Chapitre 1

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Pdv Blanche

Tout a commencé, le jour de ma rentrée à la fac. J'ai rencontré Liam un jeune homme charmant, du moins d'apparence. Il était à mes yeux l'un des plus beau, chatain, les yeux d'un marron foncé profond, un corps plutôt musclé et une voix suave. Nous avions très vite accroché et fait également tout le reste rapidement . Je pensais sincèrement qu'il était l'homme de ma vie. Mais je m'étais bien plantée sur ce coup là.

Nous avions emménagé ensemble, six mois après notre rencontre, tout allait pour le mieux. Enfin c'est ce que je croyais au départ. Nous sommes restés deux ans ensemble. A la fin de ces deux années , Liam m'a quitté. Me laissant un sacré souvenir de lui, une belle marque de sa main sur la joue. Mon ex était devenu une personne très impulsive, colérique, du jour au lendemain, parfois il ne supportait plus mon contact physique.

Je pensais avoir les reins assez solides pour passer au dessus de tout cela, mais apparemment pas suffisamment. Il m'a manipulé et trompé sans aucun remords, me virant comme une mal-propre de notre appartement.

J'ai donc emménagé chez Noah, mon aîné et grâce à lui, à sa femme et mes neveux, j'ai pu à nouveau sortir la tête de l'eau. Je ne cesserai jamais de les remercier d'avoir autant été présent. De m'avoir encourager et soutenu afin de quitter ce gouffre infernale, que représente la dépression dans laquelle je me suis plongée la tête la première après ma séparation.

Ainsi pendant près d'un an, j'ai lutter avec mes hauts et mes bas. Appris à vivre de nouveau sans avoir peur du monde m'entourant, en particulier des hommes . Je peux affirmer que ce ne fût pas de toute gaieté. J'ai tout de même réussi à me sortir de l'état de larve dans lequel je me trouvais, grâce au travail et à certains de mes collègues. Mais, j'ai fait une petite rechute il y a peu de temps.

Noah en a eu ras le bol de me voir souffrir de la sorte. Il a alors pris les choses en mains. J'étais moi même incapable de le faire. Il a alors trouvé la solution, que je partes. Il n'acceptait plus d'assister impuissant à mes crises d'angoisse répétitives, qui lui brisait le cœur intentionnellement.

Au début, je l'avoue, sa proposition ne m'a absolument pas plu. Noah, cependant a insisté me stipulant A+ B que cela me ferait le plus grand bien, de changer de ville et de me ressourcer dans un autre pays.
Après mûres réflexions, j'ai finalement accepté , malgré la pointe de regret que je ressentais. Il n'avait pas tort et puis j'avais l'opportunité rêvé de connaître une infime partie de cet immense continent qu'est l'Amérique.

Noah, connaissait déjà la destination et les occupants des lieux.
Je partais vivre à Denver, dans le Colorado.

Il ne me restait donc plus beaucoup de temps avant mon grand départ, pour faire toutes les formalités : mon passeport, les valises et faire mes aux revoirs à certaines personnes de mon entourage. Nous partions avec Noah dans à peine trois semaines.

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Le grand jour du changement et de la nouvelle moi étaient arrivés rapidement. Heureusement mon frère était à mes côtés pour une petite semaine.

Ma belle sœur Line, Louis mon neveu et Swanne m'a nièce , nous ont déposé à l'aéroport en ce samedi matin magnifiquement ensoleillé. Après les avoir embrasser chacuns leurs tours devant les portes coulissantes , je me saisis de mes valises et m'avance dans le hall. Je laisse le temps nécessaire à mon frère, de savourer la compagnie de sa petite famille.

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Une fois les bagages enregistrés, nous nous dirigeons vers la salle d'embarquement. Debout parmi la foule de voyageurs, je me fraie un chemin pour m'approcher des baies vitrées donnant sur la piste. J'observe avec mélancolie le spectacle qui s'offre à moi. Les avions atterrissent et décolle sous un ciel lumineux. Un ciel bleu qui va me manquer tout comme ma ville et ma famille. J'essuie les dernières larmes qui s'écoulent sur mes joues, quand je sens la présence de Noah qui m'annonce que nous allons embarqué. Je hoche la tête, attrape mon bagage de cabine et le suis dans le couloir qui nous mène droit à l'intérieur du Boeing.

Installés confortablement dans l'avion, en partance de Bordeaux direction Paris, le stress est à son comble même si Noah m'accompagne. Je ne me sens pas à ma place et pourtant je sais que mon frère m'apportera le réconfort et le soutien nécessaire pour effacer toutes traces d'angoisse. D'ailleurs il le fait à cet instant en se saisissant de ma main qu'il serre dans la sienne.

- Blanche, calme toi, tu connais absolument tous les propriétaires de cette maison. Prononce Noah un sourire en coin.

- Ah oui, alors dis moi qui sont-ils ? Demandé je en fronçant les sourcils .

- C'est une surprise et arrête de faire cette tête tu veux, sourit il en me chatouillant.

- Tu es chiant ! Toi aussi, dis je avec la forte envie de lui coller une tarte gentiment à l'arrière de tête.

- Je sais, mais tu adores ton grand frère. Me répond il fier comme un coq.

- Parfois, je me pose réellement la question. M'exclamé je en lui tirant la langue.

Après notre escale à Paris , nous voici dans le dernier avion pour quelques heures de vols.
Je finis par m'endormir épuisée par la pression que je me suis imposée, sur l'épaule de mon frère, après notre dîner.

C'est le pilote qui me réveille en annonçant, la température extérieure et de notre atterrissage imminent. Les hôtesses s'avancent dans l'allée, afin de vérifier que nos ceintures soient bien attachées. Une fois posé sur la piste, on se détache et attendons de quitter cette boîte métallique volante.

Avant de sortir, on nous souhaite un agréable séjour. Tu parles d'un séjour, on m'y a forcé, j'espère seulement ne pas être déçue. Noah et moi grimpons dans une des navettes qui nous conduisent aux portes d'entrée de l'aéroport de Denver. Une fois descendu de celle-ci, mon cœur palpite, mes mains deviennent moites et une sensation d'étouffement s'empare de mon corps.

Mon aîné se rend compte de mon état et me demande de m'asseoir puis de respirer et d'expirer tout comme lui. Il me rassure en me prenant dans ses bras. Après quelques minutes ma crise passe et nous quittons le hall des arrivées, direction réception des bagages, des douanes avant de quitter cet endroit.

Dehors, Noah siffle un taxi dans lequel nous montons et indique l'adresse de ma future demeure pendant une durée de six mois.
Nous arrivons après un trajet de vingt bonnes minutes. C'est un lotissement où pillule des maisons plus que bourgeoises, que dis je c'est une plantation de villas plus belles les unes que les autres qui s'expose sous mes yeux. Quand le taxi se stationne devant une demeure que nous avons croisé, je suis ébahie et surprise.

Je dévie ma tête en direction de celle de Noah, légèrement méfiante.
Cet imbécile se fout littéralement de ma gueule, partant dans un grand fou rire.
En même temps, je le comprends je dois être en mode poisson rouge: yeux exorbités, la bouche ouverte et limite à gober les mouches.

Mon cerveau à parfois du mal avec certaines connexions.

Nous remercions le chauffeur et sortons nos bagages du coffre.

Je prends mes valises avec l'aide de Noah. Je souffle un bon coup, avant de m'avancer.
Mon frère passe un bras par dessus mon cou, me rapprochant ainsi de lui. Ensemble, nous franchissons les derniers mètres restants de ma future habitation.

De l'extérieur la villa paraît immense et somptueuse à la fois, avec sa belle façade blanche et ses larges baies vitrées. L'allée est parsemée de fleurs et d'arbres exotiques donnant un cadre chaleureux. C'est tout simplement magnifique, je n'ose même pas imaginer ce qui se trouve à l'intérieure.

Noah, sonne à la porte d'entrée, pendant que moi je reprends mon souffle. Lorsque celle-ci s'ouvre sur une personne à laquelle je ne m'attendais pas de voir aussitôt. Mon sourire refait surface. Thomas, l'un des meilleurs amis de mon frère se trouve face à moi. Il me regarde en s'exclaffant et criant un "surprise". Je n'arrive tout bonnement pas à y croire qu'il soit l'un des proprio, mais surtout l'un de mes colocataires.

Ça pour une surprise, cela en est vraiment une. Cependant, je m'interroge et suis curieuse de découvrir les autres personnes résidants dans cette bâtisse qui produit déjà en moi un apaisement.

Voici le premier chapitre.
J'espère qu'il vous plaîra ?

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