5.

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Les habitants du village sortaient les uns après les autres du bâtiment. La vie, enfin façon de parler, avait repris son calme et sa tranquillité.

Les conversations avaient toutes pour sujet, les Montbleu et la tétonlogie que le maire leur avait vanté.

C’est à ce moment que certaines personnes avaient ressenti un petit vent frais, le temps aller passer à l’orage et cet orage avait un nom : Christina.

Effectivement, la sorcière était en chemin et le ciel derrière elle était plus sombre que d’habitude, comme si l’humeur de tatie avait déteint dans les nuages.

Mathilde Montbleu avait reconnu la femme au croissant comme elle l’appelait, elle lui avait fait un signe de la main pour la saluer. Au moment où tatie était passée à côté de la mortelle, elle claqua des doigts et un panier de viennoiseries était apparu à son bras.

— Un cadeau de bienvenu, dit-elle en poussant le panier dans les mains de la mortelle.

— Oh, c’est si gentil, merci.

Les habitants du village se regardaient tous d’un air ébahi, la sorcière venait d’être sympathique avec une… autre personne.

Christina avait continué son chemin avant de s’arrêter devant Sandy. Cette dernière était intimidée par la présence et la prestance de tatie.

Le mage, qui se trouvait derrière la fille Montbleu dit à la sorcière :

— Tu es sûr de ce que tu fais ?

— Ce n’est pas comme si j’avais le choix en même temps.

Christina regardait la gamine de haut en bas, son regard avait repris les couleurs étranges de la veille. Le vent se faisait de plus en plus menacent.

La sorcière avait tendu son bras droit et son balai était apparu dans sa main. Elle le proposa à Sandy.

— Tu dois savoir que ce n’est pas vraiment un cadeau, c’est une responsabilité d’être sorcière. Si tu acceptes ce balai, tu en seras une et je t’apprendrais ce que j’ai appris par moi-même. Réfléchi bien gamine.

Tatie Christina n’aimait pas les gens (en général), elle ne faisait confiance à personne et c’était réciproque. La simple idée de devoir fréquenter qui que ce soit, l’a déprimée. Alors comprenez qu’elle a dû être sa réaction, quand elle a pressenti que la fille des Montbleu, allait devenir son apprenti. Elle avait eu un doute le jour d’hier en la voyant, et le mage lui avait confirmé la véracité de ses soupçons.

Non, la sorcière n’aimait personne, mais elle ne pouvait pas changer sa destinée, qui en passant avait l’air de s’acharner sur elle ces derniers temps.

Sandy jeta un regard vers le mage, qui avait une furieuse envie de pleurer devant le présent de tatie. Puis elle remit son attention sur le vieux balai.

— Je ne vous décevrez pas tatie.

— Tu dis « vous » encore une foi et je te …

Christina n’avait pas réussi à finir cette phrase, parce que la fille Montbleu s’était jetée dans ses bras.

— Je peux savoir ce que tu fais la morveuse !

Tous les habitant avaient commencés à applaudir, sans trop savoir pourquoi, mais c’est comme ça. Comme dans certains films ou monsieur et madame tout le monde mettent leurs existences sur pause pour regardait des gens parler, Peut-être de chose privé, mais tout le monde s’en fout. Si la conversation se terminait bien c’été le moment de taper les mains une dans l’autre et tout le monde étaient heureux.

Thomas, le mage n’avait pas réussi à retenir ses pleurs, les larmes coulaient de ses joues pour tomber entre ses mains que s’entrechoquaient. Éclaboussant au passage le visage de la sorcière.

— Ce n’est pas possible, d’être une mauviette à ce point.

— Je suis désolé, c’est si beau, même s'il y a une sorcière en plus dans le village.

— Eh oui, deux sorcières et zéro mage, c’est ça la belle vie.

— En parlant de ça …

Christina avait réussi à se défaire de l’étreinte de la jeune fille, elle faisait maintenant face à Thomas. Puis la sorcière dit à sa disciple.

— Règle numéro un : les mages et les sorcières, c’est comme les lions et les hippocampes, ça as des point commun, mais c’est EXTRÊMEMENT différant.

— Attends, je prends de quoi écrire, dit Sandy en sortant son téléphone.

— Bien, règle numéro deux, la vie de sorcière est ennuyeuse, si elle n’a pas un mage à qui s’en prendre quand elle en a envie.

Thomas se remit à pleurer.

— Bon, trouvons un endroit pour mettre ton canapé, bougre de cornichon.

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