La vampire
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Quand le Savoir connaît les secrets de la Vie,
Que l'érudit sourit de la foi du croyant,
Alors j'oublie mes passions et mes envies,
Désillusionné sans rêves, sans tourments.
Dans ce monde où la Science assoit son empire,
Quelques savants verbeux, comme le veut la race,
Ont ri de ma croyance en la belle vampire,
Demandant ahuris, où j'en voyais la trace :
— En vérité ce sont de simples animaux,
Et jamais un humain existant et pensant
n'a transpercé un cou, pour y boire du sang.
— Du sang ! J'en donnerai pour oublier mes maux !
N'avez vous pas compris, ce n'est plus suffisant,
La vampire a changé : c'est l'Amour qu'il lui faut.
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