Chapitre 056 : « Fin du deuxième semestre. »

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Chapitre 056 : « Fin du deuxième semestre. »

« Premier jour du weekend de festivité des différents campus. »

Chaque cursus depuis déjà plusieurs jours a préparé les stands qui serviront de présentation pour attirer les futures premières années à choisir leurs cursus, celui d’art et média que suivent Kai et Lee-Rim, prépare un spectacle consistant en une pièce de théâtre traditionnelle revisiter.

Les groupies de Kai, filles comme garçons, se sont finalement fait à l’idée qu’il n’y aurait pas le concert promis et visiblement n’en veulent pas au blondinet de s’être montrer trop sûr de lui vis-à-vis d’un groupe star comme l’est devenu le groupe « Kai/toon ».

De plus comment lui en vouloir puisqu’il a reçu officiellement les félicitations de sa majesté pour avoir fait honneur à l’académie royale, en montrant « dixit sa majesté » des capacités d’acteur hors normes.

Tout cela arrange bien les membres du groupe qui évitent ainsi de voir leur académie envahis par les médias, gardant soigneusement le secret de leur prestation lors du dernier soir clôturant le weekend porte ouverte, où ils passeront juste après les prestations des différents clubs de musiques entrant en compétition, venant pour la plupart des universités de tout le pays.

Ce matin là pourtant c’est le stresse total chez les trois orphelins, encore sous le choc d’avoir été inclus dans l’invitation qu’ont reçus Charles, Marc et comme il se doit Louis, à venir prendre le déjeuner dans les quartiers de sa majesté.

Autant Charles et sa clique n’en font pas une montagne, du fait que ce sera loin d’être la première fois pour eux qui s’y rendent depuis leur plus jeune âge, autant pour Lee-Rim et les trois orphelins, c’est une première qui les rend fébriles.

- Allons les gars… mes parents ne vont pas vous manger, s’ils vous ont invités s’est parce qu’ils savent que nous vivons sous le même toit et qu’ils sont curieux de vous connaitre. Chose déjà faite pour Kai puisque mes parents ont assisté à la première de la série avec mon frère ainé et mes sœurs, d’ailleurs en parlant d’elles ou plutôt de l’une d’elles, je crois bon de te prévenir qu’elle est déjà folle de toi, alors attends toi à l’avoir sur le dos ! Hi ! Hi !

La tête de Kai vaut le coup d’œil et amuse comme il se doit celui qui l’a mis en garde, oubliant volontairement de préciser que la princesse a juste six ans, ce qui d’ailleurs n’échappe pas à Marc qui n’est jamais le dernier pour participer aux blagues de son copain.

- Avec un peu de chance cela donnera peut-être un mariage royal, va savoir, je te vois déjà bien en prince consort.
- Pourquoi donc… je ne suis pas un chien qu’on doit sortir en laisse !!

Inutile de préciser outre mesure le fou rire qui a alors prit ses amis et qui a manqué de les faire suffoqués, Louis après de longues secondes à se tordre pu finalement lui expliquer sa méprise afin qu’il en rit à son tour.

- Besoin aussi d’inventer des mots pareils pour désigner un mari !!

***/***

« Palais royal. »

Le roi François et avec son cousin Marcel, ils sont souriants comme à leurs habitudes quand ils peuvent se retrouvés un peu seuls dans le petit salon privé de sa majesté, à prendre en tête à tête un petit déjeuner copieux.

- Pourquoi avoir inviter ces garçons, sauf à vouloir les rendre mal à l’aise ?
- N’importe quoi… il est normal pour une famille de rencontrer ceux qui partagent la vie de leur enfant, il n’y a là aucune autre raison tordue à y voir de ma part.
- Ce n’est pas plutôt pour voir de visu "ce" garçon ?
- Parlons-nous du même ?

Marcel soupire comme à chaque fois qu’il se laisse prendre dans les conversations d’avec son cousin et que ce dernier refuse d’être clair dans ses pensées tout comme d’ailleurs dans ses actes.

- Pffttt !! Je ne peux décidemment pas parler sérieusement avec toi sans que tu y trouve là prétest à t’amuser !!
- Je ne joue absolument pas, c’est toi qui cherches des explications là où il n’y a qu’une juste curiosité.
- Si tu le dis… donc c’est juste pour faire leur connaissance, rien de plus ?
- Ton cousin Henri a particulièrement insisté pour rencontrer le jeune Kai après l’avoir découvert dans cette nouvelle série, tout comme les petites qui ne m’ont pas lâché tant que je ne leur ai pas promis de l’inviter et puis ensuite j’ai voulu faire d’une pierre deux coups en rencontrant l’homologue de ton fils.
- Sais-tu que j’ai longtemps pensé que c’était la même personne ?
- Tout comme moi et maintenant encore je n’arrive pas à me faire à l’idée que ce n’est pas lui le garçon extraterrestre, pourtant il n’y a pas d’erreurs possibles compte tenu des examens médicaux et d’ailleurs en parlant de ça, j’ai reçu dernièrement un rapport confidentiel qui encore aujourd’hui me laisse dubitatif.
- Je suis curieux de savoir ce qui semble à ce point te laisser songeur.
- Les deux garçons ne sont pas de la même espèce, leurs « ADN » sont différents sur de nombreux points et ce n’est pas celui de ton fils qui amène le plus de curiosité venant de nos scientifiques, mais bien celui du second garçon.
- Charles est très semblable à nous autres, je le savais déjà mais j’ignorais qu’il n’en soit pas de même pour l’autre garçon.
- Le pire vois-tu c’est qu’ils soient complètements perdus à tenter d’en comprendre sa nature, nous allons devoir effectuer des tests plus pousser pour essayer d’en apprendre davantage.
- Cela ne va-t-il pas le rendre suspicieux ?

François se lève pour se rendre dans son bureau, revenant quelques minutes plus tard en tenant un dossier classer confidentiel en grosses lettres rouge et qu’il tend à son cousin.

- Tiens… après ça je suis curieux de voir la tête que tu vas faire, prends ton temps, je reviens d’ici une petite heure après un rendez vous que je n’ai pas pu décaler.

***/***

« Une heure environ plus tard, petit salon royal privé. »

François entre dans la pièce sans même que son cousin ne s’en rende compte, tellement ce dernier semble plonger dans sa lecture.

Ce n’est que quand il lui passe sous le nez, qu’il relève enfin la tête et qu’après un léger temps mort il lui montre le dossier d’un doigt tremblant.

- C’est de la science-fiction, dis-moi que c’est juste une plaisanterie de ta part ?
- Comme si je n’avais que cela à faire, figure-toi que j’aurais bien aimé également apprendre que c’est une farce mais hélas cela n’en est pas une et ce qui est noté dans ce dossier a été vérifier à maintes reprises depuis toutes ses années.
- Et c’est seulement maintenant que tu m’en parles ?
- Comme je te l’ai dit, le rapport n’est entre mes mains que depuis peu de temps.
- Comment cela se fait-il ?
- Personne parmi les scientifiques ne voulaient y croire, ce n’est qu’une fois à court d’idées pour trouver une explication logique qu’ils ont dû se résigner à reconnaitre leurs limites.
- Tu m’en diras tant, cela me rappel mes cours d’histoires, quand nous autres humains n’étions encore à peine plus évoluées que des primates, il me semble qu’il existait alors des croyances en une sorte de personnage intemporel ayant des pouvoirs dépassant l’entendement.
- Heureusement la bibliothèque royale contient tous les rapports existants sur l’évolution de notre espèce et il est en effet question de cette chose que tu me rapportes, nos ancêtres idolâtrés un personnage soi-disant céleste qu’ils nommaient différemment suivant les royaumes, sans qu’il n’y ait jamais eu une seule trace de son existence réelle.
- Tu en conclus quoi au juste ?
- Pour l’instant rien qui me paraisse raisonnable, mais je t’avouerais que certains passages de ce rapport ne me laissent pas indifférents à vouloir en apprendre davantage.
- La capacité de régénérescence des cellules sanguines prise lors des examens annuels n’en est pas le moindre j’imagine.
- Cela le devrait normalement, mais il y a encore plus extraordinaire et pour le moment il n’y a que moi qui s’en soit rendu compte, maintenant il pourrait y avoir une autre explication… mais ce serait étonnant.
- Mais enfin de quoi parles tu donc cette fois ?
- Tu te rappelles l’accident qu’a eu mon fils Louis, quand il avait quoi… une dizaine d’année ?
- Tu parles de cette chute en montagne avec son frère Henri ? je me rappelle en effet de la frayeur qu’il nous ont fait cette fois là et qu’il a fallu hospitaliser Louis qui c’était cassé le bras avec une vilaine plaie ouverte.
- Nous parlons bien de la même chose, tu revisualises donc la cicatrice assez impressionnante qu’il a gardé depuis cet accident ?
- Comment ne pas m’en rappeler.
- Et bien figure toi que j’ai vu mon fils pas plus tard que la semaine dernière alors qu’il était torse nu et sur le coup je n’y ai pas pris garde, mais par la suite je sentais comme quelque chose qui n’était plus dans le cadre et cela m’a fait tilt pas plus tard qu’avant-hier, quand il a relevé sa manche pour se laver les mains et bien tiens-toi bien, figure toi que la fameuse cicatrice avait complètement disparue.

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