Le Basketteur

3 minutes de lecture

Voilà 12 jours passés depuis la dernière fois où j'étais à l'acmé de la joie.

12 jours sans avoir écrit, sans avoir touché le stylo.

Maintenant, j'écrivais du fond... car je savais que, cette fois, je continuerais à écrire.

Le son de la balle qui caressait le sol me fait rêver, m'envoyait quelques mois, quelques années plus tôt.

Je me souvenais... de chaque seconde, chaque minute, chaque heure de l'ancienne vie que je menais. Une vie sans soucis, sans peurs, sans chagrins et sans lui.

Je n'étais pas seule, la silhouette de mon amie et ses mots insaisissables me menaient de temps en temps dans cette horrible réalité qui empoisonnait mes jours et mes nuits.

Parfois, je me demandais pourquoi moi, pourquoi avoir subi à tout les affronts et pourquoi ne pas céder ma vie et en finir; mais justement, les réponses surgissaient pour me donner un brin d'espoir si minuscule auquel je m'accrochais comme si ma vie en dépendait.

Et finalement on nous vida le terrain. Ça faisait quatre ans que je n'y ai pas mis les pieds, et je doutais de mes capacités d'autrefois.

Je ne remarquai l'ombre élancée qui nous guettait qu'après des minutes du jeu, un garçon de notre age qui semblait lui aussi un basketteur, drapé dans un t-shirt noir avec l'inscription: NBA en blanc, j'ignorai le signe de main qu'il m'adressa et continua mon oeuvre: un nouveau but droit vers le cerceau et sans bruit contre mon unique adversaire.

_ Beginner's luck, lanca-t-il.

Il me fallait plusieurs secondes pour accumuler la nouvelle information, 11 fois la balle dans le cerceau et ce n'était que la chance des débutants.

Il décida de rendre ma journée plus horrible, me prit la balle, recula jusqu'au milieu, dribbla de manière plus vantarde que spectaculaire et lança la balle qui rentra dans le cerceau sans aucune difficulté.

_ Essaie de me vaincre, me défia-t-il avec arrogance.

Et comme si ma journée n'a pas été suffisamment merdique, le ciel m'a envoyé ce rabat-joie pour s'en charger.

J'aurais du oublier ce défis et continuer mon jeu avec Naomi mais mon ego me suppliait de l'accepter, ce que je fis avec peu d'hésitation.

Je dribblai, lançai, la balle tourna autour du cerceau et... malheureusement, je ratai.

Great, c'est ce qui me manquait, je devais sortir de là avant de recevoir un autre coût sordide.

_Tu veux réessayer ? Naomi remarqua la colère s'emparer de moi et déclara en trombe:

_ C'est le temps de partir, la nuit tombera bientôt, et tu n'auras pas envie d'écouter ce que ta mère dira.

L'avertissement de ma mère me fit violence et m'empêcha de faire taire ce vantard.

En route, on parla de tout et de rien, elle savait ce qui me tourmentait comme, moi, je savais ce qui occupait son esprit. Avec elle j'étais un livre ouvert et elle y lisait et comprenait sa somme.

_Fais voir ce que tu caches depuis le matin, recommanda-t-elle.

Je lui tendis mon agenda qu'elle mit dans son sac à dos, effaçâmes toute trace mystérieuse .

Le reste de la soirée se passa comme d'habitude, ma meilleur amie passait la nuit chez moi, et c'était au moins une chose bien qui eu lieu cette journée.

******

Salut!!

ça fait un bail que j'hesite à publier mes écriture par peur de ne pas etre à la hauteur, de commettre plein de fautes... Mais je ne saurais jamais s'ils sont biens ou pas, donc j'ai rassemblé mon couurage, et voilà ou j'en suis arrivée.

J'espère qu'elle vous plaira. N'hésitez pas à me corriger et à me laisser vos commentaire. Je les accepterais avec un large sourire.

A plus.

The Girl With The black scarf

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