Chapitre 35- Marguerite

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Tout le monde en fut interdit. Ils comprenaient mieux pourquoi est-ce que le cardinal Benoît avait essayé de chercher les lettres : parce qu’il savait que le père Théophane allait être canonisé. Tout s’expliquait maintenant, jusqu’à ce que la jeune sœur avait rompu ce silence.

— C’est tout ce qu’il s’est passé ?

Le père de Coline s’était gratté la tête jusqu’à ce qu’il avait eu un déclic.

— Non, je… Je me souviens d’autre chose…

Avant que le père de Coline se fasse opérer dans son bureau, les aides soignants avaient couru vers Corentin pour savoir s’il était toujours en vie. Ils avaient enlevé son tee-shirt lorsque soudainement, il s’était levé d’un bond en reprenant une grande respiration. Une sœur était tombée au sol en croyant qu’il était revenu d’entre les morts. Le moine avait pensé à la même chose, lorsque Corentin, complètement pétrifié, avait baissé la tête et vit que la balle avait frappé contre le collier en métal que Vincent lui avait offert. Le moine l’avait bénit, tandis que Corentin s’était allongé, en ayant eu une grosse frayeur.

Dieu vous a sauvé, c’est un véritable miracle.

Corentin l’avait confirmé, jusqu’au soir venu. Il fit un drôle de rêve cette nuit-là. Il voyait une jeune femme marchait au milieu de l’hôpital. Quand elle marchait, elle avait des pétales de roses qui apparaissaient derrière elle. Dans un sommeil agité, il avait tiré les couettes jusqu’à ce qu’il sentit une main se poser sur son front. Stupéfait, il avait sursauté et vit une grande lumière l’éblouir. En ne croyant pas du tout à ce genre de phénomène, il voulait parler, mais la dame fut plus rapide que lui.

Ne crains pas Corentin, je suis la servante du Seigneur.

En comprenant de qui il s’agissait, il avait incliné la tête vers le bas, complètement pétrifié. Puis, elle lui avait glissé une lettre dans ses mains, comme une rose.

Je veux que vous la donniez au père Théophane. Pourriez-vous le faire ?

Corentin, complètement tétanisé, avait secoué la tête en voyant cette grande lumière lui sourire.

Ta fin est bientôt proche, que Dieu te bénisse mon fils.

Puis, elle avait posé sa main sur la rose et celle-ci avait aussitôt refleuri. Corentin ne croyait pas du tout, lorsqu’il se frotta plusieurs fois les yeux. Il ne vit plus rien et avait tourné la tête de droite à gauche. Le lendemain, il crut qu’il avait rêvé, lorsqu’il vit la rose complètement intact et la lettre qui était posée contre le vase. Il avait demandé s’il pouvait voir le colonel qui était sorti de son opération. Le père de Coline l’avait rejoint pour lui demander ce qu’il voulait et lui avait tendu la lettre en lui disant qu’il devait à tout prix la donner au père Théophane, sans la moindre des explications. À son tour, il avait glissé une lettre pour lui expliquer ce qui lui était arrivé. Après lui avoir donné, il rendit son dernier soupir en fermant les yeux.

De retour au monastère, le père Théophane s’était rendu dans sa petite cellule et avait vu une lettre qui était posée sur son bureau et l’avait lu… Mais après l’avoir terminé, il l’avait jeté dans un grand feu pour ne pas que ses moines la lisent.

— Et que racontait cette lettre ?!

Le colonel réfléchissait, jusqu’à ce qu’il accorda deux minutes d’attente. Il était monté et descendu des marches, rapide, comme une flèche.

— Pour ne pas oublier, je l’ai écrite, la voici : « Mon cher fils, lorsque tu seras de retour à la maison, tu verras cette lettre poser sur ton bureau. Quelque chose de beaucoup plus terrifiant va te succomber. Nous ne serons pas présents pour t’accompagner, car tu connaîtras plusieurs nuits sans l’Esprit-Saint. Prends courage, mon fils, car le chemin sera long et périlleux. Nous prions pour toi, humblement, dans le royaume des Cieux, signée : Ta bienheureuse mère, Marie.

Ils demeurèrent pendant un court instant dans un profond silence. Ils n’arrivaient pas à croire que la Sainte-Vierge était venue avertir le père Théophane d’un grand danger… Mais de quel danger avait-elle parlé ? Quelle était donc cette nouvelle enquête ? Ils étaient tous perturbés, lorsque soudainement, ils entendirent le téléphone se couper. Coline tentait de l’appelait plusieurs fois, jusqu’à ce qu’une nouvelle voix inconnue était apparue :

— Je vois que nous cherchions tous la même chose, n’est-ce-pas ?

Aussitôt, ils avaient reconnu la voix, jusqu’à ce que le père Philémon avait pris le téléphone.

— Que voulez-vous monseigneur Benoît ?

— Ce que je veux ? Ah ! Tu me poses une drôle de question mon fils ! Car vous avez déjà tout perdu !

— Non mon père, nous avons encore les lettres, avait confirmé sœur Humbeline.

— Non ma sœur, vous avez tort, il vous manque encore deux lettres.

Le moine voulait parler, mais la sœur lui avait coupé la parole.

— De quelles lettres parlez-vous ?

— De celles qu’il avait écrites avant de revenir en France.

Les moines étaient frappés de stupeur, lorsqu’ils comprirent cette drôle d’affaire qu’il avait eu en Allemagne, tout s’expliquait…

— Mais bon, pour les récupérer, ça ne sera pas facile, ria-t-il sadiquement.

— D’abord, relâchez le colonel !

— Oui, relâchez mon père, je vous en conjure ! ordonna Coline.

— Oh oui, ne vous inquiétez pas pour lui, je ne lui ferais aucun mal.

— S’il vous plaît, donnez-nous les lettres et en échange, on ne canonise pas le père… dit Philémon en n'ayant pas le choix.

— Mmm laissez-moi réfléchir encore quelques petits instants…

Ils attendirent tous sa réponse lorsqu’il dit :

— D’accord, mais si l'un d'entre vous ne tient pas sa langue, il sera éliminé sur le champ.

Ils avaient tous accepté lorsqu’il avait rit une seconde fois.

— Qu’est-ce-que vous pouvez être tous crédules ! Ce n’est pas moi qui ai les dernières lettres, mais si vous tenez tant à les récupérer, allez voir celle qui vous fait tous peur.

Puis, il avait décroché au nez, lorsque Philémon avait compris qu’il parlait de la reine des angoisses. Il avait frappé ses mains contre la table.

— Mon père ! Que devons-nous faire ?!

— Nous irons tous ensemble voir la reine des angoisses, nous n’avons pas d’autre choix…

— Êtes-vous sûr que c’est une bonne idée ? demanda le frère Guillaume.

— Oui, il faut à tout prix récupérer ces dernières lettres. Vous pouvez disposer, il se fait tard. Demain matin, nous irons prier pour aller au royaume des enfers.

Tout le monde s’était dispersé, jusqu’à ce que Coline l’avait interrompu.

— Je vois que tu ne me crois toujours pas, regarde.

Elle lui avait donné la lettre qu’il avait été censé écrire pour dire qu’il ne pouvait pas venir à son mariage. Il avait froncé des sourcils.

— Mais enfin Coline ! Tu vois bien que ce n’est pas moi qui ait écrit cette lettre !

Puis, ils avaient tous les deux froncé des sourcils en voulant résoudre ce problème.

— Alors si ce n’est pas toi qui a écrit cette lettre, qui ça peut bien-être ?!

* * *

Comme prévu, les moines s’étaient réunis pour prier avec les autres. Ils étaient tous à genoux en suppliant au bon Dieu de venir en leur détresse, jusqu’à ce qu’ils commencèrent à sentir une force s'emparant de leurs âmes. Une fois la prière dite, ils se mirent à genoux pour s’unir avec celles du père Théophane.

Une fois arrivés dans le lieu, ils entendirent des voix qui provenaient de gauche à droite. Ils prêtaient attention, jusqu’à ce qu’ils n’avaient pas d'autre choix que de se mettre, tous, à genoux, les mains ligotées. La reine des angoisses avait fait son apparition sur son grand trône, avec des âmes esclaves à ses pieds. Elle claqua du doigt pour qu’ils virent tous le royaume qui était devenu beaucoup plus grand que la dernière fois. Elle montra sa richesse en secouant ses bracelets d’or entre eux. Elle portait de long pendentif avec une magnifique parure qui brillait à l’éclat d’une pierre rare. Elle marchait sur ses âmes pour se rendre auprès de ses détenues.

Voyez-vous ça, j’ai au moins, une, deux, trois… compta-t-elle en frappant dans ses mains - seize nouvelles âmes ! Et encore mieux, j’ai des religieuses avec moi !

Marguerite, laisse mes moines tranquille.

Éberluée, Coline avait ouvert grand la bouche en arrivant à se lever, mais les chaînes l’empêchaient de s’avancer.

Non Marguerite… ça, ça ne peut pas être toi….

Les larmes aux yeux, Marguerite avait roulé des yeux et avait ordonné à sa sœur de se remettre à genoux. Elle s’était approchée d’elle avec un grand sourire.

Crois-tu que ça peut-être qui d’autre ?

Elle avait gloussé.

Ou, à moins que tu voulais plutôt dire « la sœur oubliée ».

C’est faux Marguerite ! Je t’ai toujours considéré comme ma grande sœur ! Pourquoi est-ce-que tu infliges tout ce mal à ces pauvres gens ?! Qu’est-ce que je t’ai fait de mal ?

Marguerite avait marmonné ses paroles.

« Qu’est-ce que je t’ai fait de mal ? » C’est maintenant que tu te poses la question !

Elle avait projeté l’âme de sa sœur contre un mur et commençait à l’étrangler. Joseph désirait intervenir, mais elle le poussa aussi, en les éloignant très loin l’un de l’autre.

Qu’est-ce que vous pouvez être pathétique ! Laissez-moi vous raconter une histoire.

Avant de la raconter, elle avait ordonné au père Théophane de la servir. Il n’avait pas eu d’autre choix, les chaînes à la main, que de verser de l’eau dans son verre. Puis, elle lui avait ordonné de s'asseoir à côté d’elle et commença à attraper son visage.

Il est déjà au courant de tout, n’est-ce pas mon père ?

Il n’avait rien répondu. Il avait la mine très sombre et le regard très épuisé. Il murmurait des paroles et elle avait tendu son oreille pour l’écouter. Elle lui avait donné une gifle en lui ordonnant de cesser de dire ses prières. Il s’était effondré au sol et l’avait relevé pour le mettre à côté d’elle.

Je vois qu’il en sera inccapable, je vais vous raconter la triste vie qu'on appelait Jadis, Marguerite.

Marguerite, complètement déboussolée, avait les larmes aux yeux et désirait se confesser. Elle s’était rendue à sa paroisse, lorsqu’elle commença à raconter ses péchés en racontant qu’elle s’en voulait terriblement d'avoir écrit une fausse lettre et d'avoir raconté que l'invité de sa soeur ne pourra pas venir à son mariage, car elle était jalouse de voir que sa sœur avait du succès avec les garçons et lorsqu’elle l'invitait chez elle avec des amis, tout le monde complimentait la beauté de Coline. Presque tous ses amis la trouvaient intelligente, belle, séduisante. Elle avait toutes les qualités pour se marier avec tous les hommes qu’elle avait à ses pieds, mais elle refusait à chaque fois. Elle disait au prêtre, combien elle était jalouse de sa beauté, qu’elle aimerait être comme elle… Aussi belle et intelligente que d’être une personne masquée dans l’ombre et qui n’est que bonne qu’à faire le ménage… Elle racontait aussi combien il était difficile de voir Philémon avec Coline… Elle disait que c’était plus fort qu'elle et qu’elle aimerait nuir ce couple. Il était hors de question de les voir ensemble, elle en était terriblement jalouse. Elle lui racontait, combien c’était son plus grand péché, et qu’en plus de cela, elle était jalouse de voir le père Théophane être avec Dieu alors qu’il l’avait complètement abandonné après le restaurent… Après la mort de ses enfants et de son mari, elle ne ressentait plus rien… Elle avait une haine contre les personnes qui avaient tué son mari et en voulait terriblement au père Théophane de n’avoir pas veillé sur lui ! Elle désirait voir le monde mourir ! En étant complètement perdue, elle s’était mise à pleurer, lorsque le prêtre était sorti de la petite cabine de confession pour venir près d’elle, pour la rassurer.

Je vois… Votre sœur a volé votre vie si j’ai bien compris…

Oui mon père ! Coline m’a tout volé ! Elle a brisé plusieurs fois mon cœur en me promettant qu’elle ne se marierait jamais ! Elle m’avait promis d’être une bonne sœur avec moi et au lieu de ça, elle m’a complètement laissé de côté…

Et je suppose qu’elle ne vous a pas soutenu pour la mort de votre mari…

Rien mon père, rien ! Elle se fiche de tout ! Elle ne pense qu’à elle-même et à sa sublime beauté ! Je la hais, et je m’en veux de la détester autant… Elle m’a brisé le cœur mon père, elle m’a fait mal… Et mon mari me manque, mes enfants me manquent terriblement, j’ai l’impression que Dieu m’a jeté une malédiction ! Je le hais parce qu’il a volé mes enfants et mon mari ! Je le hais !

Le prêtre, qui essayait de la rassurer, lui avait demandé de se lever pour parler concrètement.

Je vois ma fille, vous avez une terrible blessure, une horrible… Et je peux vous comprendre, car voyez-vous, moi aussi une personne a volé ma vie…

Elle s’était retournée vers lui pour écouter très attentivement.

Je comprends ce que ça fait de ne pas être compris.

Marguerite avait repris peu à peu confiance.

Et ce que je constate surtout, c’est que lui aussi vous a trahi, je ne me trompe pas ?

Elle avait froncé des sourcils.

De qui parlez vous mon père ?

Il avait soupiré en s’étant tourné vers elle.

Du père Théophane, ma fille. Voyez-vous, avant d’être nommé archevêque, j’enseignais dans leur paroisse, jusqu’au jour où, quand il avait douze ans, il m’avait dit « prenez garde mon cardinal car je sens votre cœur s’endurcir ». Et quand il m’avait dit cela, ce fut une horrible blessure dans mon âme, et j’ai vite compris qu’il était plus intelligent que n’importe qui. Il a volé nos vies ma fille, alors si vous me permettez, j’ai un conseil à vous demander.

Ils s’étaient assis en regardant la lumière traverser les vitraux de la belle église.

Répondez la même chose, ma fille, voler aussi ce qu’il doit vous appartenir.

Mais, mais mon père ! C, c’est un péché !

Non ma fille, ce que je vous fais comprendre, c’est que vous avez longtemps vécu dans la tristesse et dans l’ombre de votre sœur. Tout ce que je peux vous dire, c’est de vous révoltez. Ce que je vous propose, c’est de nous allier pour tous les faire tomber. Acceptez-vous ma fille ? Et vous verrez, vous serez bien plus heureuse, croyez-le ou non.

Marguerite qui songeait à sa vie, entendit des voix dans son âme lui dire « fais le Marguerite ! Fais-le ! Et tu seras enfin débarrassé de ce que tu as longtemps vécu ! Fais lui comprendre qui tu es réellement ». En écoutant ses voix, elle avait accepté l’offre en lui serrant la main, et avait changé soudainement de visage.

Qu’est ce que vous proposez mon père Benoît ?

Il avait tendu une lettre qui contenait de l'argent, en disant qu’elle devait avant tout, garder sa gentille personnalité pour duper le père Théophane. Puis, au fil des années, le prêtre lui avait montré un ancien soldat Allemand, qui était prêt à les aider et qu’en échange, il sortirait plus tôt que prévu de la guerre. Ce à quoi, le faux Siméon avait prêté au jeu et jouait un double jeu entre le prêtre et Marguerite. Il rapportait tout ce que faisait Théophane, et lorsque Marguerite avait compris que le prêtre volait les lettres pour nuir sa canonisation, elle comprit qu'elle ne voulait pas en venir jusque là. C’est pourquoi, elle avait demandé à Siméon de le payer plus pour les garder et il en était parfaitement d’accord. Petit à petit, Marguerite avait commencé à se transformer en un véritable monstre. Siméon lui racontait à chaque fois, par lettre, combien le père Théophane était naïf et qu’il ne prêtait aucune attention à ce vaux rien. C’est ainsi, que par la suite, elle avait demandé à ce que toutes les lettres soient conservées chez son père pour que personne ne le remarque. Siméon avait accepté en les ayant déposés chez eux comme prévu. Marguerite avait senti que cela était bon et que plus elle répandait le mal, plus elle se sentait heureuse. Le seul amour qu’elle éprouvait, c’était son orgueil. Elle essayait d'imiter sa sœur à la perfection pour faire tomber tous les garçons à ses pieds. Elle commençait à avoir du succès et laissait la foi complètement de côté. Un jour, Siméon lui avait raconté comment il avait obtenu la suite des lettres.

Revenons en arrière, lorsque la voiture d’Hitler avait frappé contre un poteau. Siméon avait fait semblant de tomber par terre, mais ne se fit rien de grave. En voyant les autres partir, il s’était précipité vers la voiture et avait demandé au soldat qui avait pris le volant de lever ses mains. Le jeune soldat, complètement inconscient, avait ouvert grand les yeux et avait levé les mains. Siméon lui avait pris par le col, en demandant à Louis de lui donner les lettres. Louis avait fait demi- tour pour aider ses camarades. Il refusait au début, mais Siméon avait insisté en commençant à le menacer. Il n’avait pas eu d’autre choix que de le tuer et de prendre les lettres. Il avait aidé Hitler à sortir de la voiture et lui avait dit qu’il allait se charger des autres et était reparti pour rejoindre son groupe.

En racontant tout cela, tout le monde en fut stupéfait. Ils n’arrivaient pas à croire combien Siméon les avait tous dupés… Puis, la reine des angoisses avait rit très fortement en ordonnant au père Théophane de lui donner la coupe. Il versa l’eau dans ses lèvres, jusqu’à ce qu’elle s’était mise à se lever en s’approchant chacune de ses victimes.

Maintenant que vous connaissez toute la vérité, je suppose que vous êtes venus pour chercher les deux dernières lettres, n’est-ce-pas ?

Elle les avait dans ses mains, lorsque sœur Humbeline s’était relevée pour les prendre, mais elle avait reculé en prenant la sœur par les cheveux.

Oh ma sœur, vous êtes bien trop curieuse à mon goût !

Elle l’avait poussée pour venir jusqu’au frère Philémon et lui avait touché le bout du menton.

Ça serait dommage si Joseph n’était pas au courant de votre petit jeu avec Coline.

Joseph, qui avait relevé la tête, fit les gros yeux en le regardant.

Non Joseph ! Elle ment !

Ah oui ? Et si je lui montrais cette scène pour que tout le monde en rit ?

Elle avait projeté une fausse illusion, mais à la fois vrai, lorsque Coline avait dit à Philémon qu’elle aimait et qu’elle avait fait semblant de les faire embrasser. Joseph, complètement sous le choc, s’était mis en colère contre le moine. Philémon qui lui racontait que tout ça n’était qu’une illusion, ne le crût pas un instant en réussissant à se détacher des chaînes et à fusiller du regard Coline.

Oui Joseph, je la sens… Cette colère…

Joseph ! Mon enfant… Ne vois-tu pas qu’elle te dupe ?

Joseph qui ne voulait pas écouter, s'était précipité vers le moine pour le frapper. Complètement évanoui, la reine, sans le contrôler, lui demanda de monter au trône avec elle. Il s’était mis à genoux en jurant qu’il allait la servir. Elle avait rit en disant :

Nous t’avons vaincu Ô toi le Dieu qu’on appelle « tout puissant ! ». Avoue que tu as perdu ! Plus rien ne m’empêchera de venir jusqu’à toi pour renverser tout ton royaume !

Puis, elle avait demandé à Joseph de le suivre et avait refermé les portes derrière elle, traînant sa cape sur un long tapis rouge.

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