Chapitre 098 : « à bord du « Kannn ». »

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Chapitre 098 : « à bord du « Kannn ». »

Devant le regard interrogatif de Samuel, Andréas place sa main là où sont dirigées ses intensions et ressent la monter de libido de celui qui l’attire sexuellement au point d’en faire une véritable fixation.

- N’y a-t-il qu’eux qui ont le droit de montrer leur amour ?
- Et donc ?

La main qui jusque là n’était que poser sur la chose en développement, s’agite en douceur pour accélérer la remontée glorieuse jusqu’à la sentir devenir dure comme l’acier.

- Ne serais-tu pas partant pour que nous aussi passions un bon moment, pendant que ces deux-là terminent leur nuit ?

Samuel a la gorge soudainement devenue sèche devant l’envie qui maintenant devient quasiment incontrôlable, il se tourne vers Kim qui visiblement s’amuse beaucoup de la situation et qui d’une voix posée l’encourage à suivre Andréas.

- Ne te gènes surtout pas pour nous si tu as envie de le suivre, nous restons assez nombreux pour nous amuser nous aussi si le besoin s'en faisait sentir.

- C’est à ce moment-là que Willy intervient, comprenant soudainement le sens de la phrase.

- Hors de question que tu te retrouves seul avec « Sam »
- Willy a raison, c’est hors de question !

Cette fois c’est Ricoh qui amène sa protestation, n’ayant pas l’intention de laisser son petit ami seul avec Andréas, du coup c’est Kim qui fait la grimace du fait que son idée de galipette se voit d’un coup réduit de la moitié des participants.

Il attrape donc les deux blondinets qui n’ont pas encore eu droit à la prise de parole, pour les amenés directs à sa chambre en refermant ou plutôt en claquant la porte derrière eux.

Samuel et Andréas ne semblent pourtant pas aussi satisfait qu’ils devraient l’être de se voir adjoindre leurs petits amis officiels.

Willy est le premier à s’en rendre compte sans pour autant y trouver là de quoi éprouver de la tristesse, comprenant bien ce que représente Andréas pour Samuel, Kim et Florian.

Un garçon issu d’une longue lignée de nourriciers, qui aux fils des millénaires sont devenus ce qui pourrait se comparer à la perfection incarnée pour ce peuple aux besoins si spéciaux pour garder l’intégrité de leurs patrimoines génétiques.

Il tire donc Ricoh par la manche pour attirer son attention.

- Je pense qu’on devrait les laisser et profiter ensemble d’un moment intime, après tout ce n’est pas si souvent qu’on peut le faire juste nous deux et j’ai même parfois l’impression que tu m’évites, alors qu’avant toute cette histoire nous étions déjà attirés l’un par l’autre sans oser nous l’avouer.
- Mais non… juste que je…
- Allez vient !! Ne vois-tu pas qu’ils ne jouent pas dans la même cour que la nôtre, ils sont génétiquement programmés pour s’attirés l’un l’autre et malgré qu’ils nous soient également fortement attachés, l’atavisme qui les lient et bien trop fort pour que nous obtenions gains de causes.

Ricoh se tourne vers Andréas.

- Est-ce que toi aussi tu vois les choses de cette façon ?

Andréas comprend l’immense peine qu’une réponse sincère occasionnerait à son petit ami officiel, aussi cherche-t-il à en atténuer cette dernière avec une demi-vérité.

- Ne vois pas cela comme si je voulais rompre avec toi, c’est juste que je n’ai pas la force de résister à cette envie et je peux t’assurer que cela ne changera rien à notre relation, juste que de temps à autre… enfin… tu comprends…

Ricoh le fusille du regard, le sentiment de jalousie étant maintenant fermement ancré en lui, plus fortement que celui de la compréhension aux paroles de son petit ami.

- Eclate toi bien alors !!

Cette phrase dite d’un ton colérique, suit de peu le mouvement de Ricoh consistant d’attraper à son tour Willy pour sortir de la pièce en l’emmenant avec lui.

Samuel en reste statufié d’avoir assister à ce qui ressemble fort à un conflit entre ses deux amis/amants, ne comprenant pas vraiment le pourquoi du comment de cette brouille, du seul fait qu’ils ont tous autant qu’ils sont des relations suivit les uns avec les autres.

- Vous devriez être plus diplomates les gars ! Du coup maintenant que j’y pense, ce genre de problème devrait s’amplifier exponentiellement si nous devions rejoindre les nôtres sur notre monde.

Andréas et Kim se retournent alors vers le lit où se trouvent toujours Florian et Thomas, assis cette fois les yeux bien ouverts à suivre l’altercation entre leurs amis.

- Qu’entends-tu par-là ?
- Que dans notre monde, les garçons comme Andréas et ce même s’ils ne courent pas les rues, ils sont toutefois assez nombreux et même si toi comme Samuel n’éprouvez pas le besoin d’avoir des nourriciers, il n’en est pas moins vrai que ceux qui comme Andréas en sont génétiquement issus, seront toujours pour vous d’une attirance telle que se genre d’incident se perpétuera jusqu’à finalement en arriver à briser vos liens d’avec vos petits amis respectifs.
- Dans ce cas il nous suffit de ne jamais y retourner.
- Comme si c’était chose possible, notre « escapade » de « jeunesse » n’a jamais eu pour but de nous affranchir de nos devoirs envers les nôtres, mais juste avant cela de prendre le temps d’explorer autre chose que ce que nous connaissions. Nous serions déjà rentrés depuis longtemps si nous n’avions pas été l’objet de la méchanceté des cinq qui après nous avoir rendu amnésiques, nous ont dispersés les uns des autres dans les méandres du néant spatial.
- Nous avons muri depuis lors et y avons gagné en autonomie, pour ma part je n’éprouve plus le besoin de suivre la ligne dictée par nos anciens.
- Moi non plus, mais dis-toi bien que nous n’ayons au final pas le dernier mot.
Et pourquoi donc je te pris ? n'y avait-il pas un accord ou tout du moins une option pour s'échapper définitivement?
- Bien sur qu'il a été longuement abordé comme sujet de réflexion et que quelques mesures préservatives ont même été misent en place au cas ou.
- Alors pourquoi ne pas prendre cette voie?
- Parce que c’est notre destin, penses-tu réellement que nous soyons les seuls à avoir voulus vivres quelques aventures ? comment croix-tu qu’ont pu exister toutes ses galaxies si quelques personnes de notre peuple n’avaient pas un jour décider eux aussi de faire comme nous l’avons fait ?

Kim comprend bien les paroles de son ami, pourtant il se refuse à en venir à une telle option qui lui ferait assurément perdre la liberté de pensée et de mouvement, qui est la sienne depuis que sa mémoire lui est revenue.

- Tu feras comme tu l’entends, je ne suis pas obligé de te suivre dans tes décisions.
- Je n’en ai jamais douté, pourtant quoique tu dises et quoique tu décides de faire, le résultat sera celui que je viens de te décrire.

Florian voit bien l’air buter que prend son copain à vouloir avoir le dernier mot.

- Tu n’es en effet pas obligé de me suivre, juste que tu déchanteras vite quand tu te retrouveras devant les sages, je sais bien ce que tu vas me répondre, mais pense un peu à ce que nous savons déjà !
- Que veux tu dire ?
- Ils ont toujours su où nous étions, pour preuve les interventions de nos ainés pour nous sauver de situations inextricables. Nous n’en avons prit conscience que depuis peu, mais rien ne prouve qu’ils n’étaient pas déjà là tandis que nous ne nous en sommes jamais aperçus.
- Pourquoi dans ce cas nous avoir laisser aussi longtemps amnésiques, seuls à nous perdre dans toutes ses vies sans en garder la mémoire ?
- Parce que nous étions en quelque sorte pour eux des écervelés qui avions décidé de faire le mur, ils nous en donc laissés faire pour que nous gagnions en maturité. Je ne saurais dire s’ils avaient prévu l’intervention des cinq, après réflexion je ne le pense pas et je suis même tenté de croire qu’ils nous ont perdus et recherchés, durant toute ou partie de l’aventure que nous avons vécue.

Le silence se fait dans la chambre, tandis que Kim réfléchi à ce qu’il vient d’entendre et qui malgré son refus initial d’y croire, raisonne comme juste dans son esprit.

- Du coup que va-t-il nous arriver à nous qui ne sommes pas de votre monde, ce que je viens d’entendre me laisse avec une forte impression d’inquiétude si nous ne pouvons rivalisés avec ceux qui de tous temps sont fait et formatés pour vous être complémentaires.

Thomas en se faisant entendre ramène l’attention sur lui et Florian a un hoquet de surprise en remarquant alors le visage dévaster par l’anxiété de celui qui a vécu toutes ses aventures avec lui comme un compagnon indéfectible.

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