L'amant cruel

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Je t'ai aimée crois-moi, comme on aime une étoile.

Tu es belle, j'étais fou et moins vénérable.

Mais les années, les mois, ont tous blanchi mon poil,

Et l'amour désormais est pire que le diable.

Exquise encore, ma c'est pas négociable:

Je veux les pierres, l'or, plus que les rêves fins.

Je te quitte, je te frappe, être vulnérable,

et sur ton sein laiteux, je satisfais ma faim.

Même ton corps luisant, tel celui des dauphins,

Et ton souffle qui souffle comme un autre parfum;

Tout m'indiffère face aux appâts monétaires.

Un jour, bienôt j'espère, alors célibataire,

Sans clameur, sans presse, disparaitra enfin

Cette ancestrale maitresse que fut la Terre.

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