A ses yeux noirs...

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Tes yeux sont si profonds que je ne les voyais pas

Noirs et insondables dirigés vers un autre que moi.

Pourtant sous ce front fier, dans ces billes sombres

De la rigueur, de la droiture

sans noirceur ni ombre.

Je ne les voyais pas, par censure,

par interdiction  de » convoiter »

comme cela est dit dans les textes sacrés

 

Tes yeux sont si profonds que je les ai trouvés !

J’y ai lu la souffrance quand je m’y suis attardé.

Apeurés, rougis, usés, remplis de larmes séchées.

Un ouragan dans ta vie a laissé sur tes cils ses embruns.

Venu du néant, il a tout détruit et tu n’y pouvais rien

Ta tristesse m’a écrasé le cœur, m’a fait voir des ténèbres,

Je me suis senti tomber à mon tour

J’ai jeté un lien.

C’était ma main,

Qui d’instinct,  serra la tienne.

 

 

Tes yeux son si profonds que je les ai vu renaître

L’hiver en est parti.

Un jeune et beau soleil

éclaire ta nouvelle vie.

un monde plein de merveilles

t’est aujourd’hui promis.

Ce souffle du printemps passe à travers toi,

puis longe notre lien

et poursuis sa route

sur les lignes de ma main,

et court, court encore en direction de mon cœur.

 

Tes yeux sont si profonds qu’ils m’ont regardé

Comme une nouvelle aube sur ma destinée

Ils ont percé les barrières de mon cœur,

Comme une feuille sous le vent, tout mon être a frémi

sous ce joli regard ami, sans heurt,

ma citadelle est tombée

Devant toi, toi si belle ennemie.

 

Tes yeux sont si profonds que j ‘ai osé leur parler

Drapé de toute ma peur, mais néanmoins serein.

Je tenais mon cœur nu, plus du tout protégé,

et je te l’ai offert, l’ai posé dans tes mains.

Tu l’a accueilli par de tendres mots chuchotés 

Et l’a mis à côté du tiens tout affolé.

De leurs battements synchronisés sont partis milles fusées ,

qui changèrent la nuit noire en un merveilleux décor

comme un paradis multicolore.

 

Tes yeux sont si profonds que j’ai peur de les perdre.

Après l'éclair et le bruit se dissipe la fumée,

Réapparaît alors la réalité tout autour

Qui ne peux s’imbriquer ;

Avec cette liberté, avec tout cet d’amour.

Du rêve ou de la raison, qui lancera le dernier son ?

 

Tes yeux sont si profonds qu’aujourd’hui je m’en souviens encore

Quand parfois au coin du feu

mon regard se perd,

dans les flammes,

oranges, rouges et bleues,

je me sens heureux

et chéris le mystère,

d’avoir rencontré cette femme,

qui m’a ouvert les yeux.

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