Le paysage défile sous ses yeux à toute allure

Allure désinvolte que prend la vie

C'est la cascade où coule le temps

Le temps de parler, de sourire et d'aimer

Aimer peut-être cet étranger assis à ses côtés

Se sentir étrangère est son impression permanente

Permanente est la souffrance de devoir partir

Partir pour démarrer sa vie

Vie de peines, de tristesse, mais peut-être de bonheur

Bonheur fugace d'une liberté vaine

Vaine est sa tentaive de fuir

Fuir au lieu d'oser affronter

Affronter deviendra sa nécessité

Nécessité pour mieux vivre et s'épanouir

S'épanouir enfin, en traçant son propre chemin.