Chapitre 040 : « Premier semestre universitaire. »

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Chapitre 040 : « Premier semestre universitaire. »

Charles soupire en comprenant qu’il ne pourra plus échapper aux explications qui maintenant s’imposent vu la tête que font ses deux copains.

- Vous me connaissez bien tous les deux, pas vrai ?
- Qui d’autres pourraient mieux te connaitre que nous, je me le demande !
- Donc vous ne mettriez pas en doute le fait que je sois hétérosexuel.
- Bien sûr que non allons !! Le rapport avec le fait d’entendre chanter le blondinet ?
- Hum… Comment l’expliquer sans que vous y voyiez une autre raison, disons que la fois ou j’ai voulu vérifier que ce que j’avais entendu lors du passage du clip venait bien de lui, ils ont repris la chanson avec cette fois les paroles et j’ai comment dire… ressenti des choses difficiles à expliquer, une sorte d’irrésistible euphorie, d’attirance hypnotique ou un truc dans le genre.
- Tu n’abuses pas un peu ?
- Peut-être n’était-ce dû qu’à moi, pourtant durant un bref instant j’ai eu des sentiments contradictoires avec ce que j’ai toujours été. J’imagine donc ce qu’une fille hétéro ou encore un garçon ayant déjà des penchant homosexuels pourraient ressentir à leurs tours et c’est donc en toute connaissance de cause qu’avec Daniel et Ralphy, nous avons décidé d’attendre que les choses se soient éclaircies entre eux, Kai et Lee.

Marc hoche la tête en montrant par là qu’il comprend les raisons invoquées par son ami, Louis par contre en est encore à hausser les sourcils comme quelqu’un qui ne comprend pas tout.

- Quelque chose ne te convient pas dans mes explications ?
- Je me disais juste que si c’est aussi prenant que tu le dis de l’entendre, ses deux copains et beaucoup d’autres à l’orphelina devaient être fou amoureux de lui, pourtant ce n’est pas l’impression que j’en ai depuis que je les connais.
- Comme pour toute maladie il y a des immunités qui se crées avec l’habitude et le temps.
- En quoi donc est-ce une maladie ?
- C’était une image bougre d’âne ! Ce que je voulais dire par là c’est que le fait d’être toujours ensemble a en quelque sorte servi d’amortisseur sensoriel. N’oublie pas qu’ils ont quand même des rapports sexuels depuis leurs plus jeune âge, d’ailleurs j’en connais deux qui ne se font pas trop fait priés pour y participés.
- Tu as sans doute raison, quoique je n’ai pas eu l’impression qu’il soit plus préféré que les autres durant ces nuits de folies ! Hi ! Hi !
- Comment ça ?

Marc interfère alors entre eux deux pour stopper le moulin à parole qu’est Louis, surtout comme maintenant quand il s’agit de sexe, connaissant très bien les limites que son ami est près à entendre, sans qu’une moue montrant sa réprobation à ce genre d’amusement entre homme n’apparaisse sur ses lèvres.

Pas qu’il soit intolérant sur la question, juste que pour lui l’amour ne concerne qu’un homme avec une fille et que l’attrait qu’il lui avait trouver envers Kai dans les débuts a eu son explication juste avant, n’étant qu’une rémanence passagère due très certainement au fait de l’avoir entendu chanter.

- Cela suffit, nous n’avons pas à rentrer dans les détails de nos vies privées, juste que cette conversation m’alerte sur le bien fonder de faire découvrir au public que le groupe n’est pas qu’instrumental, n’allons-nous pas au-devant d’ennuis qu’il nous sera impossible ou encore pénibles à régler ? il en va de notre tranquillité aussi bien pour le développement de notre entreprise, que pour la continuité de nos études. J’ai peur que ce soit trop prendre de risques inutiles en plus, surtout dans une atmosphère aussi confinée remplie de jeunes adultes qu'est le campus.

Charles sourit car c’est justement la raison qui le pousse à ne pas aller trop vite dans la découverte des possibilités encore cacher du groupe Kai/toon.

Un œil sur sa montre et le voilà à se lever pour reprendre le chemin des salles de classes, suivit de ses deux amis qui visiblement en sont encore avec cette histoire sur la forte empathie de Kai comme chanteur du groupe.

Louis revient dessus malgré tout avec une idée qui peut-être changerait beaucoup de choses.

- C’est quand même astreignant qu’il n’y ait pas de chanteur, pour ma part je ne me déplacerais pas juste pour entendre de la musique, autant alors écouter un CD. Pourquoi Daniel ou Ralphy ne remplaceraient-ils pas Kai dans ce rôle ? je ne parle pas de Lee puisqu’il chante comme une casserole ! Hi ! Hi !
- Nous verrons cela une fois tous à la maison, pour l’instant monopolisez vous sur vos cours de l’après-midi.

***/***

« Appartement privé de sa majesté. »

Le roi et son cousin sont comme souvent quand ils se retrouvent ensemble, en pleine conversation dans le salon privé de François.

Depuis le matin ils ne parlent que de politique et d’économie, mettant en place ou plutôt serait-il mieux de dire finalisant une stratégie essentielle au pays, pour qu’il conserve sa première place commerciale et industrielle, loin devant les trois autres royaumes.

Les documents comptables confidentiels sont étalés largement sur la table devant eux, chacun étant passer au crible pour y chercher une solution d’amélioration et cela toujours dans le but d’une meilleure rentrée d’argent sans appauvrir le peuple tout en ayant les moyens suffisant pour les recherches essentielles à l’avenir du royaume.

François pointe le doigt sur l’une des pages du dernier relever des taxes royales.

Vois-tu cette entreprise ? son chiffre d’affaires vient d’être multiplier par quatre en l’histoire de quelques semaines.

Marcel se penche avec curiosité sur la page avant d’amorcer un petit sourire à la fois empli de fierté et surtout d’amusement, à ce que son cousin n’a pas encore découvert qui en sont les propriétaires.

- J’avais déjà remarqué l’engouement de la jeunesse des quatre royaumes pour ces jeux en téléchargement à prix modique, tellement que même les plus pauvres se les offrent. Du coup cela te fait une rentrée d’argent qui améliore forcement les exportations. J’y vois là un sens inné du commerce, tu devrais t’en servir pour améliorer tes propres ministères qui avouons le ne sont pas des plus profitables économiquement et de loin s’en faut.
- Te revoilà encore avec tes critiques sur les hauts fonctionnaires, tu es vraiment indécrottable là-dessus le sais-tu ?
- C’est juste parce que je ne comprends pas qu’étant au courant tu ne fasses rien pour que cela change, il suffirait de remplacer quelques postes par des personnes ayant déjà fait leurs preuves.
- Un royaume ne fonctionne pas qu’avec de bonnes intentions, il me faut sans cesse ménager la chèvre et le chou sous peine d’avoir à gérer ceux qui se prennent au-dessus de tout le monde du seul fait de leurs statuts.
- Je ne te demande pas de virer tout le monde, juste de mettre une ou deux personnes capables aux endroits clés, prend exemple sur ce que tu viens juste de me montrer, ne crois-tu pas qu’un patron tel que celui là ferait beaucoup pour les finances du royaume ?
- Nos finances ne vont pas si mal, tu viens juste de le reconnaitre en plus.
- Parce que je suis là et que mon lien avec toi fait que j’ai décidé de payer les taxes au plus fort à ton trésor royal, imagine que pour une raison ou une autre je me retrouve en faillite.
- Tu détiens les droits commerciaux sur tout ou presque de ce qui est indispensable à la vie courante, pourquoi voudrais-tu qu’une telle chose arrive ?
- Il ne faut pas grand-chose, parfois un simple caillou peu faire dérailler un train. Imagine que l’un ou l’autre des autres royaumes décident de boycotter mes produits en plaçant quelqu’un d’autre dans une position prédominante.
- Aucun d’entre eux ne ferait cela, ils connaissent ton honnêteté et ne prendraient pas le risque d’amener un ver dans le fruit.
- Je ne suis pas éternel et comme toi je vieilli un petit peu plus chaque jour.

François ronchonne dans sa moustache, comprenant bien les paroles de son cousin, sans pour autant éprouver l’envie de remettre en question sa gestion actuelle du royaume.

Marcel le laisse maugréer, le connaissant que trop bien pour savoir attendre le bon moment pour reprendre la conversation, du coup il s’intéresse de près aux comptent pointés plus tôt du doigt et il doit bien s’avouer que son fils a un sens du commerce dépassant largement les siennes et cela malgré l’immense fortune qu’il a fini par amasser à force d’un travail acharné.

Charles par contre semble complètement à l’aise et surtout sans stress, alors que les chiffres qu’il a sous les yeux montrent à quel point son sens des affaires et son génie inventif, lui a déjà permis à lui et à ses deux inséparables amis, d’avoir déjà une aisance financière que beaucoup s’ils l’apprenaient leurs enviraient.

Cela lui rappel soudainement un détail et voyant que son cousin a reprit son visage habituel, il ramène alors la conversation par ce biez.

- Tu te rappelles du clip vidéo que tu as de suite interdis par décret royal ?
- Bien entendu puisqu’il s’agissait d’une vidéo prise et mise en réseau sans l’accord des ayant droits, qui de plus étaient encore mineurs à cette époque.
- Allons François, comme si je ne connaissais pas la véritable raison !! Mais ce n’est pas pour ça que j’en fait allusion, juste que j’ai remarqué qu’ils travaillaient depuis avec cette même société de production et que c’est en parti je pense la raison d’un tel succès dans leurs ventes.
- Je n’ai pas à m’en mêlé puisqu’ils paient les taxes rubis sur l’ongle, de plus tant mieux s’ils se font de l’argent, pourquoi reviens-tu là-dessus au juste ?

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