Chapitre 29

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Blanche

Vingt-quatre décembre, veille de Noël, je me réveille dans les bras de Cameron, l'homme qui fait battre mon cœur de jour en jour. Je vis un rêve éveillé depuis son retour, c'est le plus beau cadeau qu'il soit de l'avoir à mes côtés. Le sourire aux lèvres, je me lève afin de préparer le petit déjeuner, laissant Cameron finir sa nuit. Dans la cuisine, je suis surprise de voir Gareth et Swanne déjà réveillés et déguster un bol de céréales.

— Salut vous deux, vous êtes bien matinale, prononcé-je en déposant un baiser sur le front de ma nièce.

— L'excitation de Noël certainement, répond Gareth en déposant un bisou sur la joue de Swanne qui se trouve à ses côtés.

Je demande à Swanne pourquoi elle n'est pas venue me trouver. Elle me répond que tonton Cameron est grognon le matin et qu'elle avait peur de se faire fâcher.

J'explose de rire car elle n'a pas tort à ce sujet, mais je tiens tout de même à la rassurer.

— C'est vrai tu as raison, mais en aucun cas il ne te fâchera en ma présence petite chipie. Sinon ton frère dort toujours ?

— Oui.

— D'accord, j'irais le réveiller plus tard et toi Gareth ça va pas trop fatigué ? questionné-je en m'accolant au plan de travail.

— Un peu, mais j'adore les réveilles de ma filleule, alors je ne peux que me lever pour satisfaire son petit ventre.

— Je vois ça, elle sait te mener par le bout du nez, hein ?

Il hoche la tête, un sourire aux lèvres et se redresse pour me rejoindre.

— Tu veux un café avec des pancakes ? demande Gareth en se servant du jus de fruit.

— Euh...Oui, mais attends, tu as tout préparé ? m'exprimé-je surprise.

— Oui m'dame avec mon assistante ici présente, répond-il en pointant Swanne.

— Merci à vous deux, vous êtes de vrais petits chefs.

Je me sers et pars m'installer, nous papotons tous les trois tranquillement quand le reste des convives font leurs apparitions au compte goutte. Thomas arrive le premier avec dans ses bras Louis encore à moitié endormi. Cameron débarque dix minutes plus tard, grognon, monsieur n'a pas aimé se retrouver seul dans le lit. Par moment, il me fait penser à un enfant. Le petit déjeuner terminé, la table débarrassée et la vaisselle dans la machine, je pars avec Louis et Swanne pour la toilette du matin. Une heure plus tard, nous quittons l'appart pour aller s'engouffrer rue Sainte Catherine et faire les dernières emplettes comme une bonne partie des habitants de Bordeaux.

De retour en fin d'après-midi Gareth et Thomas se préparent avant de rejoindre leurs proches sous le regard déçu des enfants. Une surprise les attend tout de même en cette veillée. J'ai invité Ingrid, la grand-mère des enfants avec qui le lien s'est légèrement amélioré et puis c'est les fêtes je n'avais pas le cœur à la laisser seule. Tout comme moi elle a perdu un être cher, sa fille. Elle a accepté et je lui en suis reconnaissante malgré les événements qui ont bousculé nos vies.

Vers dix huit heures trente, je me mets aux fourneaux pour préparer le dîner. Le temps que la dinde cuit au four, je prépare avec l'aide des enfants la décoration de la table, une nappe rouge, des assiettes de couleur or, un centre de table et des bougies. Nous filons en vitesse nous préparer avant l'arrivée d'Ingrid vers dix neuf trente. Swanne a revêtu sa robe de princesse offerte par Gareth. Louis porte une chemise blanche et un pantalon noir. Quant à moi j'ai mis une robe bustier bleu marine, Cameron lui est vêtu d'un costume assorti à ma tenue avec une chemise blanche.

*******

Le repas en famille se passe à merveille sous la bonne humeur et des jeux avec les enfants. Vers onze heures j'envoie les petits se coucher, Louis s'endormant sur le canapé et Swanne dans les bras d'Ingrid, après que chacun d'eux aient déposé un baiser à leur grand-mère et à Cameron, je pars les border et leurs souhaitent de faire de beaux rêves.

Je termine de ranger la pièce aider de Cameron, une fois qu'ingrid nous ait quitté pour rejoindre son domicile. Installée dans le salon sur le canapé, une tasse de chocolat chaud en main. Je me tourne vers Cameron hésitante et tremblante, je ne sais pas comment lui annoncer ma surprise, mais surtout comment il va réagir. Je reprends mon souffle, lâche un petit soupir qui ne passe pas inaperçu.

— Hé mon ange, tout va bien ? Me questionne t-il en prenant l'une de mes mains.

— Euh.. Oui désolée.

— Qu'est ce qui se passe tu es devenue toute blanche d'un coup ?

Je ravale la boule d'angoisse qui s'est formée dans ma gorge, baisse la tête sous ses billes grises interrogatrices.

— Blanche tu me fais peur là !

— Promets-moi de ne pas m'interrompre, demandé-je enfin décidé et en relevant mon visage.

— OK, mais parle car la c'est moi qui angoisse.

Je pose une main sur sa joue pour le rassurer et lâche tout.

— Voilà...Si je te dis qu'au mois de juin je reviens vivre à Denver, tu en penses quoi ?

— Attends quoi ? s'extasie t-il un sourire aux lèvres. Tu me fais une blague c'est ça ? Elle est où la caméra ? Questionne t-il en se levant du sofa.

Son attitude m'amuse, pourtant ce n'est pas une caméra cachée, c'est bien la vérité.

— Assis toi et écoute à nouveau. Cameron je souhaite réellement revenir à Denver, sauf si tu ne désire pas ma présence.

— Blanche putain ! C'est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire. Te retrouver après notre séparation en était déjà un, mais savoir que tu veux être à mes côtés tous les jours est le plus merveilleux. Mon ange, je t'aime depuis notre adolescence, comment je pourrais refuser, alors que je rêve de t'avoir dans ma vie?

— Alors tu es d'accord ? Interrogé-je pour en être certaine.

— Oh que oui, mon ange, plus que certain, dit-il en se rapprochant.

Cameron se saisit de mon visage qu'il emprisonne de ses deux mains et dépose une multitude de baisers, effaçant ainsi les larmes de bonheur qui coulent sur mes joues.

— Je t'aime, je t'aime comme un fou ça va être dur de patienter jusqu'au mois de juin, mais l'essentiel c'est que tu sois dans six mois dans ma vie. D'ailleurs moi aussi j'ai une petite question.

— Je t'écoute.

— Est ce que tu me permets d'officialiser notre relation devant les grandes chaînes et les magazines sportifs ?

J'acquiesce d'un mouvement de tête, je ne m'attendais pas à ça. Cameron dépose ses lèvres sur les miennes avant de me soulever du canapé pour nous emmener dans la chambre. Il m'embrasse avec ferveur avant de prendre possession de mon corps. Cette nuit-là, nous nous unissons avec désir et amour.

Vingt cinq décembre, réveillée à huit heures par mes deux petites têtes brunes, qui n'attendent qu'une seule chose savoir si le père Noël est passé, en laissant des cadeaux sous le sapin. Je me lève accompagnée de Cameron qui pour une fois n'est pas grognon, mais heureux.

Des cris de joie et d'excitation sont poussés dans la salle à manger lorsque Swanne et Louis découvrent la montagne de cadeaux sous l'arbre.

— Tatie on peut ouvrir les cadeaux ? demande Swanne trépignante d'impatience.

— Oui vous pouvez, autorisé je en m'accroupissant à leurs côtés.

Des Waouh, des Oh et tu as vu tatie ma poupée ou mon train résonne comme une comptine dans la pièce. Vers dix heures, Thomas, sonne et pénètre dans la pièce chargé de cadeaux sous les yeux ébahis de Swanne et Louis, qui se jettent immédiatement sur lui et les présents offerts. Le tour de Gareth arrive également une heure plus tard. Les enfants ont été énormément gâtés voir beaucoup trop pour leur âge.

Après ce pur moment de bonheur, Cameron demande le silence à tous. Il annonce tel un vainqueur, notre retour à Denver aux gars et aux enfants. La folie nous emportent tous dans un sentiment d'amour infini. Thomas et Gareth viennent me prendre dans leurs bras chacun leur tour en me soulevant du sol, me faisant tournoyer telle une plume, sous le regard attendri de l'homme de ma vie.

Les enfants sont heureux de ce changement qui leur apportera, je l'espère tout comme moi, un renouveau dans leur vie.

Le restant des vacances de Noël, nous profitons les uns des autres avant le départ des garçons qui reprennent la route pour Denver. Le championnat n'étant pas terminé, malgré leur septième place au classement. Ils doivent se remettre en forme physique pour affronter les derniers mois restants. C'est avec tristesse que nous les quittons une nouvelle fois, juste avant de les retrouver définitivement dans six mois.

Fin du dernier chapitre.

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