Mon grenier, ma cabane au dessus du village,
refuge discret, mon nid à idées...

Je m'y installe toujours silencieusement,
après avoir traversé la friche qu'est devenu le jardin
où les fleurs et folles herbes poussent en liberté.

La maison est silencieuse depuis bien des années.
Depuis la pandémie.
C'était celle de mes grands parents,
où je passais toujours des vacances merveilleuses.
Entre ses vieux murs de pierre plusieurs fois centenaires
je me sentais protégé, comme dans un confortable cocon...