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Lundi, entre la fin d’après-midi et le début de soirée, 18 heures quoi !

Le tour de garde pour Albert, Frank, Hemotip et Armaneüs venait de prendre fin.

Tous regagnaient leur foyer, leur conversation avec monsieur Montbleu les avaient rassurés sur un point: ce bonhomme n’était pas méchant, bien qu’il parlait de choses complétement bizarroïdes et incompréhensibles. Ils n’avaient bien sûr rien compris, mais Armaneüs avait promis de faire le nécessaire pour régler ce problème de « internet », le comment était bien sur la grande inconnue de cette promesse.

Personne, au rez-de-chaussée de l’église, ne s’était rendu compte que de l’obscurité, ils étaient observés.

Le soleil avait commencé sa descente, et le vampire allait pouvoir se dégourdir la cape, dans une petite promenade dans le cimetière de l’église, à la recherche d’une jolie petite orange innocente et bien juteuse.

Mais il n’en fit rien.

Du clocher, une ombre s’abattit sur le vieux vampire, une ombre qui lui ressemblait, ce qui était normal puisqu’elle appartenait à son frère jumeau. Et sans qu’il puisse dire « mirabelle », un coup puissant l’avait cueilli derrière le crâne et c’est dans les pommes qu’il était tombé, et pourtant, il est bien connu qu’Armaneüs déteste les pommes.

Georgerus attendait que le dernier rayon de soleil soit parti, quand ce fut le cas, il sortit de l’église avec une idée bien précise, un objectif. Il serait le héros qui allait sauver le village de l’Apocalypse, tout serait fini avant le matin, le vampire n’avait pas le choix sur ce point, sinon il allait avoir très chaud.

Il s’était rendu chez les Montbleu, et après avoir respiré profondément (enfin façon de parler, un vampire ça ne respire pas ou ne respire plus, pour être précis), il avait toqué à la porte. Maurice avait ouvert la porte.

— Oh, re-bonjour monsieur le maire.

— Oui, oui re-bonjour hum hum, je me permets de venir vous voir car j’ai une solution à votre problème d’internet.

— Déjà, c’est splendide.

— Oui mais pour cela j’aurais besoin que vous me suiviez, vous et votre femme.

— Maintenant ?

— Hélas oui, nous n’avons pas le choix, ce genre de problème ne peut attendre.

— Bien dans ce cas, attendez-nous une petite minute et on vous suit.

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