Chapitre 7

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Vers sept heures du matin, je suis réveillée par la mélodie de mon téléphone. Je m'en saisis sur la table de chevet et découvre l'auteur de l'appel, Noah ! Je décroche heureuse d'avoir mon frère depuis son départ.

— Allô ? Dis je me redressant sur mon matelas.

— Salut petite sœur, c'était juste pour te dire que je suis bien arrivé. Louanne te passe le bonjour ainsi que Swanne et Louis.

— D'accord, tu les embrassent bien fort de ma part et dis leurs qu'ils me manquent.

— Je passerai ton message, sinon tu es prête pour ton premier jour de travail.

— Pas encore, il est tôt. Réponds je en baillant.

— Merde ! Je n'ai pas fait attention à l'heure, excuse moi de t'avoir réveillé.

Je rigole face à sa dernière remarque, mon frère est vraiment tête en l'air par moment.

— Ce n'est pas grave, je suis contente que tu penses à moi.

—  Tu es ma sœur Blanche, c'est normal je serais toujours présent pour toi, tu le sais ça ?

— Oui, rassure toi.

— Très bien, promet moi de ne pas trop stresser en allant bosser et de m'appeler. Je t'aime à plus tard

Une fois lui avoir dit à mon tour que je l'aime et malgré l'heure matinale, je me lève booster comme jamais et de bonne humeur. Je prépare mes affaires, pars prendre une bonne douche avant de descendre pour déjeuner tranquillement dans le calme.

Je suis entrain de débarrasser mon petit déjeuner, quand les garçons descendent chacun à leur tour, pour prendre le leur.

— Tu es levée depuis longtemps ? Me questionne Thomas en préparant son thé.

— Une heure environ, Noah m'a appelé de bonne heure et je n'ai pas pu me rendormir, dis je souriant à pleine dent.

— Ok, comment tu te sens ? Me demande Thomas, se retournant légèrement vers moi.

— Ça va, je suis en forme pour affronter ma première journée.

Il me dit que ça le rassure et si je suis prête ? J'acquiesce toute enthousiaste.

Nous rigolons ensemble de ma joie et de mes gestes un peu trop énergétique. Thomas finis de déjeuner, pars s'habiller pour me déposer au travail.

Cameron, arrive à son tour dans la cuisine et assiste à notre échange sans rien dire. Il est vraiment bizarre dès fois. Il s'installe à côté de moi son bol de café devant lui.

— Je peux te poser une question, me demande t-il en me fixant, attendant ma réponse.

— Vas y je t'écoute.

— Est ce que tu es sûre que tout va bien ?

— Oui, je vais bien, même si Noah me manque déjà, mais bon, je pense que je peux compter sur vous, non ? L'interrogé je à mon tour curieuse de connaître sa réponse.

Cameron, me regarde droit dans les yeux quand j'achève ma phrase et chose surprenante venant de sa part. Il vient me prendre dans ses bras en me serrant légèrement contre son torse. Il se détache doucement et m'informe que je peux compter sur lui . Légèrement gênée, je baisse la tête et lui souffle un " merci".

Je m'écarte encore plus quand Thomas, revient vêtu d'un jogging et d'un geste de la tête, m'indique l'extérieur. Je me lève de mon siège, prends mes affaires et fais un signe d'au revoir de la main à Cameron avant de sortir.

Nous quittons la villa avec Thomas, direction le Blue Ice.

Arrivée devant le bâtiment, je sens le stress légèrement monté. Mon ami s'en rend compte et me ramène à lui en passant un bras sur mes épaules.

—Tout va bien se passer, j'ai confiance en toi. Montre ce que tu vaux.

—  Merci, tu sais que tu débrouilles pas dans le rôle du grand frère, Dis je pour chasser mon angoisse.

— Je ne sais pas, si, cela durera longtemps ? Répond il de ses yeux emplient de malice.

— Pourquoi tu dis ça ? Prononcé je en penchant ma tête légèrement.

— Ah ça ma belle, tu le découvriras bien assez tôt, je pense. Allez file maintenant avant d'arriver en retard. Je te récupère vers dix-huit heures, c'est ça ?

- Oui, pas de soucis bonne journée, à plus tard, dis je en fermant la portière.

Je regarde le véhicule de Thomas s'éloigner et soupire un bon coup, avant de pousser les portes de la discothèque. À l'intérieur, je découvre mon patron et Alice en pleine discussion au bar.

Ils se tournent dans ma direction, à mon approche, me saluent et me propose de boire un café en leurs compagnies avant d'embaucher.

J'apprends par Joseph, mon boss, que

c'est une petite coutume avec son personnel. Je m'installe à côté d'Alice, ma boisson chaude posée sur le comptoir. J'attends avec impatience, de savoir comment va se dérouler ce premier jour. Mon patron prend enfin la parole, pour tout m'expliquer en détails. Je dois l'appeler par son prénom et il n'y a aucune erreur sur mon salaire, comme me l'avait annoncé Alice la semaine dernière.

Rhô punaise ! Je vais vraiment percevoir trois mille cinq cent dollars, c'est deux fois le salaire moyen en France, je n'arrive vraiment pas à y croire. Je sors de cette réflexion, lorsque la voix rauque de mon employeur résonne à nouveau dans mes oreilles.

— Blanche ! Parlons du déroulement de tes journées. Tous les jours tu commenceras tous les matins à neuf heures et termineras à dix huit heures. Sauf lors des soirées spéciales où tu debaucheras tout comme Alice à midi. Cela vous permettra à toutes les deux de vous reposer et d'être de retour pour passer des nuits de folie, enfin j'espère. Est ce que tout est clair pour toi ? Me questionne Joseph en me dévisageant.

— Oui, j'ai bien tout compris.

—  Parfait, dans ce cas je vous laisse vous organiser toutes les deux . On se rejoint à la pause déjeuner. Alice, je compte sur toi pour tout expliquer si besoin et tu connais mon numéro.

—Ne t'inquiète pas, je gère. Lui répond elle.

— Parfait, dans ce cas à tout à l'heure les filles, annonce Joseph déjà prêt à franchir les portes de son établissement.

Alice se lève et se rapproche de moi. Elle me demande ce que je pense de l'attitude de notre patron.

— Il m'a l'air sympa, m'exprimé je  légèrement mal à l'aise.

Alice me fixe surprise, alors je lui explique que rare son les chefs d'entreprise qui autorisent leurs employés à les tutoyer. Pourtant à Denver dans ce quartier de la ville cela se fait couramment. Par la suite, je suis Alice dans notre bureau et elle sort des dossiers d'un tiroir, puis m'explique les différents travaux.

— Allez installe toi et je t'explique par la suite notre futur projet. Ah oui j'ai oublié de te remettre ta clé, me dit elle en me déposant le petit objet sur le bureau.

La matinée et l'après midi ont défilé à une vitesse incroyable. Je n'ai pas vu les heures passées, surtout quand on bosse dans une bonne ambiance.

Comme convenu, Joseph est passé à la pause déjeuner et nous a invité à manger dans un snack où nous avons échanger certains avis et détails pour les changements et le relooking de sa discothèque. Il a validé nos dires avec un grand sourire.

Dix huit heures, ma première journée se termine et j'en ressors ravie. Comme convenu, Thomas est bien sur le parking . Je le rejoins et monte dans sa voiture. Une fois la route emprunter, Thomas me pose énormément de questions sur ma première journée. Comment ça s'est passé, se que j'ai fait et j'en passe, je suis obligée de l'interrompre pour lui expliquer.

— Super ! J'ai débuté certaines démarches auprès des fournisseurs. Alice et Joseph sont extras, du moins ça m'en a tout l'air pour le moment. je verrais par la suite.

— Je suis heureux pour toi. Est-ce que ça te dit un restaurant avec les gars pour fêter ton premier jour de travail.

— Pourquoi pas ?

— Ok, dès qu'on est de retour à la maison, tu files te changer et on part fêter ça.

— À vos ordres chef, explosé je de rire avant que l'on se frappe dans les mains pour valider .

De retour à la villa, je retrouve Ryan, Gareth et Cameron jouant à la console. Cameron, met le jeu sur pause, ce qui provoque un râlement de frustration de la part des deux autres. Je me pince les lèvres afin de retenir un début de fou rire, face à leurs expressions dépités.

— Blanche, alors raconte nous ça c'est bien passé ? Me questionne Cameron

— Oui, génial et j'espère que les autres jours seront identiques à cette journée.

— Mais attends, tu travailles avec ma copine non ? Me Demande Ryan en se retournant vers moi.

— Exact et Alice est super.

— Hé hé, ce n'est pas ma copine pour rien. Fait il en gonflant ses biceps.

— Ça va mec, t'as pas les chevilles qui gonflent. S'exprime Gareth en lui mettant une claque à l'arrière de sa tête.

— Non, vous êtes tous jaloux c'est tout, bande de rabat-joie, s'exprime Ryan en lui tirant la langue comme un enfant.

Oh vue des réflexions qui fusent, je ne peux plus retenir mon fou rire, qui entraîne dans sa foulée également ceux des garçons.

C'est dans la bonne humeur qu'une fois tout le monde apprêter, nous quittons la villa pour nous rendre au restaurant...

Fin de ce chapitre.

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