24,02,2021 : Rêve, fin de l'Humanité

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C'est un rêve que j'ai fait dans la nuit du 23 au 24.02.2021,

mais si l'inspiration continue, j'en ferai sans doute une nouvelle, voire un roman.

En fait, ce passage se trouverait bien dans cette saga post apocalyptique que je n'ai toujours pas terminée...

J'ai rêvé que je marchais le long d'une route désertée, bordée de platanes paisibles, sans plus personne pour les tailler, les abattre, des arbres heureux et libres avec lesquels j'échangeais d'affectueuses pensées. C'était la fin de l'Humanité, enfin.

En chemin, j'ai trouvé un chien, un petit chien au pelage noir long et ondulé. Il était aussi content de trouver un humain que moi un chien. Il m'a fait une fête immense et, moi, en fête aussi, je l'ai pris dans mes bras, comme un trésor. Nous sommes devenus le remède à la solitude l'un de l'autre.


Plus tard je suis entrée dans une maison vidée de ses habitants, une ancienne boulangerie, où nous avons trouvé de quoi manger. Puis un bruit de moteur s'est imposé à nos oreilles, un étrange équipage s'est rapproché: un deux roues, additionné d'une chariote, piloté par un jeune homme sans casque, sans masque, sourire aux lèvres.


Ainsi, il restait des humains, finalement. Pas le temps de se cacher, pas le temps de fuir ! Alors j'ai pris le chien dans mes bras et nous avons attendu en silence, dans l'entrée de la petite maison. Le pilote a garé son engin, il est descendu et s'est étiré et nous a vus par la porte restée ouverte. Son sourire s'est mêlé de surprise, lui aussi pensait être le dernier...


Nous aurions pu faire un bout de chemin ensemble, ou il aurait pu rester quelque temps avec nous. Mais quand il m'a conseillé de ne pas garder le petit chien, je me suis dit que ce n'était pas quelqu'un de fréquentable, malgré son beau sourire, et malgré le peu de choix au niveau compagnie...


Il est reparti et le lendemain, quatre autres chiens de diverses tailles et couleurs sont sortis timidement d'un fourré. Ils regardaient mon petit protégé d'un air interrogatif, et lui remuait la queue et me regardait avec une lueur d'espoir. Alors je les ai appelés doucement et j'ai distribué un peu de nourriture et beaucoup de caresses.

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