Trois nuits plus tard.

Brasov, Roumanie.

Le vieux Miguel avait entendu frapper à la porte. D’habitude, personne ne venait jamais à l’église le soir venu, d’ailleurs, personne ne sortait une foi la nuit tombé.

Miguel avait ouvert la porte et un homme très pâle se tenait devant lui.

— Oh, vous êtes toujours de ce monde monsieur, dit le gardien de l’église.

— Si on veut. Je dois leurs parlers, c’est important.

— Certes, suivez-moi, ils vont vous recevoir de suite.

Les deux hommes s’étaient engouffrés dans l’obscurité du bâtiment, quelques portes et cinq-cents mètres plus loin, une table les attendait.

Autour d’elle, il y avait plusieurs personnes, hommes et femmes, tous masqués.

— Que nous vont ta visite, l’ami ? dit un homme, dont la chemise à fleur était largement ouverte sur un torse imberbe.

— Je suis venu vous demander…

— Il veut qu’on le soutienne, il a soif de vengeance et de… jus d’orange, coupa une femme aux yeux bandés par un masque de nuit, vert… claire.

— Eh bien voyons, pas une lettre en plus d’un siècle, puis d’un coup, tu as besoin de nous et tu débarques comme si de rien n’était, dit une autre femme dont les cheveux étaient bicolores.

— Laissons le parler, intervint l’homme à la chemise à fleurs.

— Je veux…

Tous les regards étaient tournés vers lui, plus un masque de nuit.

— Je veux une Apocalypse.

Les occupants de la table, sourirent en même temps. La femme aux cheveux bicolore s’était levée.

— Et c’est ce que nous te donnerons, Georgerus.

Fin de l’épisode I