Avec tout mon amour

2 minutes de lecture

 Ô mon rayon de soleil,

Ce matin, je me suis levé et ma première pensée a été pour toi. J'ai ouvert les rideux et c'est toi que j'ai aperçue, filant dans le ciel sur le char d'Apollon. Tu étais... tu étais déesse parmi les hommes. Resplendissante dans ta robe de soie bleue, comme ce soir-à, la première fois que je t'ai vue, au bal, tu rayonnais. Les lustres jetaient leur lumière sur la piste de danse, mais il n'y avait que toi que je voyais.

Ce matin, je me suislevé et je savais qu'ajourd'hui serait le plus beau jour de ma vie. Après tout ce temps passé loin l'un de l'autre, j'allais enfin te revoir. Si tu savais comme j'ai souffert de ne plus voir ton sourire, et cette tendre fossette que j'affectionne tant, éclairer ma journée lorsque par le hasard de mesromenades, je te croisais au hasard d'un sentier : c'était comme subir la foudre à chaque pulsation de montre lorsque je pensais à toi. De n'avoir pour compagnons de rire que les murs qui m'entouraient... Et l'absence de ta voix, cette mélodie qui surpasse violons et cantatrices dans la pureté du son, je la ressentais comme un énième coup porté à mon cœur.

Comme je brûle de te revoir ! L'horloge ne semble jamais égrainer les heures assez vite. Il me faudrait l'infinité pour me satisfaire : quand je suis avec toi, tout me paraît accéléré, passant trop vite devant mes yeux sans que je puisse en capturer le moindre détail. Mais quand je me trouve loin de toi, il me semble que le temps devient torture !

Le soir, tentant de calmer l'affolement de mon cœur, ce lâche amoureux qui ne cesse de songer à toi, je m'asseyais au balcon et tournais le regard vers les étoiles. Elles étaient là, scintillantes, lointaines. Sélène aussi était de sortie ; elle draait les jardins de son voile pâle. Je les fixais, sans ciller, mes yeux passant d'un astre à un autre. Mais tout ce qu'il m'était donné de voir, c'était ton sourire en surimpression sur la voûte célèste. Alors, je rentrai. Car le voir là, au milieu des dieux, m'avait soudain donné envie de pleurer. Oh comme il me manque ce sourire !

Sans toi, je deviens fou. Sans toi, il n'y a plus rien à attendre de moi. Il faudrait ta main sur ma poitrine pour appaiser les battements frénétiques de mon cœur. Ta main sur mon cœur, pour le réchauffer. Ta main sur mon cœur, pour lui faire oublier le froid que ton absence a insufflé. Tu es le feu qui m'anime, la joie qui me fait vivre.


 Avec tout mon amour,

 Avec les fleurs du paradis, cueillies chacunes à la main, pour toi,

 Avec la passion, le feu, la flamme, l'émotion,

 Avec tout mon amour et plus encore,

  

   Ton serviteur le plus humble. 

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Angelinnog ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0