VI [corrigé]

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Le duo émergea de la forêt alors que l’astre du jour était au plus haut. À leurs pieds s’étendait une vaste plaine divisée en parcelles cultivables et cultivées. Plus loin, l’on pouvait deviner Sigurd, accrochée le long de la rivière qui serpentait au centre du val. Ils traversèrent des champs de blé, lin, maïs, colza ou en jachère au creux d’un sentier pittoresque bordé de clôtures de bois. Comme à chaque fois, Anna s’étonna du patchwork de couleurs qui dénotait tant des nuances de gris de la montagne.

Les pistes se rejoignaient jusqu’à former une route où les pavés venaient remplacer la terre battue. Les barrières sur les bas-côtés devenaient des bâtiments en bois puis en pierre. Progressivement, ils laissèrent les faubourgs pour la ville.

Les étals variés des commerces débordaient sur l’allée parcourue par des passants de plus en plus nombreux. Au loin, le bruit du martèlement d’un forgeron se mêlait aux aboiements d’un chien, mais tout fut bientôt noyé sous le brouhaha des discussions des badauds.

La route déboucha sur une petite placette circulaire au centre de laquelle crachait une fontaine représentant un homme versant l’eau depuis une amphore sur le corps d’une femme dénudée. Au bord du bassin, un ménestrel chantait ses dernières œuvres à un public éphémère, mais attentif. Quelques échoppes de marchands itinérants occupaient la majorité de l’espace, et il devenait de plus en plus délicat de circuler entre les obstacles. Les odeurs des légumes et des premières fraises chatouillaient les narines de la jeune femme qui emplit ses poumons en fermant les yeux.

Elle connaissait la route à suivre. Une fois l’agora traversée, elle prit à droite au premier croisement pour se retrouver dans ce qui devait être la grande rue. Assez large pour faire passer quatre chariots de front, elle était même conçue de manière à séparer le trajet à cheval des piétons grâce à une rangée de sycomores verdoyants. Ils l’empruntèrent sur quelques centaines de mètres avant qu’Anna ne bifurque une fois de plus. La venelle dans laquelle ils s’engagèrent les fit s’éloigner du centre. À nouveau, les maisons s’espacent et la terre battue remplaça les pavés.

Après plusieurs minutes, elle stoppa le convoi devant une bâtisse en bois à l’enseigne en fer forgé.

Tannerie Braust et Fils.

— Nous y sommes, déclara Anna. Puis-je te confier la garde de la cargaison un instant ? Je vais aller parler avec le propriétaire.

— Avec plaisir, mon amie.

Dès qu’elle eut mis pied à terre, elle s’étira de tout son long. Ces quatre jours avaient été éreintants, malgré des nuits au confort relativement acceptable. Elle se sentait fourbue et avait hâte de pouvoir dormir dans un véritable lit, sous un toit.

Une petite cloche tinta lorsqu’elle pénétra dans l’échoppe. Elle fut accueillie par la voix grave d’un homme.

— Une petite minute, j’arrive !

Un instant après, un gaillard chauve à la carrure impressionnante apparut depuis l’arrière-cour. Il était tellement grand qu’il dut se baisser afin de ne pas se cogner au linteau. Une barbe rousse hirsute lui mangeait une bonne partie du visage et il portait les habits communs de l’artisan, à savoir une salopette en cuir aux couleurs multiples et suspectes, percée de nombreuses poches d’où dépassaient plusieurs outils inconnus de la jeune femme.

— Ha ! Anna ! s’écria-t-il. Comment vas-tu, ma fille ? Ça fait si longtemps, j’en avais presque oublié ton visage ! Comment vont Esther et Valian ? Ils t’accompagnent ? Haha, c’est toujours un plaisir de recevoir les émissaires de Val-de-Seuil !

Il se précipita près de la jeune femme puis, après une courte hésitation, la serra dans ses bras musculeux.

— Salut, Hector, parvint-elle à articuler malgré l’étreinte. Je vais répondre à tes questions dans l’ordre d’accord ?

— Ho, excuse-moi Anna (il la relâcha). C’est l’enthousiasme. Raconte-moi tout !

— Alors je vais bien, très bien même. Je ne suis pas venue avec Valian ni Esther, car elle ne va pas fort et a besoin de se reposer, c’est pourquoi c’est moi qui subis ton embrassade aujourd’hui. Mais je n’ai pas fait la route seule, il y a un étrange personnage avec moi. Il a débarqué il y a quelques jours au village. Il est dehors, il veille sur la cargaison.

— Un étrange personnage dis-tu ? Et il a fait toute cette route avec toi ? C’est un ami ?

— Je crois… répondit-elle songeuse. Le trajet s’est bien passé et il m’a défendue contre ces crétins de Grid. Ils ont tenté de nous détrousser. Il les a mis en fuite et nous avons dû leur sauver les miches le lendemain ou ils auraient servi de repas à une meute de loups des cimes.

— Ohlala. Des bandits, des loups des cimes si bas en cette saison, des corniauds qui déboulent dans les villages. C’est une drôle d’époque qu’on vit là. Mais assez jacassé, tu dois avoir hâte de retrouver ton auberge pour prendre un bon bain ! Voyons ce que tu m’amènes.

Le reste se passa comme d’habitude : Hector évalua la quantité et la qualité de la marchandise d’un œil expert avant d’en proposer un prix — généreux — à Anna qui accepta sans même négocier. L’Étranger se tint silencieux tout le long de la transaction, observant avec curiosité la scène à travers la porte laissée ouverte.

À l’issue de ce manège mainte fois répété, Hector appela son fils de la même voix tonitruante. Un jeune garçon, de quinze ans tout au plus, mais déjà bâti comme un bûcheron rappliqua au petit trot. Il tenait contre lui un coffre réduit d’où Hector préleva la somme convenue. Anna ne compta pas, et rangea les pièces dans une bourse en cuir qu’elle enfouit précieusement dans la doublure de sa tunique. Les deux colosses s’occupèrent ensuite à décharger la carriole. Entre leurs bras, les ballots de fourrures semblaient peser moins lourd qu’une poule, si bien que le travail fut accompli en un rien de temps.

Le géant s’essuya les mains sur son tablier et étreignit Anna de nouveau. Elle lui rendit son geste d’affection quoiqu’avec moins d’énergie.

— Fais attention à toi ma belle, lui intima-t-il. Prends-moi pour un fou, mais un orage approche (il relâcha son emprise sur la jeune femme et planta son regard dans le sien). Un vent mauvais s’est levé au sud. En ville les gens disent que j’ai du sang Agriorios, et si c’est vrai, c’est mon instinct d’ours qui parle. Prends soin de tes amis et de ton frère.

— Ne t’inquiète pas Hector, nous autres montagnards n’avons peut être pas de sang ursidé, mais nous sommes robustes et savons nous défendre.

Le colosse porta pour la première fois son attention sur l’Étranger et lui serra vigoureusement la main.

— Veillez sur elle, qui que vous soyez. Elle vous fait confiance, j’espère que vous serez à la hauteur.

Un frisson indéfinissable parcourut l’échine d’Anna. Qu’est-ce qui pouvait à ce point inquiéter une force de la nature comme lui ?

Après des adieux plus succincts et moins anxiogènes avec Svenn, fils d’Hector, le duo reprit les commandes de la charrette allégée et partit en direction de l’auberge.

Il ne leur fallut pas plus d’une demi-heure pour la rejoindre.

Non sans récupérer leurs paquetages respectifs, Anna confia les chevaux et leur voiture au maître cocher qui, elle le savait, s’en occuperait bien. Elle connaissait cette auberge un peu excentrée, située de l’autre côté de la rive. À chaque fois, les habitants de Val-de-Seuil y étaient reçus chaleureusement. Cette fois ne fit pas exception.

L’aubergiste et sa femme hésitèrent un instant, fouillant dans leur mémoire où ils avaient déjà vu ce minois qui venait de débarquer dans la salle commune. Puis la bonne-femme asséna un coup de coude dans les cottes bien protégées du gros tenancier :

— C’est Anna, du village dans la montagne. C’est ça, ma fille ? Je ne m’égare pas ?

— Non, madame, vous avez parfaitement raison fit Anna tout sourire. Et voici un ami, il se fait appeler « l’Étranger », mais il est moins excentrique que son nom le laisse paraître.

— Ha ! Bienvenue, bienvenue ! Nous avons plusieurs chambres de libres et un bac d’eau sur le feu pour un bon bain !

Elle hésita un instant, mais Anna sut pourquoi et répondit à sa question silencieuse :

— Nous prendrons deux chambres séparées, madame.

— Ha, ha, très bien, très bien. Poitou ! Va leur préparer leurs couchages veux-tu ?

Et le gros tavernier ne discuta pas l’ordre. Il repartit dans l’arrière-salle, probablement chercher du linge propre.

— Prenez place à une table en attendant que tout soit prêt, reprit-elle. Nous allons vous remplir un bain chacun. Désirez-vous boire ou manger quelque chose ?

— Je vais prendre un hydromel. Répondit Anna.

L’Étranger eut un sourire à l’attention de la tavernière :

— Et moi de-même, s’il vous plaît.

Elle leur désigna une table qu’elle essuya rapidement à l’aide d’un chiffon douteux. Les deux comparses s’installèrent. Anna soupira.

La grande salle était accueillante. Pour cause, un immense âtre central réchauffait tout l’espace et projetait sur le mobilier une ambiance conviviale. Malgré la taille de l’édifice, on s’y sentait comme dans un cocon, grâce au bardage de bois qui recouvrait les murs et le plafond, rayé de solides poutres de chêne brut. Les odeurs de ragoût s’harmonisaient avec brio au fumé des bûches crépitantes dans l’impressionnante cheminée.

Ils n’étaient pas nombreux : quelques artisans et quidams de la ville sirotaient leur boisson dans un silence apaisant. Une ambiance parfaitement aux goûts d’Anna qui ferma les yeux un instant pour profiter de la quiétude qui contrastait avec le discours d’Hector, lequel résonnait encore dans sa tête.

Si un orage arrivait, il était de bon aloi de profiter du calme avant la tempête. Quel mal à cela ?

Finalement elle fut sortie de sa torpeur par le bruit de chopes en grès que l’on posa sans retenue sur l’épaisse table en hêtre.

— Merci madame, fit-elle en la gratifiant d’un sourire non feint.

Puis elle s’adressa à son voisin. :

— Nous l’avons bien méritée celle-ci, je pense. Merci de m’avoir accompagnée jusqu’ici. Et merci pour ce que tu as fait dans la forêt, pour moi et ces crétins de Grid.

— Mais je t’en prie Anna, tout le plaisir est pour moi. Tu es une compagne de voyage pour le moins… intéressante ! J’espère pouvoir te convaincre de faire un entraînement à l’escrime avec autre chose que des bâtons avant que nos chemins ne se séparent.

— Nous verrons mon ami. Je ne peux rien te garantir.

— Quant à ces « crétins de Grid », reprit-il, je pense qu’aucune âme humaine ne vaut moins qu’une autre. Ces pauvres diables en sont réduits à de telles bassesses parce qu’ils n’ont pas le choix. C’est un peu la pierre angulaire de mon combat.

— Je comprends. Et j’admire ta philosophie.

Il lui sourit tendrement. Avec la chaleur de la salle, les pommettes et le bout du nez de la jeune femme s’étaient teintés de rouge. Elle tenait sa chope des deux mains, comme si sa vie en dépendait. Les yeux dans le vague, elle reprit :

— Nous nous occuperons du reste demain. Il me faut aller chez Agathe, l’apothicaire, j’ai de nombreuses plantes pour elle et quelques pierres qui pourraient l’intéresser. Du quartz et du Béryl principalement. Et toi, tu disais avoir des choses à faire à Sigurd ?

— En effet. Je dois aller voir le bailli, un vieil ami de la famille. J’irai pendant que tu seras chez l’apothicaire. Peut-être pourrons-nous profiter du reste de la journée de demain pour visiter la ville ? J’ai ouï dire que l’Église avait été rénovée et brillait de mille feux. Qu’en dis-tu ? Nous ne partirons que dans deux jours, dès le lever du soleil. Et je prendrai à ma charge les nuits et la garde de la charrette.

— Je ne sais pas… Val-de-Seuil me manque déjà, et je dois retourner auprès d’Esther.

Le rôdeur se frotta le menton de la main, puis ses yeux s’illuminèrent :

— Alors allons visiter cette Église de bon matin, quand l’air est frais et les rues désertes. Ainsi nous ne prendrons pas de retard.

Anna réfléchit un instant. Mais le regard pétillant de son comparse la convainquit :

— Très bien. Mais nous ferons vite.

— Promis. Tiens, tant que j’y pense, prends cette étrange pierre, vois si tu peux en tirer quelque chose auprès de ton apothicaire.

Il lui tendit le caillou noir brillant qu’elle avait vu pour la première fois dans son village. Elle l’examina un moment puis l’enfourna au fond de sa besace en le remerciant.

Dans le même temps, la tavernière leur indiqua que leurs chambres étaient prêtes. Sitôt sa choppe vidée, Anna attrapa la clé de son logis temporaire et fit un signe à l’Étranger.

— Nous nous revoyons pour dîner alors.

Il se contenta de lever sa choppe silencieusement dans sa direction avec toujours ce sourire gravé sous son nez.

Allongée dans son baquet, de l’eau chaude jusqu’au-dessus de la poitrine, les bras et les jambes ballants, Anna se relaxa. Chaque parcelle de son corps immergé la remerciait de ce repos bien mérité.

Plongée dans un demi-sommeil, elle sentit soudain une douleur semblable à une brûlure l’assaillir dans le bas-ventre. Mettant ça sur le compte des nombreuses courbatures qui la saisissaient déjà, elle se contenta de serrer les dents. Mais comme une pulsation, l’affliction parcourut ses membres à nouveau. Elle jura. Cette sensation réveilla en elle un souvenir flou. Encore une vague de douleur. Cette fois elle ouvrit les yeux en étouffant un râle. Son regard se posa sur un pot, posé là sur le rebord de l’unique fenêtre de sa chambre. Un instinct cruel, vil souhaita brusquement voir ce pot se briser.

Une voix intérieure malveillante se réveilla. Elle lui susurrait des choses que la jeune femme ne comprenait pas. Mais Anna voulut à son tour voir le vase éclater. Et il éclata soudain dans un son de bris de porcelaine. Des fragments furent projetés dans toute la chambre, sur le lit, contre les murs, dans le baquet. La jeune femme ne put réfréner un petit cri de surprise.

Quelqu’un toqua à sa porte.

— Tout va bien là-dedans, mademoiselle ? s’enquit Poitou.

— Oui… oui ! J’ai fait tomber un vase, je vous dédommagerai, mentit-elle. Mille excuses.

— Oh ! Ne vous faites pas de mauvais sang pour ça, ce n’était qu’un vieux bibelot qui appartenait à ma femme. Elle ne se souvient même plus de son existence de toute façon...

De la magie. Cela ne faisait aucun doute. Par quel autre moyen aurait-elle pu faire exploser ce pot ?

« Je suis capable de magie ? » Songea-t-elle.

Elle se leva de son bain, fébrile. Tout ceci faisait resurgir en elle un écho oublié. Une falaise, un lac, une mine, une porte… Ses parents. Oui... quand elle était petite, elle avait échappé à une mort certaine sous les décombres d’un éboulis. Ne trouvant aucune explication rationnelle, la jeune femme avait noyé ce souvenir. Était-ce la réponse ? Était-elle parvenue à s’en sortir par magie ?

Elle erra un moment, nue. Ses pas ne la menaient nulle part, elle arpentait l’espace confiné de sa chambre tel un poisson dans son bocal.

Tant d’interrogations l’assaillirent subitement. Que faire de ce don ? Devait-elle en parler à quiconque ? À l’Étranger ? Quelles en étaient ses limites ?

Elle se posa sur le rebord de son lit sans même être capable d’en apprécier le moelleux. Il fallait qu’elle réessaie. Avec un autre objectif. Mais quand ? Le soleil terminait sa course et bientôt elle rejoindrait l’Étranger dans la salle commune pour le souper. Elle allait devoir attendre d’être de retour à Val-de-Seuil. Là-bas elle pourrait en discuter avec son frère et Esther. Et s’ils ne la croyaient pas, elle leur montrerait.

Reprenant enfin pied dans le monde réel, Anna se redressa, essayant d’éloigner le flot de réflexions qui la parasitait afin de reprendre contenance. Elle poussa une nouvelle fois ce souvenir à l’arrière de son crâne, en se jurant de cette fois ne pas oublier.

Elle couvrit sa nudité d’un bliaud vert foncé et blanc, confectionné par ses soins puis en laça les liens sous son buste et rabattit l’épaisse capuche sur ses épaules. La différence entre la Anna voyageuse et la Anna civile était frappante. Sa silhouette s’en trouvait changée, mettant en valeur ses seins et sa taille. Car même si la vie à la montagne avait fait d’elle une jeune femme aux goûts simples, préférant toujours le pratique à l’esthétique, cela ne lui ôtait pas une certaine forme de coquetterie. Au-delà de plaire aux autres — ce dont elle se moquait royalement — elle aimait se plaire à elle-même. Et c’était le cas ce soir.

Réajustant sa coiffure grâce au reflet dans la fenêtre à carreaux, elle souffla profondément, s’enfonça dans ses souliers et quitta sa chambre. Laissant derrière elle ses doutes et son expérience arcanique.

Lorsqu’elle descendit l’escalier qui menait à la grande salle, les regards se tournèrent massivement vers elle. Ravie de l’effet, elle sourit et alla s’asseoir à la table de son compère qui lui rendit son air radieux.

— Aurait-on pu soupçonner qu’Anna du Val-de-Seuil, pourfendeuse du grand loup des cimes aime à se vêtir à la mode de la capitale ! railla le jeune homme.

— Garde donc tes moqueries. J’en avais assez de ma tunique serrée. Je n’ai que trop rarement l’occasion de porter la robe. Tu es resté ici ?

— Oui, j’ai discuté avec quelques habitants, des habitués de l’auberge pour la plupart.

— Discuté, seulement ? demanda-t-elle en haussant un sourcil.

— Mh… tu me connais, je n’ai pas pu m’empêcher de placer un ou deux sermons pour l’équité. Mais ils avaient l’air réceptifs.

— J’espère que tu ne nous attireras pas d’ennuis… conclut-elle.

Le repas qui fut servi (le même pour tout le monde), sans être exquis, ravit les papilles du duo. Une tourte chaude aux légumes de saison, accompagnés de quelques champignons grillés. Le reste de la soirée passa sobrement, seulement agrémentée de jurons proférés par les hommes lorsqu’Anna les battait à plat de couture au bras de fer. Le tout sous les rires et les applaudissements de l’Étranger, occupé à prendre les paris.

Ils ne veillèrent pas et tous deux regagnèrent leur chambre respective à une heure raisonnable. Toutefois, le sommeil tarda à venir pour la jeune femme qui, une fois seule, la bougie éteinte, se retrouva avec elle-même et la kyrielle de questions qui l’assaillaient.

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