Chapitre 066 : « vacances d’été. »

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Chapitre 066 : « vacances d’été. »

« Quelques jours plus tard. »

Les sacs à dos encombrent l’entrée de l’appartement, tandis que leurs propriétaires sont pour la plupart dans la cuisine à terminer dans un déjeuner sommaire les restes alimentaires périssables contenus dans le frigo.

La plupart d’entre eux, car deux manques à l’appel et cela sous les soupirs à la fois amusés et quelque peu jaloux du reste de la coloc, qui depuis quelques jours ont bien comprit qu’un nouveau couple venait de se former, mais surtout entendent depuis lors des plaintes de pamoison à en faire rougir une prostituée.

Seul Kai ronge son frein, alors que les autres couples profitent de l’aubaine pour ne pas se privés non plus dans leurs relations, étant maintenant toujours officiellement le seul célibataire du groupe si on ne prend pas en compte la partie de jambes en l’air organisée chaque mercredi soir.

La sexualité de Charles dépasse et de loin celle d’un humain lambda, rendant bien souvent Lee-Rim à la limite de ce qu’il peut supporter, alors que déjà cela a été une énorme surprise d’apprendre pour lui et pour les autres suivant leurs propres connaissances sur le sujet, que Charles et Daniel, n’étaient rien de moins que les fameux bébés extra-terrestres qui ont longtemps défrayer les chroniques médiatiques des quatre royaumes.

Tous maintenant sont bien conscients des nouveaux enjeux, quand le but de leurs futures vacances leurs a été révélé et c’est donc avec une certaine fébrilité qu’ils attendent maintenant le moment du départ, la bouche pleine à presque s’en étouffer, quand enfin la porte de la dernière chambre occuper s’ouvre et qu’apparaissent les deux derniers compères, les yeux cernés par le énième rapport sexuel déjà rien que pour cette matinée.

Daniel s’approche de Charles tandis que Lee-Rim rejoint ses autres amis, qui devant son visage aux yeux fatigués, le nourrisse avec amusement en lui donnant la béquée tel un oisillon.

- Tu devrais ralentir un peu si tu ne veux pas qu’il tombe malade, si tu es excité n’hésite pas à participer à nos mercredi soir, cela me sera au moins profitable ! Hi ! Hi !
- Ah… nous y voilà ! Je me demandais combien de temps tu allais attendre avant de nous le proposer, en fait cela n’aura pas mis bien longtemps avant que tu ne tiennes plus à nous avoir comme partenaires sexuels ! Hi ! Hi !

Les deux amis se tiennent par la taille en regardant le spectacle que donne les autres autour du jeune prince, pourtant l’un d’entre eux reste visiblement triste et cela même s’il fait d’énormes efforts à ne pas le montrer.

Charles se tourne alors vers Daniel pour lui chuchoter à l’oreille.

- On devrait peut-être le mettre au courant pour Anthony, je n’aime pas le voir comme ça à faire celui pour qui tout semble aller pour le mieux.
- Il peut bien attendre encore quelques heures, on a organisé la surprise avec « Antho » qui était excité comme pas possible au téléphone rien qu’à l’idée, ce serait vache pour lui de vendre la mèche et puis de toute façon Kai mérite aussi une punition pour tout ce qu’il nous a fait subir ces derniers temps, j’estime que ce n’est pas cher payer que de le laisser encore mariner quelques heures.

***/***

« Quelques heures plus tard à l’aéroport. »

Le temps de s’enregistrer sur le vol qui les amènera à quelques centaines de kilomètres de leur objectif final et de faire peser les bagages allant en soute pour payer les éventuels suppléments, une fois chose faite les voilà tous au pied de l’avion à suivre les instructions de l’hôtesse leur donnant leurs numéros de sièges.

Comme convenu lors de la réservation des billets, ils se retrouvent tous assit en couple, à part bien entendu Kai qui une fois dans l’avion cherche des yeux sa place.

Il y prend place côté hublot alors que le siège près du sien reste vacant, jusqu’à la dernière seconde semble-t-il, puisqu’il n’entend des pas venir dans sa direction qu’en même temps que le bruit reconnaissable de la porte du sas qui se referme.

Ne voulant pas jouer les curieux et n’ayant surtout pas envie d’engager la conversation avec un inconnu, Kai ferme les yeux en position de sommeil et laisse la personne s’installer à ses cotés sans sembler y prêter attention.

Cette dernière s’installe et attache sa ceinture comme demander par le steward, bientôt les premières sensations d’ascensions se font ressentir quand les roues de l’appareil quittent le tarmac de la piste.

Kai sent ses oreilles se boucher et a une désagréable impression lui prenant l’estomac, cela ne dure heureusement que quelques secondes le temps d’accoutumance et cette fois en se sentant mieux, il commence alors réellement à sommeiller en ne pensant plus à son ou sa voisine de fauteuil.

C’est dans un demi-sommeil qu’il ressent les premiers attouchements, prenant cela au départ comme une illusion venant du rêve emplissant son esprit, jusqu’à ce que ces derniers deviennent moins évanescents et surtout se déplacent lentement à l’intérieur de sa cuisse vers l’endroit de son corps le plus intime, sa main venant bloquer celle de l’inconnu au moment ou elle allait atteindre la dite intimité, le faisant se retourner furibond vers le ou la pervers s’autorisant une telle privauté sur son corps en profitant de son sommeil.

Son regard change alors du tout au tout quand il croise celui visiblement amuser du garçon responsable de son courroux, lui occasionnant un blanc mental le temps que tout reprenne sa place dans son cerveau.

La main du blondinet bloquant toujours fermement celle un peu trop baladeuse qui s’apprêtait à lui caresser le sexe, l’amène alors là où il comptait l’empêcher d’aller en appuyant bien pour lui en faire ressentir tous les contours mais surtout les changements rapides que ce simple contact lui occasionne.

- Hum… Hum… ces messieurs souhaitent-ils de l’eau pour se rafraichir ?

Anthony encore sous le coup de la surprise au geste de son très bientôt petit ami, sursaute et devient vite rouge de honte sous le regard du steward, qui lui par contre ne loupe rien à la manoeuvre ni aux forment qui deviennent difficiles à cacher.

Kai quant à lui ne semble pas se démonter outre mesure, puisqu’il lui fait un clin d’œil tout en continuant son mouvement du bras enserrant toujours la main de son compagnon poser sur son entre-jambe.

Il répond alors au steward avec un sourire candide des plus désarmant.

- Quelques serviettes seraient plus d’actualités.

Heureusement pour eux, personnes hormis bien entendus ceux ayant organisés la « surprise » ne fait attention à ce qui se passe, ni à la rougeur des joues du steward prit à son propre jeu et qui s’éloigne tête baissée sous les regards ironiques de cette bande de jeunes particulièrement attrayant physiquement parlant.

Anthony laisse encore sa main quelques instants à se laisser guider dans cette caresse qui devient maintenant plus pornographique qu’érotique, avant de forcer quelque peu pour se détacher de la prise qui visiblement résiste à lui donner gain de cause.

- Je ne te connaissais pas ce penchant pervers.
- He bien comme ça tu sais à quoi t’en tenir pour l’avenir.
- Ce n’est pas comme cela qu’un ami agit vis-à-vis d’un autre, tout du moins il me semble.
- Un ami ne profite pas de ton sommeil pour aller te peloter les burnes.
- Tu veux vraiment avoir réponse à tout, d’ailleurs depuis quand sommes-nous censés être amis ?
- Que sommes-nous alors ?
- A toi de me le dire, mais vu ce qui vient de se passer, il ne me semble pas rester beaucoup d’options.
- Petit ami… cela t’irait ?
- Hum… va falloir pour cela que tu m’embrasses à m’en faire tomber et non plus façon tournage de série.

Les deux amoureux se fixent sans ne plus rien dire durant un long moment, chacun profitant de cet instant pour se remplir le cœur de l’autre.

- Je pensais que tu m’avais oublié, ou plutôt que je ne comptais pas vraiment à tes yeux ?
- J’avais des obligations et je ne voulais pas m’engager sérieusement avant de m’en être acquitter, sache-le pourtant que tu m’as beaucoup manqué.
- Comment vois-tu l’avenir pour nous deux ?
- Je continuerais ma carrière dans l’univers du divertissement, mais en me dégageant des horaires pour passer du temps auprès de toi tant que tu seras étudiant, ensuite si tu le souhaites nous déterminerons quel avenir nous pourrions-nous créer ensemble.
- Je t’aime réellement tu sais, tu m’as trop manqué ces derniers jours et j’étais près à faire n’importe quoi pour te revoir.
- Je le sais bien, Daniel me tenait au courant et c’est lui qui a insisté pour te faire cette petite farce, j’avoue qu’il ne m’a pas forcé et que de toute façon hier encore je terminais un tournage publicitaire.

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