Chapitre 018 : « Rentrée universitaire. »

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Chapitre 018 : « Rentrée universitaire. »

Marc s’amuse de la question de Ralphy, il leurs demandes donc de se lever et de se retourner, profitant du moment pour mater leurs fesses joliment moulées dans leurs uniformes universitaire.

Il va pour donner l’explication façon humour potache, quand un regard explicite de Charles l’en empêche et du coup il le laisse donc se charger de donner une traduction plus littéraire.

- Ce n’est que le diminutif de « bon chic, bon genre » rien de plus.
- Tu nous prends pour des demeurés ou quoi ?
- Comment ça ?
- Je ne vois pas le rapport avec le fait de se lever et de se retourner si ce n’est pour une autre sorte de traduction du terme et commençant à connaitre l’autre naze, je pense que c’était surement à connotations sexuelles.

Kai s’est déjà fait une opinion des trois garçons, reconnaissant qu’ils ont le petit quelque chose qui fait qu’il se sent déjà proche d’eux et donc comme à son habitude depuis toujours il ne prend pas de gants pour leurs parler, s’adressant directement à celui des trois qui semble le plus timide, quoiqu’il lui reste le souvenir d’une phrase venant de lui et qui trouvait de suite une nouvelle utilité fort intéressante en soi à la quatrième chambre qui du coup reste vacante.

- Dis-moi la vérité, n’ai-je pas raison ?

Louis ne sait plus ou se mettre, n’ayant ni l’envie de mentir, ni celui de mettre une fois de plus son copain en première ligne devant l’irascibilité à fleur de peau du petit blond.

- C’est comme Charles l’a dit, ne cherche pas les problèmes là où il n’y en a pas. De toute façon quelle que soit la traduction elle s’avèrera réelle vous concernant, donc pas besoin d’en faire une montagne.
- Là tu vois !! Je savais bien qu’il y avait encore un truc de louche contre nous de sa part.
- Beau cul, belle gueule !
- De quoi !!

Kai se retourne cette fois vers Daniel qui lui met son smartphone sous le nez avec la traduction donnée par l’un des médias qu’il a l’habitude de suivre.

Un regard vers Marc qui du coup vient se placer derrière Charles, lui fait comprendre qu’il vat se recevoir une palanquée de bois vert avant pas longtemps.

Pourtant contre toute attente le visage du petit blond se détend, alors que son regard brille soudainement d’amusement.

- Tu as oublié le plus important et le plus remarquable chez nous « BB ».
- Bon ça suffit, nous devrions plutôt nous bouger le cul histoire qu’on n’y passe pas la nuit, chacun sait ce qu’il a à faire alors « GO » !!

Marc attend de n’être qu’avec Charles, tandis que Louis est déjà dehors avec leurs nouveaux amis à leurs donner l’adresse de l’appartement avant de les voir s’éloigner en direction des dortoirs.

- Qu’est-ce qu’il a voulu dire tout à l’heure avec son « B ».
- Tu ne devines pas ?
- Non, qu’est-ce que c’est ?
- Surement des vantardises sur « l’endroit » alors que tu ventais l’envers ! Hi ! Hi !
- L’endroit du… Ah d’accord ! Hi ! Hi ! Tu sais que finalement je l’aime bien le « petit », pas que pour son physique mais également par sa nature.
- J’espère une fois qu’il nous connaitra mieux, qu’il montera moins vite dans les tours sinon on n’a pas fini de se prendre le chou.

***/***

« Quelques heures plus tard. »

Marc sort de la douche en peignoir, le sourire aux lèvres et surtout se sentant beaucoup mieux après avoir suer à réaménager la chambre de leurs trois colocataires pour qu’ils s’y sentent comme chez eux.

Il vient s’assoir entre ses deux copains en soupirant de contentement.

- Ouf !! Voilà qui est fait, j’espère que cela conviendra à ses messieurs.
- Pourquoi non ? ce sont eux qui l’ont demandé, de plus nous leurs avons laissé la plus grande des chambres.il
Faudra juste penser à racheter un complément de meubles pour ceux que nous avons prit de la chambre restée libre.
- Tu as raison, on pourrait en faire une pièce spéciale pour notre entreprise. Ce serait plus pratique que de se rendre au sous-sol jusqu'à notre box de parking privatif.
- Que fais-tu de la sexe-room de Louis ?
- Arrêtez avec ça les gars, j’ai juste dit ça sans réfléchir.
- Justement, ce sont souvent ces paroles là qui prennent rapidement du sens.
- Ah… parce que tu as l’intention de t’en servir comme telle ?
- Et pourquoi non ? que ferons nous si l’un d’entre nous se trouve une partenaire et a besoin de s’isoler pour quelques moment intimes ?
- Ok ! ok ! Nous n’en sommes pas là, mais fait comme tu veux sinon on va encore y passer la nuit.

Sur ces bonnes paroles Charles se relève.

- Où vas-tu donc encore ?
- Passer un coup de fil au paternel pour voir si le club n’est pas déjà réservé pour ce soir !
- Ah… Ok !

***/***

« Pendant ce temps-là, dans la rue non loin de l’appartement. »

Trois garçons marchent à visages découverts, en tenant chacun sa valise d’une main et un énorme sac à dos en bandoulière, ne faisant intentionnellement pas attention aux passants qui s’arrêtent pour les regarder passer.

- Je ne ferais pas ça tous les jours, j’espère que c’est la dernière fois avant un bon moment.
- Pourquoi alors n’as-tu pas rendu les clés ?
- Je les rendrais dans quelques jours si tout se passe bien, après tout le mois de location est déjà payé et je ne pense pas qu’ils nous rembourseraient vu que cela a été tiré directement sur nos bourses d’études.
- Pourquoi donc une telle précaution ? tu penses que cela pourrait ne pas marcher avec Charles et ses potes ?
- C’est juste une sorte d’assurance, avec grincheux je me méfie de tout.
- C’est qui grincheux ?

Le regard entendu de Daniel vers Kai vaut pour réponse et amène à se dernier une moue boudeuse qui le rend au demeurant encore plus craquant.

Ralphy ne peut que sourire d’amusement devant toutes ses mimiques, qui font qu’il a toujours été quasiment impossible, aussi bien à l’orphelina qu’à l’école, ou tout simplement avec n’importe qui ils se sont trouvés un jour, d’avoir l’envie de punir ce petit garnement blond, adorable, devenu aux fils des ans se bel adolescent, terreur des parents ayant un ou plusieurs enfants de son âge à surveiller.

- Ce doit-être se bâtiment.

Daniel pointe du doigt un ensemble immobilier flambant neuf.

- Wouaouhhh ! C’est du grand luxe ici, tu es sûr de ne pas t’être tromper ?

Ralphy vérifie une fois de plus les indications données par Louis, avant de relever la tête vers une plaque donnant le nom de la rue.

- C’est bien cette rue pourtant, ils ont dû le payer un bras leur appart, parole !! Du coup je me demande combien ça a pu leurs rapportés de vendre leurs jeux.
- Bah !! On fait vite le compte, à une couronne le téléchargement par jeu, quand on connait la popularité qu’ils ont dans le monde entier, ce sont sans doute des millions, voir des milliards de couronnes qu’ils se sont déjà mit dans les fouilles, surtout si comme j’ai cru comprendre ils ont commencé tout minots.
- Tu crois qu’on gagnera autant en nous associant avec eux ?
- Pour le savoir il nous faut déjà commencer, mais pourquoi pas !

Kai qui les écoutait jusque là en soufflant comme un phoque à tirer une valise plus lourde que lui depuis les dortoirs, s’arrête soudainement en s’essuyant le front.

Je n’en peux plus les gars, arrêtons-nous quelques minutes !! N’est-ce pas par ici que nous avons gagné nos cinq-cents couronnes le jour de notre arrivée ?
Si pourquoi ? ah, ok, je vois !! Tu ne voudrais pas arriver les mains vides chez nos nouveaux loueurs.

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