L'amour est enfant de bohème

2 minutes de lecture

Ce petit ton léger qui aujourd'hui me sied

Ose de par ces vers hardiment vous conter

La romance incongrue unissant deux enfants

A vos yeux petits mais qui aiment en grand.


Il y a Tabatha et il y a Henry. Ils n'ont pas leur dix ans

Mais se sont découvert et puis se sont aimés 

Sans même le vouloir, sans comprendre vraiment.

On les voit être ensemble en cours de récré

Toujours main dans la main, tendrement enlacés

Sous la garde douceur de maîtresses attendries

Sachant mieux que nous comment aime un petit.


Ils se sont rencontrés au début de l'année

Sans vraiment comprendre ce qui s'était passé

Quand leurs regards en bleus soudain se sont croisés.

Comment l'auraient-ils pu quand même un grand ne sait

Pas mieux mettre en mots et en lucidité

Les furieux élans d'un cœur tout juste né ?


Peu leur importe au fond, ils savent déjà rire

Et accepter le joug naissant de cet amour

Dont désormais la chaîne l'un à l'autre les lie

Pour le bien et le pire en bulles et en la lie.

Car n'allez pas rêver, chez eux tout n'est pas rose

Et quand la nuit ils pleurent, l'autre est souvent en cause.


Elle dure pourtant, cette idylle pureté

Mariant le sérieux à la solennité

Le sang est échangé, la force les habite

Et dans leurs cœurs déjà sont célébrés les rites

Qui en font des époux. Ne vous moquez pas d'eux

Respectez au moins ça, laissez les être heureux


Car un matin de mai la vie vient leur reprendre

Ce qui était faisait leur vie sans les laisser attendre

Pour grandir et enfin devenir à vos yeux

Ce que déjà ils sont, et toujours resteront

Deux cœurs à l'unisson devant se dire adieu

Deux âmes déchirées privées de compassion.


Comment grandiront-ils face à cette douleur

Venant déjà frapper tout au fond de leur cœur

Un peu comme un serpent dont le sombre venin

En leur sang infiltré se frayerait un chemin

Vers la source des larmes qui soudain leur échappe

Quand l'odieuse douleur s'abat comme une chape?


Et dans le temps fuyant et les laissant brisés

Il y a la question malgré moi me venant :

Comment deux jeunes enfants peuvent-ils donc s'aimer

Aussi intensément là où même des grands

Ne saurait pas gérer les élans de leurs coeurs,

Se trouveraient perdu, hurleraient de rancoeur ?

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