Coulant ('Tranquille' Chapitre 4)

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 John se réveille seul dans une cellule, rapidement il se remémore les événements de la veille. Repéré dans son véhicule lors d’une planque, il essuie des tirs et tente de s’enfuire malgrès un ‘Pruneau’ à l’épaule. Il est rapidement rattrapé par un terrible adversaire, un ‘Clébard’, qui le met à terre, lui bave dessus puis le mord à deux reprises. Maintenant la vie de notre héro est suspendu par les pieds à un crochet, se sortira-t-il de ces calvaires qui s'abattent un à un sur sa tête ?


*TADAM*



 J’ai le crâne qui va exploser et ça schlingue à mort ici. On est où d’ailleur et qu’est-ce que j’fous la tête en bas ? Ah ouai l’enfoiré m’a foutu une mandale si forte que ça m’a couché. Au moins le clébard m’a pas bouffé tout rond. Ça tourne là d’dans, les salauds m’ont pas loupé. Je pisse le sang, ça coule de partout, j’en ai qui me coule sur la gueule bordel.


*plic*

*ChlinngChlinngChlinng*

*ploc-plic*

*ChlinngChlinngChlinngChlinngChlinng*

*ploc-plicplic-ploc-plicplic*


 Calme toi bon dieu, si tu t’énerves, t’es foutu. Réfléchi non d’un chien, t’en as déjà vécu une de nuit comme ça mais t’étais de l’autre côté. Comment il s’était échappé déjà ? D’abord regarde comment t’es accroché. Allez montre que t’en as dans l’bide !


*Haaaahaa*


 Bon, bonne nouvelle le crochet qui ferme la chaine est pas fermé donc si j’bouge un peu j’vais tomber. Mauvaise nouvelles j’ai le pruneau qui m’démange et dès que je bouge je paume mon sang comme un évier mal fermé. Et j’ai les mains attachées dans l’dos. Et ma tête est à un mètre du sol. Et ça m’coule dessus encore plus vite, c’est comme un p’tit ruisseau qui m’passe par dans le cou et qui remonte le long de la joue puis sur ma tempe et qui…


*SMASH*


“ Alors on parle tout seul Dellinger ?

— *crache* Merci pour l’réveil j’allais pioncer.

— Tu te rappel de moi peut-être ?

—J’peux pas voir ta face tête de pied maintenant descend moi et fais moi face comme un bonhomme.”


 Très mauvais choix de mot, je crois qu’j’y suis aller trop fort. Il sort son flingue bordel. Non mais j’ai vraiment jamais d’pot. Allez on ferme les yeux et c’est fini…


*PAN**PAN*

*Flap*

*Haaa*


 Et bein pour une fois qu’ça marche y m'a libéré le con. Allez garde ton sang froid et tu peux encore t’en sortir. Faut pas que j’clamse maintenant sinon c’est eux qui gagnent.


“... me reconnaissez maintenant ?

— Pardon j’avais la gueule dans l’chou j’ai rien pigé. Tu peux me r’dire ça ?

— Je suis Frank Meyère John et j’ai passé quinze ans au trou par ta faute. Maintenant tu vas ressentir ce que l’on ressent lorsque l’on voit le temps qui défile sous ses yeux. Toi tu m’as donné quinze ans, moi je te donne quinze minutes pour que tu essais aussi fort que je l’ai fait de changer le cours du temps.

*Amenez le dans la piscine.*"


*SMACH*

*noir*


“Haaa on se réveil enfin ! Tu prenais mieux les coups dans ta jeunesse, nous t’avons raffistolé comme on pouvait pour que tu ne te vide pas de ton sang. Je ne voudrais pas te voir partir sans t’avoir dis adieu. *rire machiavélique* "


*Splatch**Glou-glou-glou*


 Merde, y veulent me faire prend’e un bain les raclures. Et ça coule vite cette merde il est barjo ce type. Mes pied sont dans l’ciment foutre dieu mais y sort d’où ?


“Sors moi d’ce trou Franck, t’as aucune couilles de vouloir trucider un mec sans l’regarder dans l’blanc des yeux.

— Je ne me souviens pas avoir vu le blanc de tes yeux non plus quand ton petit museau de RAT m’a foutu dans la merde dans laquelle j’ai pataugé pendant quinze longues années. Alors non, John, je ne vais pas te regarder dans le blanc des yeux quand après.. cinq petites minutes maintenant, cette putride eau qui nous vient des égouts pénètrera dans tes poumons et alors, John, tu ne seras plus qu’un malheureux souvenir.”


 Calme toi, réfléchis. J’veux pas finir comme ça à r’garder le temps couler par un tuyau. J’veux finir en grandes pompes, une mitraillette à la main comme à l’ancienne. Ça monte trop vite, j’ai pas l’temps d’réfléchir. C’est la merde.


*Gloup-Gloup*

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