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Des mots comme des lames de rasoir
Comme des coups de poignard
Des mots qui restent, des mots qui blessent, qui s’engraissent
Prennent de l’ampleur et de la place
Te restent au travers de la gorge et t’étouffent sans pitié
Ces mots là faut les tuer, les exterminer, les jeter
Les enterrer pour toute une vie
Après ils sont plus là, promis juré tu les reverras pas
On se mutile et on s’incline
Mais une fois parti c’est terminé
Tu pleures de joie, tu touches du bois
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J’ai tendance à perdre le fil de mes idées, à divaguer.
À écrire pour ne rien dire, vous comprenez ?
Et puis il y a le vent dans les arbres
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