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Nuit d'Hiver, 1989

Il fait déjà nuit… Pourtant, il n’est pas tard. Je regarde ma montre, il n’est que 18h. Je marche tranquillement, avec mon walkman à fond sur les oreilles. Mes parents n’arrêtent pas de me dire que je vais finir par devenir sourde ! Quelle blague ! Je rigole à chaque fois qu’ils me font la morale.

Et si en fin de compte ils avaient raisons ...

A peine je pense à ça, qu'il est déjà trop tard. Tout va trop vite.

Je n’entends pas mon agresseur arriver. Je ne comprends pas non plus ce qui est en train de se passer. Je marche et c'est comme si une force inconnue me tirait soudainement en arrière. Sous le coup, mon baladeur tombe sur le sol en emportant mon casque. Un bruit se fait entendre, comme des grognements. Une douleur lancinante me traverse. Je mets peu de temps à comprendre que cette douleur vient de ma gorge. Je sens un liquide chaud et poisseux qui coule sur ma nuque. Je porte ma main vers cette sensation désagréable… c’est du sang. MON SANG !!!!! Je me fige, incapable de bouger, de crier, de me défendre. Je ne sais pas ce qui se passe. J’ai peur, je veux rentrer en courant chez moi, mais je ne peux pas. Je suis allongée sur le sol… Je ne peux plus bouger…

…Frayeur…

…Angoisse…

…Incompréhension…

Mon agresseur s’est arrêté. Il me regarde, j'arrive à déceler quelque chose au travers la lumière d'un lampadaire dans ses yeux étincelants. De la compassion ? De la surprise ?... Ce ne serait pas plutôt de la pitié ou du regret ? Plutôt oui. Mais pas envers moi, non, envers ce qu'il vient de faire. C’est alors qu’il me prend dans ses bras en se mordant le poignet. Il me fait boire son sang pendant que de son autre main il me caresse les cheveux.

« Tu verras, trois jours dans une vie d’éternité ce n’est rien. Tout sera finis avant même que tu ne t’en rendes compte. Dans trois jours… je te promets que tu ne craindras plus rien, ni personne. »

Ses paroles résonnent en moi, dans ma tête alors que je perds peu à peu connaissance... Je le crois. Dans trois jours tout sera terminé, j'en suis convaincue. Mais depuis ce jour, je ne sais plus qui j'étais... qui je suis....

À ce moment-là, ma seule préoccupation est de savoir où je me trouve.

Dring, …

Hein ?!

Dring, … Dring, …

Toulouse, le 24 mars 2489 – Appartement de Panoréa

Je me réveille en sueur, perdue...

Il me faut une sonnerie de plus pour reprendre mes esprits.

Ce n'était qu'un cauchemar.

Je m'extirpe de mon lit non sans mal pour aller ouvrir en me demandant pour la millième fois ce qui a bien pu rater lors du "commencement " ? Toujours ce même rêve qui me hante. Enfin, je devrais dire ce souvenir. J’en suis certaine maintenant, c’est mon dernier souvenir en tant qu’humaine à proprement parler. Et le premier d’une longue série en tant que vampire.

Cet homme… Non, ce vampire, à chaque fois son visage et sa voix deviennent plus précis. Et au réveil tout s'efface. Si je ne savais pas déjà de qui, il s’agissait, je deviendrais folle. Malgré ça, mon esprit refuse de s’en souvenir.

– Ah, … C’est toi qui oses venir me déranger ainsi ?... – Dis-je après avoir ouvert la porte

– Je suis désolée, mais il fallait que je vienne vous voir Dame Panoréa.

– Qu’y a-t-il de si important ?

– Le Haut-Conseil m’a envoyé pour venir vous chercher. C’est à cause de votre intervention à la télévision. L’émission n’a pas plus parmi les nôtres. Rares sont ceux qui sont avec vous. Mais ce n’est pas tout Dame Panoréa. Votre fille a, également, été convoquée, sûrement par ce qu’elle n’a rien fait pour vous arrêter cette fois encore.

– Que me racontes-tu là, Tanja ? … Qu’entends-tu par « cette fois encore » … ?

– Je ne peux rien vous dire à ce sujet, je regrette. J’ai promis à votre fille de ne rien vous dire, et je viens de briser une partie du serment que je lui avais fait.

– Et que vas-tu faire. Vas-tu m'obliger à te suivre ?

– Non, je suis venue vous prévenir – Je peux voir la peur dans ses yeux à cet instant précis.

…Tout ça n’annonce rien de bon. Ça me rappelle des souvenirs. C’était il y a une éternité...

L’an de grâce 2012

Il fait beau aujourd’hui. La neige est enfin partie. Je l’ai toujours détesté, d’aussi loin que je puisse me souvenir. Je ne sais pas pourquoi.

J’ai l’impression d’être suivie et ça m’empêche de profiter de ma journée… je continue de marcher comme si de rien était à travers les rues de la ville. Je me dirige vers la gare, pour prendre mon train pour rentrer. J’en ai la confirmation. Voilà vingt-deux ans que tout est calme et voilà qu’aujourd’hui, je suis suivit. C’est plutôt comique. En y repensant, il y a vingt-deux ans, ma transformation venait tout juste de s’achever. (Joyeux Vingt-deuxième anniversaire moi…)

Ah, ça y est le train est là. Pile à l’heure… pour une fois.

Je ne sais pas ce qu'il me veut mais je devrais être tranquille durant le trajet. Il y a beaucoup trop de monde pour tenter quoique ce soit. Ça me laisse un peu de temps pour réfléchir à ce que je vais faire. En attendant faisons comme si de rien n’était, et profitons de ce moment de tranquillité.

Voilà mon arrêt. Il ne faut pas que je reste sur le quai, il y a bien trop de passage. Je ne veux pas attirer l’attention, je vis tranquillement ici depuis quelques années. L’ironie veut que je vive dissimulée sans pour autant me cacher.

Je remonte la rue pentue qui donne sur le centre de ce petit village en périphérie de la ville. De part et d’autre des trottoirs, il y a des bâtiments plus ou moins anciens. Je continue tout droit encore un peu puis je tourne à droite à l’intersection. C’est une impasse, je m’y enfonce encore un peu. Je suis toujours suivie. Puis sur ma gauche, il y a une immense bâtisse totalement abandonnée. Ça fait peine à voir, elle est à deux doigts de s’effondrer. Je décide d’y entrer. À l’intérieur, il n’y a guère de meuble. Tout est en un état lamentable. Il ne reste plus rien à part des débris.

Ça fera l’affaire, ici nous seront à l’abris des regards.

Hum… je l’entends qui se rapproche… il n’est pas seul, ils sont trois. Je suis dans une pièce qui devait être le salon je pense, et me laisse encercler. Je veux savoir ce qu’ils me veulent. Ils pensent bien des choses ceux-là. Mais une chose est sûre, ils ne font pas le poids face à moi et ça ils l’ignorent totalement. L'avantage, vu que nous avons une ouïe très fine et développée, nous n'avons pas besoin de parler à voix haute pour entendre et communiquer.

– Ne bougez plus, vous êtes encerclée.

– Je ne bouge pas. Regardez par vous-même. - Ils sont habillés d'une drôle de façon. -

– Vous n’avez pas intérêt à tenter quoique ce soit. Nous sommes envoyés par le Haut Conseil pour vous chercher.

– Le Haut… Conseil… ? C’est quoi ça, le Haut Conseil ? Je n’en ai jamais entendu parler. C’est un club, c’est ça… ! Et vous, vous devez être chargé de l'animation. Non ?! – Je n'ai jamais vu quelqu'un devenir rouge de colère aussi vite

– Ne vous moquez pas ! le Haut Conseil régie toute notre espèce. Ce sont les plus anciens de notre ordre. Et quand ils nous donnent un ordre, ou nous convoquent, on leur doit obéissance. Ils commandent et nous nous exécutons.

– Donc en gros je n’ai pas le choix…

– Non, vous n’avez pas le choix.

– Super... J’avais raison, ma journée est foutue…

C’est comme ça que je suis partie avec eux, sous la contrainte. Enfin si on veut. J’étais surtout curieuse de savoir qui ils étaient. Pour autant, je n’aimais pas du tout ça. J’avais une mauvaise impression qui ne me quittait pas. Je ne comprenais pas, pourquoi ils sont apparus tout d’un coup, alors que jusqu’à présent j’avais pu vivre tranquillement…

On m’avait emmenée à Paris, Capitale de la France mais aussi du monde Vampirique et Démoniaque par excellence. Paris, une autre chose dont j’ai toujours eu horreur, il me semble. Je n'avais pas encore mis un pied sur le quai de la gare du Nord que je ressentais des pensées, d’inconnus, à mon encontre. D’une noirceur sans nom... Et plus j'approchais plus je pouvais les entendre. À ce moment-là, je compris qu’ils me surveillaient depuis le début...

Nous sommes passés par les souterrains, pour ne pas nous faire remarquer. Dans chaque ville, les Vampires possèdent leur propre réseau de déplacement à l’abris des humains. Tout comme nous avons notre propre système de divertissement : musique, films, séries, et j’en passe… mais ça c’est encore une autre histoire. Nous sommes arrivés devant un panneau qui indiqué ‘NDP’, pour Notre Dame de Paris, fixé au-dessus d’une grande double porte en bois massif. Quand, mes « guides » l’ouvrent, j’ai pu admirer une majestueuse salle. Il s’avère que c’était la salle du trône.

Quatre trônes majestueux pour les quatre individus qui étaient là, à nous attendre. Je revoie encore leurs expressions, quand nous sommes arrivés. Deux hommes et deux femmes, d’une rare beauté, voire exceptionnelle. Habillés de façon ancienne, je dirais du moyen-âge. C’était vraiment de mauvais goût, comme si c’était pour se donner un genre. Et le fait de leur avoir dit ça, ne m’a pas aidé, bien au contraire, je suis dans leur ligne de mire depuis toujours. Pour autant, ils dégageaient une aura imposante. En leur présence, on se sentait très vite oppressés, et c’est toujours le cas de nos jours. Tout au bout à ma droite, se tenaient les femelles, droites comme des piquets. La plus excentrée était une brune avec des yeux vairons en amande, l’un bleu et l’autre vert. Elle portait une cape fermée sur elle, ce qui m’empêchait de voir ses vêtements. La capuche sur sa tête.

À sa droite la deuxième femelle ressemblait à une poupée en porcelaine, tellement elle était pâle, nul doute que celle-là venait de passer l’arme à gauche quand elle a été transformée. Sa longue chevelure était un blond flamboyant. Coiffée de boucles anglaises, avec des yeux bleu perçant, elle dégageait une austérité à toute épreuve. Elle portait une robe dans le style victorien, si je ne me trompe pas. Elle était longue, tout comme ses manches qui finissaient évasées avec pleins de froufrous en dentelles. Un corset à vous empêcher de respirer. Sur chaque pan de la robe, il y avait des boutons de roses, ainsi que d’autres froufrous en dentelles.

Puis venaient les mâles. Ils étaient tous deux habillés de la même façon. Une jaquette de velours aux manches longues avec sur leur bas des dorures et sur tout le tour de la veste. Accompagné d’un pantalon. Les seules choses qui les différenciaient, étaient, que l’un portait du noir, et l’autre du blanc immaculé. Celui en noir, avec les cheveux d’un blond pâle, avec une cicatrice verticale sur le côté droit du visage. Celui en blanc avait, quant à lui des cheveux blonds aux reflet roux. Il montrait une telle assurance. Même assis il tenait fièrement sa canne. Sur son pommeau, il y avait comme un diamant. C’est je crois ce qui a le plus retenu mon attention à ce moment-là. Les siècles ont passés et ils sont toujours ainsi.

On aurait dit que pour eux j’étais celle qui ne devait pas exister, le vilain petit canard, en somme. Tout comme ma fille.

Je me tenais devant eux qui étaient sur leurs trônes, dans la Cathédrale de Notre-Dame de Paris. C’est bizarre, hein ?! Des vampires dans une cathédrale ! Et pourtant, c’est bien là que nous étions et que siège le Haut-Conseil. Dans ce lieu où des millions de gens viennent fouler le sol. Cachés au nez de tous. Ils sont bien trop absorbés par leur voyage, leur planning réglés à la milliseconde près, pour vraiment faire attention au nid de vampires qui se cache ici, et qui n’attend rien d’autre que le bon moment pour venir se nourrir à la barbe de tout le monde. Ces délicieuses gorges en été, que ces dames laissent découvertes sans se soucier des prédateurs. Ces cous alléchants qui vous invitent, vous appellent, à venir planter vos crocs, et à vous sustenter… Je dois reconnaître que je n’ai jamais subi plus grande tentation pour de la chair humaine qu'à cet instant-là. Cette odeur de sang enivrante, je peux la sentir dans mes narines encore aujourd’hui comme si je m’y trouvais encore. Le plus grand des supplices pour quelqu’un comme moi.

Ils m’attendaient, et pourtant ils furent très surpris en me voyant. Ils avaient devant eux une jeune femme, en apparence. Bien qu'ils le sussent, on aurait dit qu'ils s'étaient attendus à autre chose, à quelqu'un d'autre. Ils ont voulu me tester mais se sont vite rendus compte que je pouvais lire dans leurs pensées. Elles m'apparaissaient l'une après l'autre, du plus hostile à la plus bienveillante.

… C'est donc elle, la...

…Il va falloir faire attention, elle est dangereuse.

…C'est une arme... A-t-elle des capacités ?

…Elle est plutôt mignonne...

– Merci du compliment Miss, ... Et oui, c'est bien moi. A défaut d'être une arme, sachez que je suis armée, vos petits toutous n'ont pas eu l'idée de me fouiller, et dangereuse oui je le suis. Vos esprits n'ont aucune surprise pour moi, et l'hypnose ne fonctionne pas non plus.

– Et bien Ma Dame, je vois que nous n’aurons pas de prises sur vous de cette façon.

Celle qui avait pris la parole était la brune, et semblait être la plus âgée des quatre. Ce jour-là, il m'a été impossible de savoir si elle été contrariée, ou non. Elle ne dégageait aucune émotion, elle était juste neutre.

– …

– Je vois, nous manquons à tous nos devoirs, cela fait maintenant Vingt-trois ans que vous êtes des nôtres et c’est la première fois que nous nous rencontrons Dame Panoréa. – Le blond pâle en revanche, derrière ses apparences calmes, il dégageait une aura meurtrière, ...

– Vingt-deux. Cela vingt-deux ans que je suis devenue celle qui se tient devant vous. Puis-je savoir à qui j'ai affaire ? Vous avez des noms je présume, ou bien je dois vous appeler les grabataires du moyen âge ? – je reconnais qu’à l'époque ma meilleure arme était mon assurance. C’était une façade et ça a bien marché, surtout quand je les ai regardés un à un avec mon sourire en coin. De la pure provocation – par ce qu’habillez comme vous êtes, franchement, … ça se fait plus de nos jours.

– Panoréa, comment osez-vous vous adressez à nous de la sorte… GAARDE !... - J'avais réussi à le mettre le blond hors de lui. -

– Calme-toi, Bélial, tu l’as toi-même dis, elle ne nous connaît pas. Ce n’est qu’un bébé comparé à nous. Ne l’oublie pas.

– Maria-Magdalena a raison. Il faut lui pardonner, c’est la fougue de la jeunesse. Elle ignore tout de notre monde et de ses règles. Elle n’a pas eu d’éducation après sa transformation. Elle a été abandonnée par son créateur. – J’ai arqué un sourcil en entendant l’autre femme parler… Si elle savait…

– Je me nomme Maria-Magdalena, ma sœur se nomme Shiva. À sa droite, c’est Dimitri et enfin tout au bout celui que tu as subliment vexer et remis à sa place, c’est notre aîné à tous Bélial.

En fait en y repensant c’est surtout Bélial (le blond aux reflet roux) qui m’a dans sa ligne de mire avec son frère Dimitri. Quoique, Maria-Magdalena (la blonde) n’est guère mieux. Elles ont essayé à maintes reprises de m’enseigner leurs uses, coutumes, et manières de vivre. Elles ont vite déchanté. Shiva et Maria-Magdalena se montrent toujours très aimables avec moi, mais leurs pensées ne me sont pas pour autant inconnu. Si je le veux je peux percer tous leurs secrets et ça tous quatre le savent, c’est pour ça qu’elles sont si courtoises envers moi et qu’eux tolèrent mon existence. Malgré tout, Shiva a toujours été un mystère pour moi. Je n’ai jamais réussi à savoir qu’elle était sa position concernant mon existence.

– Puis-je savoir pourquoi vous m’avez fait suivre ? Et pourquoi je suis ici ?

– Bien sur Panoréa. Nous avons fait cela car nous surveillons tout ce qui passe dans les deux mondes. C'est également la raison de ta présence parmi nous.

– … les deux mondes ? Soyez plus précis Bélial !

– Les deux mondes, c’est comme cela que nous appelons l’immortalité et la mortalité… - Il a dit ça d’un ton condescendant, en me prenant de haut, comme si je n’étais qu’une idiote qui ne comprenait rien à rien -

– Les vampires et les humains…

– C’est exact ma chère. – Me répondit Maria-Magdalena. – Nos univers se côtoient et ne pourraient exister l’un sans l’autre. Le premier reste caché quand le deuxième s’exhibe au grand jour. C’est comme ça, nous n’y pouvons rien. Nous devons rester caché. Le comprenez-vous ?

– Oui, je conçois que les humains auraient beaucoup de mal à le croire s'ils découvraient notre existence...

– Alors pourquoi vous voulez tant divulguer notre existence ? - Demanda Bélial -

– Je ne vous suis pas très bien…

– NON, MAIS VOUS VOUS MOQUEZ DE MOI ?!...

– Laisse Bélial, calme-toi ! – Reprit Shiva. – Enfaite jeune Panoréa, ce que mon frère essaye de t’expliquer, c’est qu’en vivant comme une humaine, tu risques de tous nous mettre en danger. Tu n’es plus une humaine, tu ne peux plus vivre comme si rien ne s’était passé. Comme si tu n’avais pas évolué.

– Pourquoi cela ? Je veux dire à part le fait que je doive boire du sang pour me régénérer de temps à autres, que mes yeux changent de couleur par moment et deux ou trois autres petites choses qui ne se voient pas plus que ça, rien n’a changé pour moi. Le soleil reste une douce caresse sur ma peau, je vis le jour et je dors la nuit. J’aime me lever le matin pour aller travailler et rentrer chez moi le soir me coucher. Les personnes qui pourraient attester des changements chez moi ne sont pas dans cette ville et je ne sais même pas qui ça pourrait être. Je n’ai aucun souvenir de ma vie d’avant. Tout cela m’a été volé le soir où j’ai été mordu. Alors pourquoi devrai-je changer mon mode de vie ?

– Pour préserver le secret de notre peuple, Panoréa.

Toujours ce secret. J’ai de très nombreuses fois passé outre cet interdit. Je n’ai jamais arrêté de vivre comme je le faisais. Je n’ai pas pu m’y résoudre à l’époque et presque cinq cents ans plus tard, c’est toujours le cas. J’ai même fini par dévoiler notre existence au monde entier, il y a quelques siècles et ainsi briser l'une de nos règles les plus sacrés...

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