25,06,2023, DAMES DE GLACE

2 minutes de lecture

Suite à une n ième dispute avec mon compagnon, je commençai à lui dire tout ce que j'avais retenu depuis des années. Mais j'ai commencé à claquer des dent, et de plus en plus, de nerfs. J'avais de plus en plus de mal à parler.

On était des une maison de bois, c'était l'hiver. Il y avait du linge qui séchait, suspendu sur un cercle fixé autour du conduit de fumée du poêle à bois.

Mon compagnon ne voulait pas m'écouter alors je me suis mise à lui crier dessus. J'ai fini par m'effondrer et me retrouver assise par terre dans un recoin. Je claquais des dents au point de ne plus pouvoir plus parler.

Un homme qui existe dans la réalité de ici et maintenant S.A. est entré dans la maison, c'était chez lui. Il a déposé son carquois et son arc au sol. Il m'a vue tétanisée, recroquevillée et m'a demandé si ça allait. Comme je claquais toujours des dents sans réussir à parler, quelqu'un lui a expliqué la situation en quelques mots.

Il avait allumé un poste à musique puis il est allé l'arrêter en disant qu'il en avait marre de ce rituel toujours le même quand il rentrait.

Il est revenu en fumant un genre de cigare fait de plantes médicinales. Comme j'étais toujours dans le même état, il a amené un plateau sur lequel il a brûlé plusieurs plantes, fruits et autres.Il soufflait la fumée vers moi pour me la faire inspirer.
Et là, j'ai commencé à hurler, un cri immense, énorme qui remontait de mon ventre comme une tempête. ( C'est la sensation que j'avais. ) C'était un cri à la fois libérateur et extrêmement douloureux.

Il est allé poser le plateau dans une autre pièce.
J'ai réussi à me relever. Il y avait des gens dehors, devant la porte qui m'ont regardé sortir sans veste ni chaussures et sont rentrés très étonnés.

Il avait neigé. Le sol et le paysage étaient recouverts d'une belle pellicule blanche. Tout était entre noir et blanc dans un mélange de gris très doux. Je me suis allongée sur le sol froid. J'étais bien, calme à présent.

J'ai vu une silhouette de glace et cristaux gelés se matérialiser assez près, debout, très blanche. Elle me tendait la main. Épuisée, je m'étais un peu redressée sur un coude, étendant ma main vers celle de cette apparition hivernale.

Loin derrière j'ai entendu le jeune homme qui m'avait insufflé la fumée de plantes me crier : « Non ! » Mais c'était trop tard.

Nos mains se rapprochèrent encore et mon index rencontra celui de la Femme du Froid. J'ai senti un courant glacé pénétrer ma main, remonter mon bras et quand il envahit mon corps et ma tête ce fut comme une explosion gelée.

Je compris que j'étais morte. Je me sentais bien.

Je suis sortie de ce rêve étrange un peu essoufflée et mon corps réel était bizarrement froid.

MAZARIA

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire MAZARIA ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0