Babylone
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Babylone a la tour, haute comme un dragon,
Et chacun alentour vante son élégance.
Ceux qui la façonnent parlaient un seul jargon.
Dieu maudit les hommes dans leur vaine arrogance.
Un jardin est bâti, aux immenses pivoines,
Suspendu lui aussi, aux murs de calcédoine.
Gloire ultime du lieu, chef-d’œuvre d’un monarque.
Mais un être envieux a brulé ce beau parc.
Parmi les merveilles issues de Babylone,
Je vénère une fille arquée comme une fleur.
Mon esprit se damne pour plaire à l’Amazone.
Tu enivres mon âme ainsi qu’une liqueur.
Les pavés inégaux de la ville résonnent
De tes talons si hauts qui marchent sur mon cœur.
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