Chapitre 047 : « fin du Premier semestre universitaire. »

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Chapitre 047 : « fin du Premier semestre universitaire. »

Le mois qui suivit fu occupé uniquement à la reprise du scripte, suivant les modifications réclamées lors de la première réunion qui a fait suite à la visite du club privé et à la démo éblouissante du groupe « Kai/toon ».

Le mois suivant sert aux castings des derniers acteurs, ainsi qu’à la finalisation des contrats suite à l’affichage concernant la recherche de figurants, les trois quarts au moins du campus s’étant ruer dans leur bungalow provisoire servant de bureaux et cela dès les premiers jours.

Comme chacun semblaient le réclamer, l’acteur devant jouer le premier rôle secondaire s’est vu remercié, Kai ayant accepté après s’être fait légèrement prier de le prendre à son compte.

Lee-Rim pour sa part et comme l’avait prévu le directeur a refusé l’offre, son statut ne l’autorisant pas à se genre d’excentricité médiatique, ce en quoi il en fut fort triste du fait qu'il aurait aimé de tout cœur pouvoir jouer un rôle, quel qu’il soit avec celui qui maintenant n’est devenu rien de moins que son meilleur ami.

Le troisième mois servi aux premières répétitions, aux séances de maquillages et à l’essai des costumes d’époques, le staff n’ayant plus d’yeux que pour le petit blond si craquant, le discret maquillage le rendant encore plus solaire.

Durant tout ce temps, les mercredis soir ont continué au club et pour le reste de la nuit aux turpitudes sexuelles habituelles, le jeudi matin étant définitivement rayer des agendas pour cause d’endormissement prolonger.

Charles avec Lee-Rim s’enfermant comme à leur habitude également dans le box du sous-sol, apprenant pour l’un et enseignant pour l’autre, toutes les difficultés liées à la compréhension ultime de l’univers numérique.

Ce n’est que quand Lee-Rim remonte se coucher au petit matin, que Charles se rend dans sa cachette pour poursuivre son travail secret.

***/***

Charles soupire devant ce qui ressemble bien à une impasse technique, le composant qui lui manque pour finaliser l’appareil qu’il tient en main n’existant pas ou tout du moins pas encore dans l’industrie des quatre royaumes et ce qui s’en rapproche le plus reste incompatible avec ce pour quoi il doit l’utiliser.

Il va donc lui falloir trouver une solution pour palier à cette défection et le plus clair de son temps libre passe depuis lors à se creuser la tête pour y trouver dans sa mémoire ancestrale quelque chose d’utile pouvant servir de palliatif.

C’est donc dans cet état d’esprit que ce jour là encore il passe au crible minutieusement chaque recoin de sa mémoire et qu’il se raidi soudainement devant l’image qui lui apparait, cette dernière venant du temps des découvertes technologiques quand son peuple vivait encore sur sa planète d’origine.

Un visage qui lui avait été fait oublier et qui en réapparaissant, lui ramène les souvenirs qui pendant longtemps l’avaient rendu perplexe au point de les rechercher vainement.

- Tu m’as bien eu, hélas pour toi tu n’as pas été assez loin pour tout effacer.

Charles prend alors un carnet pour noter tout ce qui lui passe en tête au sujet de « Cha-A », l’être immortel et créateur de l’univers qui a vu naitre son peuple.

Les choses les plus infimes sont notées, dans la perspective qu’une fois encore il chercherait à lui en effacer le souvenir de sa présence.

Charles ce matin là est remonté à l'appartement plus tôt qu’à son habitude, pour se rendre directement là où il pourrait vérifier si oui ou non il a bien toute sa raison.

Il le trouve au milieu des autres corps nus toujours endormis, s’approchant de lui pour y faire un prélèvement de salive et repartir toujours en catimini dans sa pièce secrète, pour une analyse rapide qui au vu des résultats lui confirme bien qu’il a vu juste.

- Cela change tout du coup !

D’avoir prononcer à voix haute cette simple phrase semble le libérer quelque peu de sa peur, peur qui jusque là l’obligeait à se précipité dans la conception de son appareil, ce dernier une fois terminer devant servir à reprendre le contrôle de la navette et de tout ce qu’elle contient d’avancées technologiques, avancées qui n’existeront pas avant plusieurs siècles sur cette planète.

Sa pensée est aller sur ce que représente « Cha-A » aux yeux de son peuple, une sorte de dieu bienveillant qui n’acceptera jamais la destruction gratuite d’une planète contenant la vie dans le seul but de se débarrasser d’une personne en particulier, lui au demeurant.

Charles en est là dans ses pensées, quand devant lui tout se floute étrangement et qu’une voix entre dans sa tête, une voix qui en quelques phrases lui fait comprendre qu’il se trompe complètement et que cette puissance qu’il lui croit possesseur, est bien loin d’exister dans l’instant présent.

- Je n’ai retrouvé à ce jour aucun de mes pouvoirs, hormis ceux que possèdent mon corps, je…

L’explication de la faiblesse de son dieu choque fortement Charles, comprenant pourtant que sur cette terre et très certainement dans cet univers, personne ne prie pour lui du fait de l’ignorance totale de sa présence.

Lui revient alors sur tout ce que sa mémoire ancestrale lui cachait encore, prenant soudainement pitié de ce dieu à l’Energie débordante, mais aux pouvoirs encore inexistants.

Il le laisse terminer ses explications, avant de l’interroger cette fois de façon plus direct sur son propre devenir à lui.

- Tu vas encore vider ma mémoire de ta présence ?
- Devrais-je le faire ?
- Ce sera plus difficile cette fois !
- A cause du carnet de notes ? allons mon ami, me crois-tu si naïf au point d’ignorer sa présence ?
- Tu m’espionnes donc en continu ?
- Juste une alerte que j’avais mise dans ton esprit et qui s’est déclenchée quand tu as pensé à moi, ensuite tu connais la suite et pour te répondre, il ne tient qu’à toi de me montrer que je peux te faire confiance pour taire ce que tu connais sur moi.
- Une promesse suffira-t-elle ?
- Il va me falloir un peu plus.
- De quelle façon vois-tu la chose alors ?
- Que tu me laisses entrer dans ton esprit pour connaitre tes intentions réelles.
- Ne l’as-tu pas déjà fait, cette façon que tu as de communiquer avec moi n’est-elle pas déjà à elle seule une preuve que tu y es ?
- D’une façon superficielle, je ne me permettrais jamais d’entrer dans l’esprit d’un être douer d’intelligence sans son consentement.
- Que vas-tu chercher d’autre à découvrir ?
- Allons… pas de panique, je connais tout ce qui concerne ton peuple pour avoir vécu si longtemps avec eux, je veux juste lire en toi la façon dont tu me vois, ami ou ennemi.
- Ennemi ?? pourquoi serais tu mon ennemi alors que pour mon peuple tu n’es rien moins qu’un dieu, vas y fait ce que tu veux, je te l’autorise volontiers puisque tu n’y verra que mon inquiétude pour la vie sur cette planète et l’amitié que j’ai toujours ressenti sur le personnage que tu incarnes ici, j’avoue avoir été étonner du choix car si tu ne t’étais pas reconstruit à ton ancienne image, j’aurais volontiers penser à un autre que toi parmi les trois orphelins que nous avons rencontré par hasard et qui sont devenus nos amis, mais je présume que cela a été fait en toute connaissance de cause.
- En fait pas vraiment, aussi extraordinaire que cela puisse paraitre, ils sont tous les deux ce qu’ils sont sans que j’aie eu à intervenir pour les façonner à ma convenance. En fait pour être honnête, j’ai juste fait de sorte que personne ne nous sépare car tu penses bien que sinon cela n’aurait pas fait long feu, tellement ils étaient et sont encore tous deux adorables à leurs façons.
- Tu n’es vraiment pas intervenu pour les modelés à ta convenance ?

L’hésitation fait sourire Charles qui se doute bien que cela aurait été une extraordinaire coïncidence que des garçons devenus aussi magnifiques que le sont ses deux autres copains d’enfances, ne soient apparus dans sa vie que de façon entièrement naturelle, sans intervention « divine » de sa part.

- Disons que pour l'un d'eux, le souvenir me restant d'un ami très cher a sans doute joué d'une certaine façon et pour le reste, qu’il a été fait en sorte que ce soient eux qui arrivent à l’orphelinat, j’ai usé pour cela de mes dernières forces spirituelles.
- Je comprends, m’aideras-tu à préserver cette planète si tu décides de me laisser mes souvenirs de toi ?
- Je sais de quoi tu as peur, mais cela fait déjà bien longtemps que le vaisseau nous a déposé ici et avoue qu’il serait vraiment extraordinaire que ce soit de ton vivant qu’ils viennent dans cet univers, de plus ils ne connaissent normalement pas ton existences, à part comme il se doit sur le « Cha-A » et ce ne sont pas eux qui se vanteront jamais de t’avoir fait naitre, sauf si un imprévu est arrivé qui aurait révélé la vérité, mais avoue que la malchance reste infime que cela ce soit avérer être le cas. Nous parlons de millénaires et de la durée de vie d’un « frère/roi » qui même si elle dépasse largement celle d’un humain lambda n’en est pas moins extrêmement courte par apport à la date ou se sont déroulés les évènements.

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