Un vœu comme héritage.

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Basé sur la chanson : Coming Home – Falling in reverse.

Longue litanie, encore, encore, encore. Un mouvement perpétuel inarrêtable. Dans un océan de lucioles du passé. Submergé par le vide. J'avance, conscient du piège tendu pour moi. Je chute. Dans un tout dont chaque élément chute également. Ma trajectoire, celle qu'on me dessine me rapprochera des miens, vers une embrassade ardente et passionnée.


Obnubilé par où est mon cocon. A chacune de mes révolutions je le vois. Point blanc sur fond pailleté. Qui cherche à se confondre un peu plus dès que je le perd des yeux. Je lève le regard pour le suivre des yeux lorsqu'il descend de nouveau. Je me raccroche à cette infime possibilité. Celle qu'il viendrait stopper ma fugue, comme j'aurai voulu le faire pour mes futurs enfants.


Une fois fût proche. Lointain est désormais mon cocon. Indistinguable derrière le rideau triste. Cet acte de mon existence est fini, alors que les rideaux du prochain spectacle s'ouvrent, menaçant. Je répète le même schéma. Après avoir suivit mon dernier espoir s’en aller. Je suis les hauts et bas de la porte ouverte de ma destinée, qui ne m’abandonnera à jamais. L’œil bleu m’observe, plus proche à chaque fois. Sondant mon âme avant de vouloir m’apporter la délivrance de mon fardeau.


Insignifiant serait le mot le plus déterminant de mon être. Ballotté aux grées d’une poussée initiale. C’est cette aide qui change une existence. Nous propulsant entre les vagues pour mieux nous préparer aux prochaines, jusqu’à ce que l’eau devienne mur. Je suis tournant au tournant de ma vie. Celui qu’on ne peut reprendre différemment. Celui pour lequel on se prépare toujours. Les lumières dansent et moi avec. Flottant gracieusement vers l’embrassade la plus importante.


Seulement maintenant je le comprend. Inutile de se battre contre ce que j'ai tant admiré. J'ai donné ma vie dans l'espoir de comprendre sa valeur. La perdre après avoir obtenu cette magnifique vérité n'est qu'une continuité loin d'être ironique. Je ne fais qu'observer le meilleur spectacle possible, celui que trop peu voient, celui que je ne verrai qu’une fois. Dans cet état second d'acceptation que l'avenir est là, plus pur et limpide que pour n'importe quel autre animal, J’avance malgré moi.


Encore absorbé par les apparitions régulières de ma maison, je rêve. Éblouit des phares des taxis. Dansant et tournoyant dans cette étreinte. Perdre mes repères en voyageant... Elle est là, plus impérieuse que jamais dans mon ciel. Gigantesque minuscule grain de poussière. Dans l'immensité sans sens, là où mon plus grand trésor dit que je suis, j'espère que j'irai là-haut. La combinaison se teinte d'un beau orange filant, ma rétine elle, me montre un visage dans la lumière. Initial de qui me succède. J'arrive…


...


La nuit est tombée depuis longtemps, pourtant nous sommes toujours au balcon, la voûte est magnifique comme à son habitude. Ma petite contre moi je lui montre les constellations du bout du doigt. Elle tend son fragile bras, prête à attraper l'univers. Et dans le creux de sa main soudainement brille une lueur éphémère. "Oh! Fais un vœu Louise."


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