C'est compliqué ...

Cela fait un mois que mon bouquin a été publié, et franchement, je ne m'attendais pas à un tel succès. Je suis à la limite de la crise cardiaque en voyant les milliers de commentaires positifs des lecteurs. Même s'il y a une minorité qui sont négatives, j'essais de me concentrer sur le positif.

Il va même il y avoir une interprétation cinématographique, je suis aux anges. Mais aujourd'hui mon défi est répondre à ma première interview, je suis plutôt stressée. La ou le journaliste qui va arriver travaille pour un grand journal Américain : THE NEW YORKER, un article me sera dédiée dans la rubrique littéraire.

Je souffle un bon coup, et je m'installe sur le fauteuil en velour rouge. Je triture mes doigts en essayant de créer des phrases correctes dans ma petite tête. En espérant que les questions ne sont pas trop compliqués, ni personnels.
On frappe à la porte, je dis :

Nadia (moi) : Entrée ! Ma voix est assurée, mais ma jambe gigote dans tout les sens c'est un tic de stresser.

La journaliste donc, entre. Sa démarche est assurée, elle porte un pantalon cintrée gris clair en lin, un chemisier blanc en soie et des escarpins rouge carmin. Sa jolie chevelure rousse semble lui arriver au milieu du dos, ils sont lisses. Son visage est parsemée de tâches de rousseurs et ses yeux sont d'un vert déconcertant. Je me crispe, elle semble extrêmement jeune et très intelligente. Elle me serre la main fermement en me disant :

La journaliste : Hello, i'm Layla. Nice to meet you Ms.Turpin Ah non, pas ça ! Pas d'anglais !

Moi : Hum .... No ... Speak me ... Euhhhh .... Je suis un peu dans la mouise la !

La journaliste ( elle se retient de rire) : Je peux parler le français si vous ne parles pas bien l'anglais.

Moi : Oui, s'il vous plaît. Je ne vais l'en empêcher, moi ça m'arrange.

Elle s'installe dans le fauteuil en face de moi, heureusement pour moi que l'interview se déroule chez moi, car je suis habillée comme un sac, à vrai dire en pyjama même.

La journaliste : Nous pouvons commencer ? Dit-elle avec un accent très peu prononcée, elle est très douée comparer à moi.

Moi : Oui, je vous écoute. Oh et appelez moi Nadia, s'il vous plaît.

La journaliste : Alors, Mme ... Nadia - réitère-t-elle - comment les éditeurs ont-il découvert votre oeuvre ?

Moi : Oh ... Et bien, en réalité cette oeuvre a été écrite dans un but... disons créatif. J'ai trouvé une plateforme où l'on pouvait écrire des histoires dessus. C'est Scribay... et... Devant ces yeux dubitatifs je me demande si je vais pas trop vite ??

La journaliste : Scri... bay ? Répète-t-elle en penchant la tête sur la droite.

La journaliste : Oui, c'est une plateforme pour les écrivains en herbe comme moi qui ont besoin 'exteriosée leurs histoires.

La journaliste : Il y a des éditeurs la dessus ? C'est comme ça qu'on a découvert votre roman ? Dit-elle curieuse.

Moi : Non pas vraiment, je dirais que c'est de la chance plutôt... J'ai juste été poussé pour envoyer mon manuscrit à une petite maison d'édition et je ne m'attendais à ce que ça fasse autant succès. Je pensais plutôt que ça allait être une catastrophe. Je suis du genre négative.

La journaliste (surprise) : Really ? Hmmm... No! Vraiment ? Excusez-moi mais c'est plutôt surprenant vu la positivité de votre personnage... dit-elle, en frottant son stylo dans sa crinière rousse.

Moi : Haha ... oui, mon personnage ne me ressemble pas du tout, elle est beaucoup plus téméraire et déterminée. Je ne peux pas dire que je me suis inspirée de moi, elle risque de croire que c'est autobiographique, d'où l'intêret de faire un personnage opposé à la romancière.

La journaliste : Yeah ... - son accent revient de plus en plus, est-ce que ça veut dire que ça l'intéresse ? - Dites moi, est-ce une oeuvre autobiographique ? Car le personnage semble très humanisée, très peu sûre d'elle par moment... En fin, la trame de votre roman ne suit pas vraiment les caractéristiques d'un roman New Age.

Moi : Alors... euh ... non, il n'est pas autobiographique, comme je viens de le dire, mon personnage diffère trop de la romancière. Et puis, je ne souhaite pas que d'autres personnes sachent ma vie dans les moindre détails.

La journaliste : Je vois .... Les lecteurs ont été surpris par la fin de votre roman ? Pouvez-vous nous expliquez pourquoi une fin aussi tragique ? Est-ce un paradoxe avec le titre de votre livre ?

Moi : C'est compliqué ... - Je ne peux décemment pas lui dire que certains faits sont réels - Oui, nous pouvons parler de paradoxe, car le titre "Eternity" qui signifie eternité, nous aspire à un "happy end" -dis-je en mimant les guillemets - Mais je veux faire comprendre, que la vie n'est pas ce qu'on espère et c'est pas parce qu'on dit que tout va bien finir que tout finit bien. - Je repose mes mains sur mes jambes croiser et fais comprendre à Layla que je n'en dirais pas plus -

La journaliste : Donc c'est juste pour faire comprendre à vos lecteurs que tout n'est pas tout noir ou tout blanc ?

Moi : Exactly... - Dis-je en souriant ironiquement - la vie est une palette de couleurs que mon personnage découvre au fur et à mesure du roman, passant par l'amour fulgurant et passionnant mais aussi par la déchirure, le doute et la tristesse. Se sont des sentiments que je trouve pas très bien exploitée. Car dans la plupart des romans New Age, je trouve qu'on vend encore trop de rêve et de : "L'amour vaincra toujours".

La journaliste : Je comprends, mais vos lecteurs souhaitent une suite ? Il y aura-t-il une suite ?

Moi : Peut-être bien je ne me suis pas encore décider.

La journaliste : Je vois ... - elle semble déçu, mais oui je compte faire une suite. - Ce sera tout for me ... Une dernière déclaration ?

Moi : Mes chères lecyteurs, je suis une rêveuse éternelle et je vous avoue que la fin laisse à désirer mais la vie est une chose à désirer et qui est cruelle. Mais moi aussi je rêve d'un happy end.

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En réponse au défi

Une interview... sur vous!

Lancé par Cassiopée .

On a tous lu une interview d'un acteur, d'un chanteur ou d'un auteur célèbre. Et bien, écrivez cette interview, en sachant que vous êtes un auteur trèèèèèèèès célèbre, et que vous parlez de votre roman. Moi, je serai la petite lectrice qui lira ces interview. Alors donnez moi envi de lire vos oeuvres! Et n'oubliez pas, vous êtes aussi célèbre que J.K Rowling, Georges R.R Martin ou Stephen King...

Présentation demandé:

Journaliste (J): Certains lecteurs nous ont été choqué par la fin du livre. Expliquez vous pourquoi vous avez choisi ce dénouement?

[votre nom] (inicial de votre nom): Ou là là, c'est un peu compliqué...

Vous pouvez parler de l'adaptation de votre histoire au cinéma, ou de vos prochaines publications... Comme vous voulez!!

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