6.

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Quelques heures plus tard.

Tatie Christina avait réussi à fausser compagnie à madame Montbleu, Maggie ne s’était pas faite prier pour la suivre, elle qui n’avait plus dit un mot depuis que Sandy avait rejoint la table.

— Elle m’a donné la chair de poule cette gamine, dit Maggie en retrouvant un peu de vitalité.

— Toi aussi tu as remarqué ?

— Oui, cette capuche rouge, atroce.

— Non, je ne parle pas de ses vêtements, il y avait un … je ne sais pas quoi, dans son regard.

— De la haine ?

— Non !

— La soif de sang ?

— Non !

— Des instincts meurtriers ?

— Non, je ne crois pas, quelque chose de plus anciens… il faut que je fasse des recherches, désolé Maggie je dois y aller, on se voit demain matin.

— D’accord, donc à demain… Une capuche rouge, non mais quoi encore…

Les deux femmes se quittèrent là, chacune regagnant son domicile.

Arrivée devant sa porte Tatie avait eue l’impression d’être observée, elle se tourna, faisant face à la maison des mortels et elle l’aperçu. Sandy était à une fenêtre de l’étage, la fixant d’un regard lourd, le genre qui veut dire « je sais ce que vous êtes ! ». Cette gamine n’était pas comme les autres membres de sa famille.

Se détournant, tatie avait poussé la porte de sa maison et y avait pénétrée.

Tout d’abord, elle avait été accueillie par le silence, mais un picotement sur la nuque lui fit prendre conscience, qu’une magie étrangère était présente entre ces mur. D’un geste souple du poignet, plus communément appelé « rotation », elle fit apparaître sa baguette magique.

Les sorcières ne se servent que des baguettes magiques, même si elles peuvent jeter de petit sort les mains vides, comme par exemple chauffer l’eau des pâtes ou encore faire la vaisselle, pour tout ce qui est des sorts de protection ou d’attaque, les baguettes sont obligatoires. Contrairement aux mages, pouvant eux aussi utiliser des baguettes, dans leurs cas, la magie puissante demande un bâton. Les bâtons et les baguettes sont bien souvent donnés par un arbre, vivant et consentant de donner une petite partie de lui-même, pour assouvir les besoins d’un humain baigné dans les arts magiques ancestraux. Donc il ne sert à rien de courir dans les bois pour amputer un pauvre arbre, en espérant avoir un bâton magique, cela fonctionne seulement si vous êtes capable de parler leurs langages. D’un autre côté, une personne dialoguant avec un sapin a sûrement besoin d’autre chose qu’une baguette magique, quelque chose comme … une thérapie par exemple.

Reprenons.

Tatie avait fermé les yeux, se concentrant sur sa demeure, dans l’espoir de localiser l’inconnu. Rien dans la cuisine qui servait aussi de salle à manger, l’étage aussi était vide de toute présence.

Trouvé ! Là… dans le salon.

Baguette levée, tatie s’était dirigée vers la pièce en question. Immobile devant la porte, son cerveau tournait à cent à l’heure, il lui fallait une idée et vite, une attaque surprise, téléportation dans un nuage de fumée et lancer un sort en première, c’était ça l’idée. D’un coup, elle avait disparu du couloir pour réapparaître la seconde suivante devant le canapé, la baguette braquée sur l’individu, prête à en découdre avec cet imbécile, assez fou pour pénétrer chez une sorcière sans invitation.

— Il faut qu’on parle Christina ! dit une voix.

Tatie était déstabilisée, elle avait retenu son poignet avant que le sort ne parte de sa baguette puis dit, surprise :

— Thomas !

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