais était-ce le même voleur qui les avait dérobées ?" se demanda Simbad, "Et pourquoi pas l'un des deux responsables de l'expédition ?"

La page suivante listait les objets découverts ! Heureusement ils l'avaient laissé derrière eux.

« Objet / Document trouvé durant l'expédition :

- Artefact 1 : Un bracelet orné de joyaux

· Trouvé sur la dépouille

- Artefact 2 : Pierre contenant une forme métallique La clé des singularités

· La forme métallique semble à première vue avoir été conçue par un être pensant,

- Objet 3 : Livre 1 – Datation inconnue – Sujet inconnue

· A première vue il s'agirait de mémoires – à vérifier...

- Objet 4 : Livre 2 – Datation inconnue – Sujet inconnue

· [...] »

Le document continuait sur encore deux pages, et mentionnait des livres non identifiés, des bijoux... Simbad se souvint alors ce qu'avait dit le conservateur.

« C'est donc cette... clé des singularités qui a été volée ? Alors que le tombeau contenait de multiples bijoux" pensa-t-il.

Le nom de cet objet lui disait vaguement quelque chose. En revanche, Il était maintenant certain d'une chose ! Le voleur savait pertinemment quoi chercher. Et ce n’étaient pas les richesses.

En retournant sur les premières pages du cahier, il trouva les noms des membres de l'équipe d'expédition.

« Membre de l'expédition :

- Chef d'expédition : Archimage AISSATOU Aurelius

- Partenaire : Dr BRADDOCK Naël

- Membre d'expédition : Mr ... »

Simbad butta sur le troisième nom car il avait été effacé ! De plus, Akio lui avait fait part que d'un seul partenaire. Il retourna le cahier dans tous les sens à la recherche d'informations complémentaires. Cependant, cette personne n'était jamais nommée alors qu'elle faisait partie de l'équipe qui avait ouvert le tombeau !

- Vous avez pu faire ce que l'Archimage attendait de vous ? demanda Akio devant l'entrée du box.

- Pardon ? répondit le professeur surpris.

- Votre vérification est finie ?

- Ah heu ! Oui bien sûr... Une découverte fascinante ! Dommage que l'un des artéfacts majeurs soient perdus, mentit Simbad.

- Nous faisons tout pour régler cette affaire au plus vite, certifia Akio, Vous deviez travailler dessus ?

- Entre autres, espérons que la maréchaussée retrouve rapidement le coupable. Pourrais-je vous poser une question ? demanda Simbad le cahier entre les mains.

- Quel est-elle ? fit le conservateur en s'approchant.

- Vous m'aviez dit que l'Archimage travaillait avec un seul associé. Pourtant le dossier mentionne trois personnes, mais une n'est jamais nommée, déclara le professeur en pointant la première page.

- Ah bon ? fit le conservateur en se penchant sur le dossier les sourcils froncés. Ce n'est pas normal ça.

Il prit le dossier entre ses mains, puis nota l'anomalie.

- Effectivement, ce n'est pas normal ! Le nom devrait pourtant y être. Ce doit être une erreur, mais au cas où, nous demanderons à l'accueil si elles savent quelque chose.

- Très bien ! Sauriez-vous où je pourrais trouver le docteur Braddock ? dit Simbad en sortant de l'atelier.

- On ne vous a pas mis au courant ? répondit Akio surpris. Le docteur Braddock nous a quitté...

- Où ? Quand ?

- Je pensais que l'Archimage vous en aurait parlé, on a retrouvé son corps sans vie chez lui. La garde a classé l'affaire en suicide, mais pour l'avoir côtoyer ce n'était pas son genre.

- Je suis navré, je n'étais pas au courant... répondit Simbad.

Aurelius, Braddock et le mystérieux inconnu savaient ce que contenait l'atelier. Par élimination, Il y avait fort à parier que cet individu sache ce qui était arrivé à l'Archimage.

- Qui pouvait écrire sur ce cahier ?

- Seul le chef d'expédition peut écrire sur un cahier de recherche, donc Aurelius lui-même.

« Curieux » pensa Simbad. Cela voudrait donc dire que son ami aurait volontairement caché le nom d'un de ses collaborateurs.

"C'est insensé !"

- Vous pourrez lui demander en personne quand vous rentrerez à l'Académie ! reprit Akio.

- Je n'y manquerai pas !

Il aurait bien voulu rester un peu plus longtemps, surtout par curiosité scientifique. Il n'en revenait d'être en face de l'une des légendes de la communauté éthérienne.

L'envie d'en parler à Molok lui parcourait l'esprit. Surement qu'il serait tout aussi enthousiaste que lui.

- Bien, si vous avez fini, nous pouvons y aller monsieur, conclut le conservateur en refermant la porte.

Ils quittèrent le hall de recherche en silence. D'un bon pas, ils parcoururent les différents corridors en direction de l'accueil.

- Vous direz une nouvelle fois à l'Archimage que nous nous excusons du désagrément lié à ce vol. Mais également que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour régler ce problème.

- Le message sera transmis, ne vous inquiétez pas ! Assura Simbad.

Simbad, intérieurement, s'étonnait de sa capacité à rester crédible devant un tel mensonge. Il n'aimait pas mentir, mais ils devaient suivre cette piste pour retrouver Aurelius.

Le vrombissement de la foule était de plus en plus fort, à mesure qu'ils s'approchaient de l'entrée. L'ambiance, en arrivant, était totalement différent du silence qui régnait près des ateliers. Ils s'approchèrent directement de l'accueil, en passant devant les nombreux visiteurs. La vieille secrétaire souhaita une bonne visite à l'un des clients avant de se tourner vers son supérieur.

- Dites-moi Élisa, demanda Akio, auriez-vous le souvenir de la troisième personne qui travaillait avec l'Archimage et le docteur Braddock ?

La femme hésita un moment.

- Heu... Je suis navrée monsieur, mais je n'ai pas les noms en tête. Avez-vous vérifié le cahier de recherche ?

- Nous l'avons fait, mais il semblerait que cette information soit manquante !

- Je ne pourrais pas vous renseigner davantage. Mais maintenant que vous m'en parlez, j'ai le souvenir d'une dame... humaine, si mes souvenirs sont bons, reprit-elle.

- Pourriez-vous me la décrire, peut être que je la connais ? Demanda Simbad.

- Malheureusement Professeur, sa venue ici commence à dater, répondit la vieille secrétaire d'un air désolé.

- Elle portait des vêtements magnifiques, précisa la deuxième secrétaire.

- Merci mesdames pour ces informations, répondit Simbad sur un ton cordial. Je poserai la question à l'Archimage.

La secrétaire reprit alors son activité de vendeuse, laissant les deux hommes. Akio se retourna alors vers Simbad.

- Bien ! Professeur ce fut un plaisir de vous rencontrer ! dit-il en tendant la main à Simbad.

- Plaisir partagé monsieur InSu ! répondit l'elfe en répondant à la poignée de main.

- Juste avant que vous ne partiez, il faudrait que vous signiez le registre de...

D'un coup, les yeux du conservateur pointèrent derrière l'elfe, puis s’écarquillèrent. Le regard terrifié, on aurait dit qu'il avait vu un fantôme. Troublé, le professeur se retourna et aperçut Grundal qui descendait les marches du grand escalier.

- Heu... Veuillez me pardonner je dois vous laisser, fit le conservateur pressé en se dirigeant vers l'escalier. Eh monsieur ! Oui vous là !!!

Grundal qui ne semblait pas surpris, descendit doucement les marches. Ils devaient surement se connaitre, mais d'où, il l'ignorait.

Simbad fit un signe de tête au nain, avant de se diriger vers la sortie. Il n'avait aucune envie d'attendre de signer le registre. Et puis il savait déjà où le nain le rejoindrait.

Il lui avait expliqué la veille : L'agence des frères IronHead.

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