Chapitre XXXX

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« Riche comme un pauvre à Madélion. »

Expression signifiant avoir une situation très confortable.

Après bien des hésitations Falia avait fini par suivre le conseil de son maître et à se rendre régulièrement devant le palais impérial. L’immense bâtisse sous laquelle il faisait tout le temps nuit tant son ombre était grande finit même par devenir familière à la jeune magicienne. Le blason au grand « S » d’or sur fond violet cerclé de flamme par le bas et de rayons de lumière par le haut flottait au vent à la vue de tous. Plus discrète était en revanche l’érosion de la pierre. Lorsque ses yeux s’habituaient à l’obscurité la Fitale devinait les striures du vent, les espaces libérés par les petits gravas qui s’écoulaient lentement au fil des siècles et les quelques renforcements qui avaient dû être consentis pour entretenir cette bâtisse plus vieille que l’Empire lui-même. Elle finit même par reconnaître les gardes impériaux qui surveillaient la porte bien que ceux-ci ne lui adressèrent jamais un regard. Ils étaient toujours droits comme des piquets, lance au pied et bouclier levé dans leur grande armure de maille et d’étoffe blanc immaculé. La relève était la seule attraction qui rythmait la journée de ces gens. C’était tout un théâtre que de voir les deux nouveaux arrivant apparaître de chacun des côtés, marcher à grand pas de l’oie, permuter leur place avec leurs homologues puis les voir eux-mêmes s’en aller de la même façon. Elle s’amusait à les suivre jusqu’au dos de la pyramide, lieu où ils arrêtaient leur comédie et où ils rejoignaient la caserne de la garde de façon on ne peut plus normale, lessivés d’avoir passé toute la journée immobiles. A cet instant et à cet instant seulement il leur arrivait de décocher un petit sourire plein de sympathie pour celle qui avait accompagné leur garde.

La première fois elle resta devant la porte deux heures durant sous les regards interrogateurs de la foule des passants. Sa deuxième tentative, plus longue, eut le même résultat ainsi que les neuf suivantes. Elle finit par davantage connaître les habitants du coin et le visage des gardes que la princesse. Le voisinage, au début interloqués par la présence régulière d’une enfant au pied de la grande pyramide, finit par s’attacher à elle, à échanger deux mots à lui laisser un bout de pain voire une friandise de temps à autre sans pour autant s’attarder. Falia aurait sans doute abandonné s’il n’y avait pas eu son maître et la certitude absolue que la princesse n’était pour rien dans ces portes closes. Peut-être n’était-elle juste pas au courant qu’elle attendait dehors ou peut-être avait-elle quelque empêchement. Cependant, au bout de la septième tentative, elle failli flancher et tout laisser tomber. Ce fut alors Anrash qui la remotiva à continuer :

« - Dis-moi, te souviens-tu de notre visite commune dans la grande pyramide ?

- Comme si c’était hier !

- Fort bien. Te souviens-tu de qui semblait diriger ce palais ?

- L’Empereur non ?

- Tu n’as pas été bien attentive, répondit-il en lui décochant un rictus plein d’affection. Te rappelles-tu qui t’as emmenée à la princesse la deuxième fois que tu la vis ?

- Le chambellan !

- Exactement. De ce dont je me souviens et de ce que tu m’as décrit de ta deuxième visite, il semble que ce soit lui qui s’occupe du palais. Je ne pensepas non plus m’avancer en affirmant qu’il est très protecteur avec la famille impériale. Que ferais-tu si tu étais à sa place et qu’une amie de la princesse se présentait ?

- Je la laisserait entrer bien sûr !

- Et pourtant il ne le fait pas alors qu’il est évident qu’il est au courant, rétorqua-t-il en l’observant comme un professeur attend la réponse de son élève.

- Je ne sais pas.

- Voyons, tu es intelligente, je ne dis pas que ton hypothèse sera la bonne mais il en existe selon moi une qui pourrait expliquer son refus de te laisser entrer malgré le souhait de la princesse. »

Falia se creusa la tête. Pleine de doute elle finit par reprendre la parole :

« - La dernière fois que j’ai vu Ashmalla elle disait que c’était le chambellan Tando qui l’avait éduqué et qu’il semblait prendre un soin tout particulier à ce qu’elle garde le cœur bon et à ce qu’elle aime tout homme de ce monde. Peut-être qu’une amitié créerait du favoritisme et que cela la détournerait de son devoir d’impératrice à venir.

- Théorie intéressante et possible. Cela ne t’arrangerait pas. Cependant j’en vois une autre qui serait plus à ton avantage. Peut-être protège-t-il simplement la princesse des amitiés de façade. Les gens attirés par sa renommée et son évidente crédulité ne doivent pas manquer.

- Je ne suis pas comme ça voyons !

- Je le sais bien mais ce Tando n’est pas nécessairement au courant. Peut-être que te laisser attendre des jours et des heures durant est simplement une épreuve pour s’assurer que tu n’es pas là pour abuser de la princesse et surtout que tu es une véritable amie qui en aucun cas ne lui fera de mal.

- Je devrai y retourner tu penses ?

- Je ne dis pas que c’est la vérité, ta première hypothèse est peut-être juste après tout. Je dis simplement qu’il s’agit d’une possibilité qui expliquerait son comportement. Maintenant c’est à toi de choisir, préfères-tu abandonner de peur de ne jamais pouvoir entrer ou continuer sans certitude d’être un jour admise dans la pyramide mais avec l’espoir que cela arrive malgré tout ?

- Je réessayerai !

- A la bonne heure, conclut-il avec une légère expression de satisfaction. »

Il secoua alors les cheveux de son élève et lui tendit une petite pierre de vie. Si tu parviens à revoir la princesse tu lui feras un petit tour, cela lui avait plût la dernière fois ! Falia remercia l’Akshus avec sa candeur habituelle, l’embrassa sur la joue et repartit aussitôt se présenter au palais. L’attente fut longue, d’autant plus qu’elle n’était pas certaine que celle-ci aurait un terme. Cependant elle était certaine qu’en la princesse Ashmalla se trouvait la seule amie qu’elle n’avait jamais eu à ce jour. Assise sur les marches du palais, revenaient à elle les souvenir des deux fois qu’elle l’avait vue. Elle n’était pas comme Pulpo, Balia ou Granik, elle était bien trop innocente pour laisser de plus hautes considérations polluer ses sentiments. Elle était peut-être la princesse impériale mais au fond elle n’était qu’une enfant qui, comme son père, n’avait de souverain que la demeure et le titre. En réalité c’était des gens simples sincèrement bons et protégés du monde extérieur par les murs de la pyramide et la constante surveillance du chambellan. Cela en faisait-il de bons monarques ? Rien n’était moins sûr en revanche cela faisait assurément d’eux les meilleures personnes possibles et donc les meilleurs amis qu’on puisse espérer.

Vous vous doutez bien que je ne vous aurais pas conté l’attente de cette enfant si elle n’avait pas été finalement récompensée. Au crépuscule de sa seizième journée passée à patienter, alors qu’elle était seule devant le palais les portes finirent par s’ouvrir. Elle ne se demanda même pas si cela lui était destiné, c’était évident. Un immense sourire éclaira alors sa trogne et elle se précipita à l’intérieur de la pyramide qui lui ouvrait ses portes. Même les gardes qui l’avaient si souvent vu patienter ne purent réprimer un sourire intérieur en la voyant s’avancer toute heureuse à l’intérieur de la bâtisse qu’ils protégeaient.

Le Chambellan à la tache de tulipe l’accueillit dès son arrivée avec la même expression sérieuse qu’à son habitude bien qu’elle semblât percevoir un léger rictus de satisfaction.

« La princesse vous attend mademoiselle, veuillez me suivre. »

Le ton était presque solennel. Sans attendre il se retourna et marcha d’un pas vif vers le grand escalier.

« Attendez monsieur ! »

Le Bilberin se retourna visiblement disposé à lui fournir quelques explications.

« - Pourquoi m’avoir ouvert aujourd’hui et non hier ou demain ?

- Hier c’eut été trop tôt et la princesse ne m’aurait pas pardonné une journée d’attente supplémentaire. »

La réponse avait été brève, visiblement travaillée mais la jeune Fitale su s’en contenter. Après tout qu’importe puisqu’elle allait revoir sa bonne amie. Aussitôt il reprit sa marche sans se soucier de vérifier qu’elle le suivait bien, le son de ses pas qui collaient aux siens suffisait amplement. Le temps passée à gravir les marches et parcourir les couloirs de la demeure lui parut interminable mais, après un périple éprouvant, elle se retrouva devant la frêle porte en bois qu’elle s’était tant de fois remémorée. Le chambellan toqua et n’eut pas le temps de frapper une seconde fois que la porte s’ouvrit. Ashmalla ne prit pas même le temps de saluer son amie avant de lui sauter dans les bras.

« - Bon, amusez-vous bien ! Pour ma part j’ai du travail ! Veuillez rester sage et n’abusez pas des pierres de vie, vous n’en n’aurez pas d’autres dans l’année !

- Merci Tando ! Ne t’en fais pas ! De toute façon si tu ne laisses Falia entrer que tous les trois mois il sera difficile de les assécher avant la fin de la décennie, répondit la princesse d’un ton taquin.

- Nous verrons pour cela. Je repasserai ce soir pour raccompagner notre invitée, pas de bêtise d’ici là, soyez sages ! »

Il se détourna aussitôt et Falia fut rapidement tirée dans la chambre de la princesse. Qu’il était curieux de voir au milieu de ces appartements si humble un petit monceau de pierres de vie. Falia réalisa alors que de toute la capitale la famille impériale était sans doute celle qui vivait le plus humblement. Pourtant s’ils avaient les moyens de se fournir en ésovirines c’est que ce n’était pas une question d’argent mais bien un choix, celui du chambellan.

« - Dis-moi Ashmalla, le prédécesseur de Tando était-il aussi strict !

- Je ne m’en souviens pas beaucoup mais d’après mon père c’était presque pire. Que penseraient les gens s’ils savaient que leur Empereur et sa famille étaient retenus en otage par un grincheux de son espèce ? sourit-elle.

- Cela surprendrait, c’est certain. Ça ne vous dérange pas d’ailleurs ? Je veux dire, vous êtes les maîtres de ce pays, pourquoi vous soumettre à celui qui est censé être votre serviteur ?

- Je ne sais pas trop… C’est la tradition je pense. Mon père l’a fait, comme le sien avant lui et on peut sans doute remonter jusqu’au premier souverain ainsi. Mais je te rassure, on l’aime beaucoup notre Tando ! On n’est pas malheureux loin de là ! Il dit même qu’on est sans doute la famille la plus heureuse de l’Empire voire du monde entier ! On a ce qu’il nous faut, on reçoit quelques amis de temps en temps et rien ne vient jamais nous perturber. Qui plus est, il s’assure toujours que les amis qui nous viennent en sont des vrais ! Tu n’es pas la première qui patiente en bas durant des jours mais généralement les gens abandonnent bien vite. »

Falia sentit un soupçon d’orgueil naître en elle, bien qu’elle trouvât cela un tantinet malsain. Avoir fréquenté des amis qui n’étaient pas aussi sincère qu’elle l’aurait espéré l’avait certes blessée mais elle ne doutait pas que cela l’avait rendu plus forte. Aussi hésita-t-elle à continuer à la questionner. La voir souriante et joyeuse était un véritable baume à l’âme et l’éducation de Tando n’y était sans doute pas pour rien. Cependant, savoir la famill, supposément la plus puissante du monde, soumise au bon vouloir d’un gouvernant la perturbait.

« - Jamais toi ou un de tes aïeuls n’a eu envie de reprendre un peu le contrôle sur tout cela ?

- Si, sans doute, mais le devoir passe avant nos envies ! C’est la chose la plus importante qu’il nous ait jamais appris. Nous régnons mais ne gouvernons pas. Les consuls sont là pour cela. Bien sûr il y en a des bons et des mauvais mais qui dit que notre intervention améliorerait les choses ? Il faut être humble et surtout au courant de son rôle. Nous sommes avant tout des symboles, des ornements, des preuves vivantes que la foi peut être vécue. Par notre simple apparence nous démontrons à ceux qui pourraient en douter que nous sommes tous humains, qu’importe notre race. Regarde-moi. Ma mère est Salpe et mon père un mélange de Rachnir, de Ganash et d’Akshus saupoudré de tout le reste. Suis-je plus malheureuse ou moins humaine pour autant ? Ma famille l’est-elle ? Je ne pense pas ! Naturellement on sait qu’il se passe des choses terribles dans ce bas monde et mon père le sait aussi mais intervenir n’arrangerait rien. En restant à notre place tous les peuples de l’Empire demeurent unis autour de la foi et de l’Empereur. Si nous commencions à prendre parti cette concorde volerait en éclat. Il ne faut pas, jamais chercher à s’immiscer dans un problème qui n’est pas le nôtre, quel que soit son rang. Le plus souvent on ne fait que l’étendre et l’aggraver. Finalement rien ne s’arrange si ce n’est qu’on acquiert la bonne conscience d’avoir agi sans pour autant avoir aider personne.

Quand j’étais petit Tando me racontait l’histoire du roi bon. Ce dernier régnait sur un pays en paix et qui n’avait jamais connu le malheur ou du moins qui ne s’en souvenait plus. Un jour une famine survint. Attristé devant les malheurs de son peuple le roi qui était aussi grand magicien fit pousser des monceaux de blé. Le peuple fut sauvé. Trois fois cela se produisit et trois fois le roi préserva les siens jusqu’au jour où les pierres de vie vinrent à lui manquer. Une quatrième famine éclata alors. Le peuple avait oublié comment labourer et, plus grave encore, la population avait cru au rythme des récoltes miraculeuses que le roi lui avait offertes. Le peuple, qui n’avait jamais eu aussi peu à manger et autant de bouches à nourrir, commença alors à se déchirer. Une moitié de la population blâma le roi. L’autre défendit son souverain et la guerre vint alors se mêler aux affres de la faim et de la maladie qui toujours l’accompagne. Finalement le roi et tout son peuple périrent. Si le roi au lieu d’être bon avait été sage il n’aurait jamais agi. Ses sujets auraient souffert mais son royaume et son peuple auraient survécu. C’est ce qui différencie un roi bon d’un bon roi. »

La maturité avec laquelle elle tenait ce discours contrastait de manière si forte avec ses manières de petite fille que Falia en resta pantois.

« - Ah ! Ah ! Tu devrais voir ta tête ! Désolée de t’embêter avec ça mais Tando nous a tellement rabâché les oreilles à ce propos que ça m’a donné envie de faire la leçon à mon tour ! En plus il n’est pas de bonne humeur ces temps-ci !

- Vraiment ? Il me paraît égal à lui-même pourtant.

- Bien sûr, tu ne vis pas avec lui, mais lorsqu’on nous a informé du développement de l’épidémie, de la guerre, de la famine qui menaçait il paraissait vraiment inquiet. Même le retour des miracles n’a pas réussi à le calmer. C’était la première fois que je voyais ça !

- Ça ne vous a pas chamboulé vous ?

- Bien sûr, encore plus que tu ne le crois. Le simple fait de savoir que des gens souffrent nous attriste à un point que tu n’imagines pas. On est loin des rois chevaliers d’Amadre ou même de nos connétables. La violence et la guerre nous dégoutent profondément. On sait bien qu’elles sont parfois un mal nécessaire mais la simple idée d’y prendre part nous est insupportable. Sans doute par lâcheté on délègue cela à d’autres. En règle générale la moindre catastrophe comme une inondation ou un tremblement de terre nous amène à prier des heures durant pour le salut des âmes de tous les malheureux fauchés trop tôt. Même pour nos ennemis d’ailleurs. Durant tout le siège d’Arfange nous n’avons jamais cessé d’implorer le ciel pour le salut tant de nos hommes que pour celui des Amadins. Alors imagine notre désarroi lorsqu’on a appris que tant de nos sujets étaient affectés par tant de maux. Puis on a porté à notre connaissance la survenance d’un miracle. Cela arrive de temps en temps mais jusqu’ici il s’est toujours avéré qu’il s’agissait de rumeurs sans fondement. Pas cette fois ! L’histoire de centaines de gens paralysés un jour et guéris le lendemain nous sont parvenus ! Des enfants pour la plupart qui plus est ! Il n’y a plus le moindre doute ! La même volonté bienveillante qui nous a révélé la vérité il y a plus de deux-cents ans est réapparue ! Plus que jamais le peuple afflue dans les temples et, quand bien même ils ne trouvent pas tous la guérison escomptée, chacun se rapproche de la salvation promise aux pieux ! Une telle nouvelle est de nature à effacer tous les tracas de l’âme tu ne crois pas ? »

L’allégresse de la princesse n’était pas feinte ni même accentuée. Le retour des miracles effaçait de son cœur tous les doutes et toutes les calamités qui avaient pu l’accabler. Elle était transportée de joie. Falia n’osa pas continuer à aborder des sujets sérieux. Sortir cette princesse d’un bonheur pareil eut été criminel. Elle tourna alors son regard vers les pierres de vie.

« - Oh ! Tu as vu ! Il y en a quand même pas mal. Par contre je ne veux pas que tu me refasses un numéro ! Cette fois je veux apprendre ! S’il te plaît, enseigne mois un de tes tours !

- Euh… D’accord… mais moi-même je ne suis pas encore une grande magicienne. Sans mon maître je ne parviens qu’à produire de petites illusions !

- Arrête, le petit chiot de la dernière fois était incroyable ! »

Falia s’empourpra. La princesse l’admirait et c’était sans doute la première personne à ressentir cela à son égard sans que son maître n’y soit pour quoi que ce soit.

« - D’accord mais il faudra être sérieuse et assidue ! Et tu devras convaincre Tando de me laisser entrer plus souvent pour que je puisse t’accompagner au mieux, asséna-t-elle d’un ton faussement directif.

- A vos ordres !

- Parfait ! Alors pour l’instant, je vais te décevoir, mais on ne va toucher à rien. Pour produire des illusions il faut commencer par parfaitement se les imaginer. »

La Fitale saisit alors une pomme posée sur la table et la plaça juste devant sa nouvelle élève.

« - On va commencer par quelque chose de simple. Attention ! Même pour produire ma première illusion cela m’a demandé des mois de travail acharné, il faudra que tu t’entraines même en mon absence si tu veux progresser !

- D’accord, qu’est-ce que je dois faire ?

- Tu vas visualiser la pomme dans ta tête. Jusqu’à ce que tu puisses la voir aussi distinctement que maintenant dans ton esprit.

- Comment je fais ça ?

- Tu te concentres sur la pomme, puis tu fermes les yeux. Puis tu les rouvres et tu rectifies les détails qu’il te manque. Entraîne-toi sur la pomme, c’est assez simple car c’est grossièrement une boule d’une couleur. Ensuite tu feras de même avec des objets un peu plus complexes puis ensuite tu… »

La princesse se saisit soudainement du fruit et croqua dedans.

« - Mais…

- J’ai un peu corsé l’exercice, ce n’est plus une simple boule désormais, lança-t-elle pleine de malice. »

Falia mêla alors espièglerie et réprimande puis la leçon commença. A travers les couloirs vides et froids de la pyramide on pouvait entendre les rires en échos des deux jeunes filles. Des rires à réchauffer le cœur sans personne pour les écouter hélas.

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