Chapitre 5

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Je lui adresse un sourire charmeur, tandis que je m’éloigne d’elle, tout en relevant très lentement mon tee-shirt, avant de le retirer pour le jeter à ses pieds, provoquant chez elle, une nouvelle morsure de sa lèvre.

Les mains sur l’élastique de mon pantalon qui n’a rien de sexy, vu qu’il s’agit d’un pantalon de pyjama, je l’écarte un peu de ma peau, le faisant glisser le long de mes jambes. De mon pied droit, je le pousse jusqu’à elle.

Elle me détaille et ne s’en cache pas. Le regard qu’elle pose sur moi me permet d’affirmer sans erreur, qu’elle apprécie la vue que je lui offre.

Sans un mot, je quitte sa chambre, vêtu de mon simple boxer bleu marine pour me diriger vers la salle de bain.

À l’intérieur de la pièce, je fonce direct sous la douche, me prenant de plein fouet l’eau froide qui en sort pour calmer mes ardeurs.

Il faut que je garde mon calme, c’est pour de faux, rien ne va arriver. J’ai accepté de l’aider, alors je vais éviter de la décevoir. Les yeux fermés, j’inspire et expire encore et encore, essayant de me détendre et de faire redescendre la pression.

Quelques minutes passent, avant que je n’entende la porte s’ouvrir et se refermer. Je me retourne, me retrouvant face à l’entrée, devant une Aylie rougissante alors qu’elle lève lentement son débardeur rouge au dessus de sa tête, découvrant sa magnifique poitrine recouvert d’un soutien-gorge en dentelle noir, qui, si j’en juge le fin ruban rouge noué au milieu, s’ouvre par devant.

Je déglutis tandis que je la vois faire glisser son shorty noir, le long de ses jambes galbées, laissant place à un tanga en dentelle noir tenant grâce à deux fins rubans rouges noués de chaque côté.

Cette femme est réellement sublime. Comment peut-on réussir à résister à une telle créature de rêve. Moi, j’en suis mais alors, totalement incapable.

Toute gênée, elle approche un doigt à sa bouche, telle une petite fille timide. Elle est trop mignonne.

Son regard se fixe au mien. J’ignore ce qu’elle y voit, mais elle semble comme rassurée. Un pas après l’autre, elle me rejoint sous la douche. Ses mains tremblantes, se posent lentement sur mon torse ruisselant d’une bonne eau chaude.

Au fond de moi, je lutte contre mon envie, mon besoin de la toucher. Son air confus, presque apeuré m’en empêche. Je me dois de la laisser faire, sans la brusquer. Ne sachant pas ce qu’elle attend de moi, je préfère qu’elle me le demande ou qu’elle me fasse comprendre ce qu’elle désire de moi.

Sa tête se relève, plongeant ses yeux dans les miens, elle semble perdue. Sans que je m’en rende compte, ma main droite vient doucement effleurer sa joue cherchant à l’apaiser.

Se dressant sur la pointe des pieds, elle dépose délicatement sa bouche sur la mienne, m’offrant un tendre baiser que je lui rends.

L’échange évolue se faisant plus passionné. Son superbe corps vient se coller au mien, provoquant un petit sursaut lorsqu’elle se heurte à mon érection déjà bien dure.

Mes lèvres se détachent des siennes pour aller honorer son cou, lui arrachant un gémissement de plaisir.

Partant à la découverte de mon corps, ses mains descendent le long de mon torse, jusqu’à atteindre le haut de mon boxer. Ses doigts se baladent sur toute la longueur de la bosse qui tend sous mon caleçon.

Je la vois qui s’agenouille devant moi, plaçant son visage au niveau de ma virilité.

Tout en observant ma réaction, elle approche sa bouche jusqu’à la déposer sur cette partie sensible de mon corps, cachée par ce morceau de tissu, me faisant basculer la tête en arrière tandis qu’un soupir s’échappe de moi.

Parsemant des baisers, tout en passant sa main dessus, frottant sa paume sur mon membre à travers mon sous-vêtement, faisant dépasser le bout de mon gland sur lequel elle passe le bout de son doigt, étalant alors, mon liquide pré-séminal.

Sans que je m’y attende, je sens ses mains s’insinuer sous l'élastique, pour le faire descendre à mes pieds, me dévoilant ainsi à sa vue, en tenue d’Adam.

Sa petite main vient timidement se refermer sur mon érection entamant de très lents va-et-vient.

Je l’observe attentivement, essayant de garder le contrôle de mon corps. Je comprends à son air, sa façon de faire, qu’il s’agit en réalité, d’une véritable découverte pour elle, et cela provoque en moi, un sentiment que je ne saurais nommer.

Son visage s’approche de ma virilité, mon corps tout entier se contracte au moment où j’aperçois le bout de sa langue venir découvrir le goût de cette partie extrêmement sensible, avant d’en faire le tour et de l’enserrer de ses lèvres.

Ses petits côtés curieux, hésitants font davantage monter mon excitation. J’aime le fait d’être le premier homme qu’elle explore de cette façon, même si ce n’est pas la première fois, pour moi, avec elle. Mais là, c’est différent, elle est clairement consciente de ce qu’elle fait et cela ne fait qu’attiser ce feu brûlant déjà intensément à l’intérieur de moi.

La voici qui débute ses premiers va-et-vient avec sa bouche, essayant d’aller toujours plus loin, jusqu’à m’engloutir le plus possible au fond d’elle. C’est tellement bon, de la sentir me lécher, me sucer, me prendre en se donnant à fond pour me procurer un maximum de plaisir.

La cadence se fait peu à peu plus rapide, pour ralentir progressivement et accélérer de nouveau, faisant ainsi, monter et descendre mon fluide le long de mon membre viril.

Mon corps alterne entre contraction et relâchement, m’emmenant toujours plus haut dans l'excitation.

Me stimulant avec tellement d’ardeur, tout en fixant son regard séducteur au mien, je me sens envahi par une bouffée de chaleur et de bien-être. Je le sens, qu’elle est sur le point d’avoir raison de moi.

Ma respiration se fait saccadée, je suis envouté par cette femme et son regard me transporte.

Je suis sur le point d’exploser lorsqu’elle s’arrête net, retirant ma virilité de sa bouche. Le sourire coquin qu’elle m’adresse, me fait comprendre qu’elle savait exactement, dans quel état je me trouvais, au moment où elle s’est arrêtée.

La diablesse ! Elle sait très bien ce qu’elle fait et elle en joue.

Me surprenant encore plus, elle saisit mes mains pour les placer sur sa tête.

 -Montres-moi ce dont tu as envie, ce qui te fait du bien. Lâche-toi et sers-toi de moi pour prendre un maximum de plaisir. Je veux que tu prennes le contrôle, que tu m’apprennes… Je veux te découvrir quand tu te laisses aller et que tu me fasses goûter cette partie de toi, cachée à l’intérieur de cette… Belle et délicieuse queue.

Bon dieu, cette femme me fait un effet de dingue. J’hésite un court instant avant de rendre les armes. Je vais lui donner ce qu’elle désire… Lui offrir mon plaisir dans sa bouche, afin qu’elle puisse me savourer intégralement.

Mes mains sur sa tête, je commence à aller et venir entre ses lèvres. D’abord d’une lenteur extrême, la faisant attendre, au point qu’elle plaque ses mains sur mes fesses pour me forcer à accélérer.

Je sens bien qu’elle a besoin de plus, bien plus, que son excitation doit être au même niveau que le mien.

Son air suppliant fait voler en éclat toute ma retenue. Je me lâche, comme elle me l’a demandé, enchaînant les coups de bassin. Je suis rapide, j’y vais relativement fort, mais pas au point de lui faire mal.

Ma queue est bien lubrifiée par la salive qu’elle abandonne dessus. Les bruits qui s’échappent me rendent fou. Je lui baise la bouche, presque comme la veille, sauf que c’est tellement plus jouissif.

Décollant ses mains de mon postérieur, elle en place une sur l’un de ses seins qu’elle sort du bonnet en dentelle pour le malaxer, tandis que l’autre se faufile entre ses cuisses, sous son tanga.

Merde, c’est tellement excitant de la voir ainsi, se carressant là, devant moi, pendant qu’elle astique ma bite de ses lèvres.

Je suis dans un tel état, que je me sens perdre le contrôle. Mes va-et-vient se font plus sauvages, j’ai besoin de jouir, de gicler là, et de l’observer quand elle me recevra et m’avalera pour la première fois en toute conscience.

Alors que je suis proche de l’orgasme, elle retire sa main de son sous-vêtement et tend son bras dans ma direction pour m’offrir la preuve de son plaisir qui recouvre ses doigts.

Je ne me fais pas prier, ma bouche fonce sans aucune hésitation sur ses doigts, les léchant, tout en continuant de la pilonner.

C’est dans une gorge profonde, le corps pris de soubresauts, se libère enfin, se déversant dans un râle de plaisir, dans sa merveilleuse bouche.

D‘abord surprise, elle finit par avaler mon présent, le regard plongé dans le mien.

L’aidant à se relever, je la porte dans mes bras, pour aller poursuivre cet incroyable échange dans ma chambre.

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