par Vhaeraun2016

Nom : Marius

Genre : Masculin

Trait particulier : aspirant magicien.

Description physique : Marius est un jeune garçon d'une quinzaine d'années. Ses cheveux sont noirs de jais et lui tombent sur les épaules en mèches filasses, comme s'ils étaient perpétuellement mouillés. Son visage est si pâle qu'il en est presque verdâtre, et ses yeux verts sombre ne font qu'accentuer cette impression. Il a, sous l'œil droit, trois petite cicatrices ressemblant de loin à des larmes. C'est une griffure de diablotin qui lui a infligé cela. Sur son épaule gauche, Marius porte, en encre violette, un tatouage figurant un crâne de bouc stylisé, attestant de sa filiation avec l'école du Zal-thnirat, et plus précisément à la caste des Aguarès. Même pour son âge, Marius est plutôt petit, et son corps frêle est souvent secoué de tremblements. Sa voix est discordante, virant bizarrement du grave à l'aigu. Il a généralement un ton sifflant et se met souvent à piailler de façon insupportable. Il porte une tunique mauve, avec une broche en améthyste. Ses chausses sont faites de velours bouffant, et lorsqu'il se promène en public, il porte une calotte de velours mauve ornée d'une grande plume bleue.

Description psychologique : capricieux et jaloux, Marius est un individu instable qui trouve toujours à se plaindre. Il n'est pas à proprement parler arrogant, mais ne peut pas supporter de voir une personne meilleure que lui sans en ressentir de la colère, et pourtant, il n'est pas difficile d'être meilleur que lui, piètre comme il est. Il a beau être de la deuxième caste et avoir des pouvoirs très puissants, sa propension à faire des erreurs notamment dues à son propre énervement lui attire souvent des problèmes en plus de l'énerver encore plus. Marius a développé de sa relation avec les démons une paranoïa totale. Il croit dur comme fer à la moindre superstition et se livre quotidiennement à une foule de rituels que la majorité des gens jugent absurdes pour éloigner le mauvais œil. Chaque fois qu'il aperçoit une ombre de travers, son sang se glace. Sitôt qu'il perçoit un son inexpliqué, il sursaute. Il a souvent raison toutefois. Malgré son apparente lâcheté, il a un sens aigu de l'honneur, et préfère encore mourir que laisser un affront impuni. Il met un point d'honneur à toujours se venger, même si cette vengeance doit prendre plusieurs vies.

Réaction lors des situations désespérées : Marius perd vite tout sang-froid et se laisse rapidement submerger par ses émotions. Pourtant, dans des situations réellement critiques, c'est lui qui réagira le plus rapidement. Il n'estime aucunement devoir quoi que ce soit aux autres, et risquer sa vie pour autrui n'est pas parmi les choses qui lui viendraient à l'esprit, surtout en situation de panique.

Histoire : Chaque famille noble doit faire don de son premier-né au Zal-thnirat, l'école des mages. La famille des Ghal-mireth n'aurait pas dû faire exception. Mais le seigneur de Ghal-mireth était trop attaché à son jeune fils, et c'est en voyant celui-ci jouer avec le fils du valet qu'il eut une idée. Les deux enfants avaient le même âge, et étant donné qu'il ne s'agissait que d'un manant, le seigneur pouvait disposer du fils du valet comme il le voulait. Les deux garçons furent donc interchangés, et c'est ainsi que Marius fut confié aux mages à l'âge de dix ans. Il avait fallu à ce jeune roturier intégrer les règles de base de l'étiquette de la noblesse en un rien de temps pour ensuite être jeté entre les griffes des mages. Après un rituel extrêmement douloureux, il a été déterminé auquel des soixante-neuf démons primordiaux son esprit était le plus affilié, et le sort a révélé qu'il était de ceux sur qui s'était posé le regard d'Aguarès, le duc des enfers, faisant de Marius un membre de la seconde caste, car Aguarès est en seconde position dans la Pseudomonarchia Daemonum. Par la suite, Marius a été introduit aux arcanes de la goétie, de l'invocation et de l'asservissement de démons, en commençant par des diablotins, puis des démons mineurs. Chaque fois, les démons laissaient derrière eux quelques maléfices, ou alors l'agressaient férocement. Souvent, même après avoir été révoqués, ils continuaient de le hanter d'une façon ou d'une autre. Leurs voix revenaient le narguer dans sa tête, ils lui envoyaient des cauchemars affreux, ils nourrissaient ses péchés par leur corruption, ou dans le pire des cas se servaient de lui pour franchir derechef le pont entre les mondes et venir s'en prendre à lui. Il est du devoir des apprentis de se protéger eux même de ce genre de désagrément, et Marius développa un tas de petites manies et de gestes superstitieux censés le prémunir contre ce genre d'attaques. Comme les autres mages, Marius dût apprivoiser un démon, l'asservir de manière permanente pour en faire un familier. Le sort fut jeté sur Ku'gath, un diablotin verdâtre et immonde, dégoulinant de mucus chargé de maladies. Marius étant par nature très sensible aux maladies, car très faible, d'autres apprentis avaient eu la savante idée de saboter ses cercles d'invocation pour faire apparaître un suppôt du seigneur des mouches. C'est donc un démon qui incarne la pestilence et les maladies que Marius est obligé de garder comme familier, enfermé dans une cage à oiseaux. Ce n'est certes qu'un premier essai, et la prochaine étape est d'asservir un démon mineur, mais Ku'gath est désormais lié à Marius, et si l'apprenti mage ne prend pas garde, les pouvoirs de Ku'gath lui font attraper toutes les maladies possibles et imaginables. En contrepartie, il peut utiliser les pouvoirs du démon en les amplifiant pour par exemple invoquer des nuées de mouches spectrales, changer les armures en mucus collant ou inoculer la peste sous forme de nuages verdâtres malodorants. Maintenant qu'il a quinze ans, Marius est naturellement envoyé par le Zal-thnirat sur les champs de bataille pour mettre ses pouvoirs au service du royaume. Combattre n'est qu'une autre étape pour apprendre à maîtriser ses pouvoirs et son entraînement est loin d'être terminé, mais les autres aléas de la guerre ; la marche dans la boue, les campements sous la pluie et autres joyeusetés d'une campagne notamment ; sont peu du goût de Marius.