Rencontres

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Dans le monde d'Hystaoria, il y a des lieux où il ne faut pas trop se promener. Il y en a d'autres qui sont cependant de véritables havres de paix. Elgaro Khardis est un iguis de trois mètres quatre vingt dix de haut et il vadrouille dans les terres humaines. Ces terres sont souvent propices pour de bonnes aventures. Les iguis sont comme des humains mais beaucoup plus fort et leur pays se trouve au sud de l’Hystaoria. Il est sur la grand route de l’est qui rejoint les villes d’Eor et d’Urst et elle traverse les Monts Scorli. Ces montagnes sont connues pour les célèbres créatures volantes appelées Scorlidrapisouris, diminutif scorli. Et on peut dire que c’est l’un des endroits les moins recommandables d’Hystaoria, sauf si l’on veut perdre la vie…

Pourtant Elgaro n’est pas décérebré, loin de là. Sa taille lui confère le droit d’être un haut dignitaire de son pays. Mais comme bien des iguis il se rit du danger. Il chevauche un crickans, une créature du pays d'où il vient et qui est réservé aux personnes de son rang. Cette créature possède quatre pattes puissantes, des écailles sur la partie haute de son corps, une collerette écailleuse qui fait le tour de son cou. Sa grosse tête est aussi recouverte de petites écailles, avec des gros yeux profondément incrustés dans leur orbite. Sa gueule puissante, sa mâchoire couverte de dents assez grandes suppose qu’il est carnassier. Son déplacement par bond en fait une monture héteroclite du monde d’Hystaoria et elle ne passe pas inaperçue.

Le soleil est déjà haut dans le ciel et il y a trois lunes sur les neufs que compte ce monde. Elgaro sait que demain il sera dans les premiers contreforts de la montagne et que ce soir il doit absolument se trouver à la taverne “La corne de Gulark”. Il pourra ainsi passer sa dernière nuit dans un lieu de tout repos. Il arrive proche d’un pont de bois et sur le bord de celui-ci se trouve une tour de pierre, qui devait servir à une époque plus ancienne. Du grilane, plante grimpante ayant de larges feuilles violettes et de petites fleurs blanches, a élu domicile sur la tour. Cela indique bien souvent un lieu abandonné, à moins que pour une fois cela soit voulu. Elgaro ne prête pas la moindre attention à la tour et passe le pont. Il entend pourtant une voix qui s'élève de l’endroit abandonné.

“Manant quand tu passes ce pont tu me dois deux pièces d’argent, sinon…” Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’Elgaro lui répond. “Ha ha ha, ose venir les chercher pour que je puisse te perforer le corps de mon arme.” Il attend un petit instant et sent comme une piqûre sur son front. Il sent ses yeux se fermer et tombe de sa monture.

Il ouvre les yeux, voit le ciel et sent le sol sur son dos. Il est allongé et devant ses yeux volette une petite créature aux oreilles pointues et aux yeux fins en forme de grain de riz long. Elgaro tente de se relever en vain. Il sent ses membres comme paralysés. “Pas la peine de bouger, tu en as encore pour quelques temps. Cela me permet de te proposer quelque chose. Je suis à la recherche d’un allié de poids, et vue ta taille et tes muscles je sais que le destin vient de me faire un signe de poids justement. Je suis certes petit, mais comme tu as pu t’en apercevoir j’ai plein de ressources pour me défendre. Cependant le poids de certaines choses m'empêche de faire des affaires lucratives, l’argent c’est lourd. Ainsi tu seras en quelque sorte mon banquier. Alors associés?” Lui dit la créature. Elgaro se rend compte que ce petit être peut s’avérer utile dans biens des circonstances et puis c’est rigolo en vol cet insecte. “J’accepte, juste parce que si tu meurs, je n’aurais aucun remord à garder ton argent.” Lui répond-il en souriant. “Tu as de l’humour iguis et cela me plait fortement. Je m'appelle Wispill et si tu ne le sais pas je suis un elfin. Et à propos, dans ta bourse il y a déjà deux pièces à moi.” Ne confondait pas un elfin avec une fée ou sinon ce dernier vous en fera voir de toutes les couleurs. L’elfin mesure entre vingt et trente centimètres de haut, alors qu’une fée ne dépasse jamais les dix.

Une fois remis de son état de paralysie, Elgaro reprend la route sur son crickans, mais maintenant il a aussi un elfin sur son épaule droite. Ils avancent ainsi le restant de la journée. Au crépuscule, ils arrivent enfin à la taverne. Une jeune femme se trouve dehors et elle dévisage les deux arrivants qui monte les quelques marches avant d’entrer dedans. Ils sont accueillis par le tavernier qui les invite à se mettre à l’aise à une table avant de venir les servir. La taverne a une grande salle de restauration avec au moins une trentaine de tables. Sur l’un des murs il y a une cheminée à gros foyer ou une servante tourne une viande qui grille. En voyant la taille de la pièce de viande, c'est au moins un demi bœuf. Le comptoir de la partie bar prend le mur qui fait face à la cheminée et se finit par une porte qui doit donner sur la cuisine. D’ailleurs une autre serveuse vient d’en sortir avec deux grosses écuelles. Un escalier dans un angle de la pièce monte au niveau supérieur pour atteindre certainement les chambres.

Elgaro s’assoit à une table libre, car il y a déjà beaucoup de monde. Il faut dire qu’en général on arrive un peu plus tôt dans ce genre d’endroit. Il règne une chaleur tempérée dans la pièce et un conteur joue d’une harpe en contant une histoire à qui veut bien l’écouter. Une serveuse arrive dans leur direction. “Pour ce soir je vous propose du gratin d’hurisse avec un morceau de viande grillé de pourcin. Une bière ou du vin en accompagnement?” lui demande-t-elle en regardant Elgaro. “Parfait pour moi, mais pour mon compagnon vous avez quelque chose à sa taille?” lui répond-il en souriant. Wispill le regarde d’un mauvais œil et répond. “Ne vous inquiétez pas je me servirai dans son auge au gros tas.” La serveuse repart avec le sourire aux lèvres. Ils sont rapidement servis et profitent bien de ce repas. Wispill se sert dans l’écuelle d’Elgaro. Un seul hurisse lui suffit. Cet espèce de gros flageolet coupé en deux est délicieux. Il fond dans la bouche et la viande est pareille. Il prend son gobelet qu’il a toujours avec lui et le trempe dans la pinte d’Elgaro. “Moi je dis que tu as d' la chance Granoss, un repas pour le prix de deux. Ajoute une pièce d’argent à ma bourse s'il te plait.” dit-il en se marrant. Elgaro plaque sa main sur la table juste à côté de l’elfin. “N’oubli pas que ma main peut t’écraser petit être et mon nom c’est Elgaro.” Wispill qui a eu un léger geste de recul ou peut-être de peur lui répond. “Moi j’aimais bien Granoss, un mélange de grands et de gros ca t’allait bien.”

La soirée touche à sa fin. Certains quittent la taverne alors que d’autres montent. Il ne reste quasi plus personne dans la salle. Mais la même femme qu’en arrivant regarde en direction des deux compagnons. Elgaro se demande bien pourquoi elle les regarde comme cela. Il va pour se lever, mais elle l’a devancé et se dirige vers eux. Elle prend une chaise pour s'asseoir, mais Elgaro pose le pied dessus. "Désolée, elle est prise.” Lui dit-elle. “Je n’aurais pas cru qu’un homme de votre rang soit aussi rustre.” Lui répond-elle. Elgaro est surpris par sa réponse car peu d'humains sont au courant des us et coutumes iguisses. Il retire son pied et elle s’assoit. “Je me présente, Myliane Stasse. Magicienne à mes temps perdus et je pense que vous avez besoin de moi.” Elgaro se demande bien pourquoi ils auraient besoin d’une magicienne. “Je ne crois pas très chère. Nous n’avons aucune mission, quêtes ou quoi que ce soit d’autres en cours. Je me rends seulement à la ville d’Urst.” “Ben voyons, j’aurais donné la même réponse pour que l’on me laisse tranquille. Mais personne ne traverse les Monts Scorli sans une bonne raison. Les gens ne veulent pas mourir et ils préfèrent de loin en faire le tour. Sauf si vous êtes tous les deux fous.” lui répond Myliane. Ne voyant aucune réaction ni de l’un et ni de l’autre, Myliane se lève et avant de quitter la table elle leur dit. “Je suis sûr que d’ici demain vous aurez besoin de mes talents.” Puis elle se dirige vers le comptoir et monte ensuite à l’étage.

Elgaro décide d’en faire de même. Il se dirige au comptoir pour régler sa note de repas et demande au tavernier une chambre. Ce dernier le regarde et lui dit l’air embarrassé. “Hummm je n’ai pas de lit pour votre taille, au mieux je peux vous proposer une place dans l’étable des bêtes. Gratuitement bien sûr.” Il fallait s’y attendre pense Elgaro. “Soit, j’accepte tavernier au moins je serai au chaud.” Le tavernier appelle une serveuse pour faire préparer une bonne couche dans l’étable. “En attendant, vous prendrez bien un digestif maison? Je vous l’offre aussi, pour la déconvenue." “Allez va pour un alcool d’humain.” Le tavernier sort une bouteille pleine de poussière de dessous son comptoir et sert un godet à l’iguis. Il y verse un liquide sombre et épais. Elgaro se dit qu’un tel liquide ressemble plus à une potion de mort qu'à un alcool. Il prend le verre, hume le liquide, mais pas d’odeur désagréable. Seule l’odeur de l’alcool fort ressort de ce breuvage. Il boit le verre d’un trait et sent le liquide lui descendre jusque dans le ventre. Une chaleur interne et puissante se fait ressentir et il perle des gouttes sur son front. Il pose ses deux mains sur le comptoir car ses jambes semblent se dérober. D’une voix rauque il dit au tavernier. “Ouha, je crois que c’est la première fois que je trouve un alcool à la hauteur de ma taille.” Il tend le verre à l’elfin. “A toi petit, trempe ton doigt si tu veux me prouver ta valeur.” Wispill recule du verre et répond. “Tu es fou l’iguis, si je bois ce breuvage je meurs dans l’instant.” D’un geste vif pour un iguis, il attrape l’elfin dans sa main. “Boit ou comme je l'ai dit, je t’écrase dans ma main. Wispill sent qu’il n'est pas en posture de discuter avec l’iguis dans le moment présent. Il trempe son doigt dans le verre et le suce. Il tousse plusieurs fois et devient comme une tige de fleur qui manque d’eau. Elgaro et le tavernier s'esclaffent de rire en voyant l’elfin dans cet état. “Do Do. L’elfin se réveillera demain.” Dit Elgaro sur un air de comptine infantile.

Elgaro garde l’elfin dans sa main et part en direction de l’étable. Il croise la serveuse qui lui souhaite de passer une bonne nuit. En arrivant dans celle-ci, il voit que son crickans à son propre box, ce qui le rassure car il est friand des chevaux au petit déjeuner. Il a lui aussi son box, avec trois bottes de foin alignées en guise de lit et deux grosses couvertures à cheval. Il se couche et se dit qu’il n’a jamais eu un lit aussi confortable dans une taverne depuis longtemps. Et il s’endort comme un gros gros bébé.

Elgaro se réveille et il lui semble avoir dormi plus qu'à l'accoutumé. Un rot désagréable lui rappelle la dernière boisson ingurgitée la veille. Il se met en position assise et trouve l’étable étrangement calme. Il regarde si l’elfin est réveillé aussi mais il dort encore sur ce qui a servi d’oreiller à Elgaro. Il lui met une pichenette afin de le secouer un peu et tenter de le réveiller. Un œil s’ouvre accompagné d’une jérémiade. Wispill se relève difficilement et apparemment il a la gueule de bois. Mais Elgaro sent des odeurs étranges, un mélange de bois brûlé et de… sang. Il se lève brusquement, met ses apparats et s'aperçoit que l’étable est vide mis à part la présence de son crickans. Il sort en trombe de l’étable laissant son compagnon reprendre ses esprits.

Une fois dehors c’est une scène de guerre qui s’offre aux yeux d’Elgaro. Des corps gisent par terre, certains ont perdu la tête, ou un membre d’autres ont été empalés sur des pieux de fortune. La taverne est en partie écroulée et finit de se consumer, avec des fumerolles de part et d'autre. Mais il ne voit aucun cheval en vue de l’étable. Il s’approche des corps encore entier dans l’espoir d’en trouver encore vivant. En même temps, il observe bien les cicatrices sur les corps, pour lui donner des informations sur ce qui s’est passé cette nuit. Et puis comment se fait-il que lui ne fasse pas partie de ce massacre? Il trouve le cadavre du pauvre tavernier éventré, les entrailles dehors et déchiquetées. Au vue des différentes marques cela ressemble plus à une attaque d’une créature voir de plusieurs. Il cherche des empreintes sur le sol et trouve des petits trous alignés un peu partout. Bizarre comme traces, mais rien qui ne le renseigne plus avec ses connaissances.

Wispill le rejoint sur le champ de bataille.”Non d’un dragon, mais c’est quoi ce foutoir? C’est ton œuvre Granoss? La nuit a dû être mouvementée l’ami.” Elgaro sent que la journée est mal commencée et en plus cet elfin de malheur qui l’appelle encore Granoss, cela l'exaspère. “Je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler comme ça, sauf si tu veux mourir tôt dans la journée. Et pour répondre à ta question, non je n’y suis pour rien. Je fais comme toi, je découvre l’horreur.” Wispill vole de corps en corps, puis s’arrête brusquement. “Tu n’entends rien, E L G A R O?” En insistant bien sur son prénom. Ce dernier tend l’oreille mais rien ne vient titiller ce sens. Il hausse les épaules dans le sens de la négativité. Mais Wispill vole déjà en direction de la taverne et du bruit qu’il entend. Il entre dans la partie encore debout du bâtiment, mais d'où se dégage encore pas mal de fumée. Il en ressort rapidement et fait signe à Elgaro de venir le rejoindre. Il arrive à ses côtés. “Il y a un bruit dans ce qui reste de l'arrière cuisine, on dirait quelqu’un qui tape. Tu devrais y aller moi je suis trop petit pour cela.” Elgaro hésite un moment, le feu et la fumée c’est pas trop sa tasse de gnafre.” Puis il rentre, se frayant un passage du mieux qu’il peut avec cette visibilité réduite. Mais il entend effectivement des bruits de coups sur quelque chose. En se rapprochant, il trouve une trappe dans la cuisine, mais elle est encombrée par une lourde poutre. Il prend de bons appuis sur ses jambes et utilise sa force pour la déplacée. Il y réussit sans problème, il l’a pensée plus lourde. Il tire la goupille de la trappe et l’ouvre. Deux têtes apparaissent dans l’ouverture, deux femmes. Et l’une d’entre elles n’est autre que la soit disante magicienne d’hier soir. Il les aide à sortir, mais la deuxième repart dans la cave en disant. “Mon fils est en bas blessé, portait le s’il vous plaît.” Elgaro descend dans l’endroit exigu pour lui. Il voit un corps allongé sur le sol et le soulève pour le mettre sur l’épaule. Puis il remonte accompagné de la dame, pour enfin sortir de cet enfer de chaleur.

Une fois tous réunis à l’écart de la taverne, Myliane promulgue les premiers soins au jeune garçon inconscient, avec ce qu’elle a trouvé dans les décombres. Une bouteille d’alcool et quelques morceaux de tissus font l’affaire dans des cas pareilles. “Merci, merci, merci à vous deux pour nous avoir sauver. Je suis la femme du tavernier et c’est notre fils. Avez-vous trouvé mon mari par hasard?” Dit-elle en regardant Elgaro et Wispill. Les deux se regardent mais aucun n’ose annoncer la nouvelle, Wispill décide de le faire quand même. “Oui madame, il est parmi les victimes." Et la dame tombe en sanglots sur le corps de son fils. La magicienne se relève une fois ses soins finis. “Il lui faudra un peu de repos mais il va s’en sortir.” Dit-elle à la dame. Elle se retourne vers les deux autres et les regarde. “Je savais que nous allions nous revoir, mais dans des circonstances plus avantageuses pour moi.” Puis elle tourne les talons et s’assoit sur une grosse pierre. Elgaro la regarde en pensant, même pas un merci, cette mégère pourrie de magicienne.

Elgaro et Wispill s’écarte de la femme et discutent. “Je voulais que tu regardes des traces bizarres dans le sol.” Dit Elgaro. “Non mais franchement, tu as vu cette magotte de m… qui ne nous dit même merci pour l’avoir sauvée. Je te lui en mettrais moi des sauveurs. Elles sont ou tes traces?” Lui réponds Wispill. Elgaro l'amène à l’endroit ou les traces sont les plus identifiables. Les oreilles en pointes de Wispill viennent de se lever, comme s' il voyait un dragon prêt à le croquer. “Mmmh, hummm, houla ca y est je sais. Ce sont les traces d’un Rikoff. Une créature de type mille pattes, mais en beaucoup plus gros et qui plus est lançant des décharges électriques pour paralyser ses proies. Ensuite elles les amènent dans son antre pour s’en délecter. Moi je dis qu’on se casse de cet endroit de mort.” A peine a-t-il fini ses paroles que la dame revient vers eux. Wispill en la voyant venir commence à s’envoler vers l’opposé, mais dans un réflexe fulgurant Elgaro le rattrape dans la main et lui fait un clin d'œil. “Je ne sais pas ce qui a tué mon mari. Mais nous avons tous perdu, mon fils et moi, ou du moins presque tout. Cette chose a attaqué de nuit, sans nous laisser la possibilité de nous défendre et de défendre notre bien. Je vous demande de nous venger et de venger l’honneur de mon mari. je vous promets une belle récompense, au moins cinq cents pièces d’argent si vous me ramenez cet assassin.” Elgaro attend un petit moment. Wispill fait déjà la tête de celui qui sait que la réponse ne sera pas la même que lui. Elgaro tend la main à la dame et scelle son destin avec celui de Wispill par la même occasion. “Nous acceptons madame, nous ramènerons le corps de la créature qui a commis ce massacre, soyez en sûr.” Lui répond Elgaro. La dame tend sa petite main vers la sienne pour la serrer. “Je vous attendrais à la taverne que nous allons reconstruire, avec l’aide de quelques paysans du coin en vous attendant. Je vous remercie d’autant de sollicitude envers nous.” Lui dit-elle. Puis elle entend son fils sortir de son sommeil et court vers lui.

A peine est-elle partie que Wispill ouvre la bouche. “Mais bougre d’imbécile d’iguis aux gros bras, tu aurais pas pu lui dire non. J’avais des objectifs bien plus intéressants pour nous deux. On peut gagner dix fois plus et toi tu acceptes un truc pareil. Pourquoi je me suis associé avec toi bon sang?” Et là du tac au tac Elgaro lui répond. "Parce que je suis le seul assez costaud pour porter tes prochaines pièces d’or, petit insecte puéril.” Elgaro se dirige vers la magicienne qui, en le voyant se lève. “Allons bon que me veux tu l’iguis?” Il prend la parole sur un ton sec. "Vu que vous ne savez pas dire merci quand on vous sauve la vie, vous ne saurez pas dire non lorsque l’on vous demande une faveur. La dame nous demande de venger la mort de son mari et la perte de sa taverne en lui ramenant le corps de la terrible créature qui a fait cela.” “Mais comment savez vous que c’est une créature?” lui rétorque-t-elle. “L”elfin ici présent à identifier des empreintes comme celle appartenant à un Rikoff. Et je lui fais entière confiance dans ce domaine.” lui répond Elgaro. La magicienne ne dit plus rien comme si elle réfléchissait à une réponse bien envoyée. Mais elgaro la prend de cours. “J’avais raison vous acceptez, car qui ne dit mot consent, en huminia.” Et wispill qui ajoute. “Je vous déconseille d’en dire plus, il a de grosses mains très rapides et en plus elles font mal.”

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